Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 1. La dynamique historique des échanges internationaux 1.1 La mesure des échanges internationaux 1.2 Le commerce mondial au 19ème siècle 1.3 Le commerce mondial de 1914 à 1945 1.4 Réouverture des économies et nouvelles structures commerciales dans l’après-guerre 1.5 Peut-on identifier les moteurs de la dynamique des échanges ? 2. La construction du modèle théorique classique du commerce international 2.1 Le tournant smithien 2.2 Le modèle de Ricardo et ses prolongements 2.3 Le modèle Hecksher – Ohlin – Samuelson 3. L’évolution de la réflexion théorique sur le commerce international 3.1 Des faits inexpliqués 3.2 Le rôle de la demande 3.3 L’impact des structures productives 3.4 Commerce international et concurrence imparfaite 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.1 Qu’est-ce qu’une firme internationalisée ? 4.2 Les stratégies d’internationalisation 4.3 Le commerce en valeur ajoutée : une nouvelle évaluation des flux commerciaux ? Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Théories du commerce international se construisent autour de l’espace nationale analysé de manière relativement indifférenciée : référence à un système productif sans spécifier le jeu des acteurs dans ce cadre Nécessité de réfléchir au rôle d’acteurs qui peuvent être liés à un espace nationale mais aussi s’en détacher sous certains aspects (FMN) Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.1 Qu’est-ce qu’une firme internationalisée ? Internationalisation des firmes est un processus relativement ancien Accélération du processus avec la période de la 1ère mondialisation Étape décisive est celle de l’après 2ème Guerre Mondiale Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 1- Internationalisation des firmes se définit à différents niveaux Firme exportatrice : développement de ventes sur les marchés extérieurs (analyses récents portent sur la place des entreprises exportatrices dans le commerce extérieur d’un pays) Firme multi domestique : stratégie de commercialisation sur des marchés étrangers (création de filiales sur des marchés étrangers) Firme multinationale : production se fait dans différents pays avec des stratégies différenciées Firme globale : organisation de l’entreprise autour d’une logique de réseau avec intégration commerciale, productive et financière Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Intégration par la coordination Intégration des actifs internationalisés Firme multinationale avec filiales ateliers Firme multi domestique Firme globale Stratégie d’exportation Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 2- La définition des frontières de la firme internationalisée Notion de frontière de la firme multinationale peut être complexe à définir précisément (contrôle du capital, modalités de prise de décision, possibilité d’avoir des joint venture) Firme internationalisée se construit à partir d’une société mère et de filiales qu’elle contrôle Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 3- Les FMN dans l’économie mondiale Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Estimations du poids des FMN dans l’économie mondiale 80 000 FMN 800 000 filiales 70 000 000 de salariés 11 % du PIB mondial Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Les FMN en France Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 1. La dynamique historique des échanges internationaux 1.1 La mesure des échanges internationaux 1.2 Le commerce mondial au 19ème siècle 1.3 Le commerce mondial de 1914 à 1945 1.4 Réouverture des économies et nouvelles structures commerciales dans l’après-guerre 1.5 Peut-on identifier les moteurs de la dynamique des échanges ? 2. La construction du modèle théorique classique du commerce international 2.1 Le tournant smithien 2.2 Le modèle de Ricardo et ses prolongements 2.3 Le modèle Hecksher – Ohlin – Samuelson 3. L’évolution de la réflexion théorique sur le commerce international 3.1 Des faits inexpliqués 3.2 Le rôle de la demande 3.3 L’impact des structures productives 3.4 Commerce international et concurrence imparfaite 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.1 Qu’est-ce qu’une firme internationalisée ? 4.2 Les stratégies d’internationalisation 4.3 Le commerce en valeur ajoutée : une nouvelle évaluation des flux commerciaux ? Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.2 Les stratégies d’internationalisation 1- Les motifs de l’internationalisation ● Rechercher de meilleures conditions d’offre Faibles coûts de production (cf. cycle du produit) Matières premières ou de travailleurs qualifiés Recherche d’effets d’agglomération ● Se rapprocher des consommateurs ● Contourner des barrières protectionnistes Correspond essentiellement aux stratégies des firmes multidomestiques et/ou multinationales Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Réflexion évolue avec les firmes globales : Stratégie prend en compte conjointement la question des conditions de la production et des débouchés Lecture théorique : paradigme OLI (Dunning – 1981) Ownership : entreprises possède des actifs spécifiques dont l’exploitation est rendue plus rentable par l’internationalisation Localisation : avantages liés à la présence dans plusieurs pays, liés en partie aux caractéristiques des pays d’accueil Internalisation : avantages liés à la gestion intégrée de l’exploitation des actifs Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 2- Les vecteurs de l’internationalisation : les flux d’IDE Investissements Directs à l’Etranger : Investissements qu'une unité institutionnelle résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d'une autre économie et d'exercer, dans le cadre d'une relation à long terme, une influence significative sur sa gestion. Par convention, une relation d'investissement direct est établie dès lors qu'un investisseur acquiert au moins 10 % du capital social de l'entreprise investie. Les investissements directs comprennent non seulement l'opération initiale qui établit la relation entre les deux unités, mais également toutes les opérations en capital ultérieures entre elles et entre les unités institutionnelles apparentées, qu'elles soient ou non constituées en sociétés. INSEE Ces prises de participation peuvent prendre différentes formes, les principales étant : la création de sociétés ou d’établissements (investissements dits « greenfield »), les acquisitions et fusions, le réinvestissement dans les filiales étrangères des bénéfices que celles-ci réalisent ("bénéfices réinvestis"). Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 3- La question des délocalisations Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Délocalisations en France Lecture : 7,3 % des sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus ont externalisé en France (totalement ou partiellement) au moins une activité et 4,2 % ont délocalisé (totalement ou partiellement) au moins une activité. (données 2009 – 2011) Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 L’enquête Chaînes d’activité mondiales permet d’estimer à environ 20 000 le nombre de suppressions directes de postes en France dues à des délocalisations opérées entre 2009 et 2011 par les sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus, soit environ 6 600 suppressions par an au cours de ces trois années. Ces 20 000 suppressions représentent 0,3 % de l’emploi salarié en 2011 de l’ensemble des sociétés du champ et 4 % de l'emploi de celles qui ont délocalisé. Les deux tiers de ces suppressions concernent le cœur de métier des sociétés ayant délocalisé. Dans l’industrie manufacturière, 11 500 postes apparaissent supprimés en raison de délocalisations opérées entre 2009 et 2011, soit 0,6 % de l’emploi salarié de l’ensemble des sociétés de l’industrie manufacturière du champ. Ce chiffrage, qui reflète l’impact microéconomique des délocalisations en termes d’emploi, doit être interprété avec prudence. Il est déclaratif et ne prend en compte que les suppressions directes de postes sans tenir compte de celles qui peuvent être induites chez les sous-traitants de la société, ni, en sens inverse, des emplois qui peuvent être localisés sur le territoire suite au même type de mouvement réalisé à partir de l’étranger. Il faut aussi se demander quelle aurait été l’évolution de l’emploi si la société n’avait pas délocalisé. Insee première, « Chaînes d’activités mondiales : des délocalisations d’abord vers l’Union européenne », Lionel Fontagné, Aurélien d’Isanto - juin 2013 Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 De nouveaux enjeux pour les délocalisations ? Les mutations des coûts de production Vers un « reshoring » ? Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 De nouveaux flux : l’Asie en Afrique Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 4 - Firmes internationales et commerce international Question de l’articulation entre flux commerciaux et flux d’investissements (IDE) : développement de flux de facteurs de production plutôt que de produits Développement d’un commerce intra firme (conséquence de la DIPP) Difficulté pour cerner l’ampleur du commerce intrafirme (entre 1/3 et 50 % du commerce mondial) Commerce intrafirme nourrit le commerce intrabranche (produits à différents stades de fabrication) Prix du commerce intrafirme sont des prix de transferts et non de marché Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Firmes internationales ont un impact différencié sur le commerce international Substitution de production locale à des exportations (phase de délocalisation dans le cycle du produit de Vernon, contournement de barrières douanières par une production locale) Développement d’exportations à partir d’une filiale locale (implantée pour des raisons de coûts ou de présence sur un marché) Délocalisation va également générer des importations pour le pays d’origine de la firme internationale mais aussi des importations pour le pays d’accueil Réflexion sur le développement d’un commerce de tâches plutôt que de produits (Grossman) Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 1. La dynamique historique des échanges internationaux 1.1 La mesure des échanges internationaux 1.2 Le commerce mondial au 19ème siècle 1.3 Le commerce mondial de 1914 à 1945 1.4 Réouverture des économies et nouvelles structures commerciales dans l’après-guerre 1.5 Peut-on identifier les moteurs de la dynamique des échanges ? 2. La construction du modèle théorique classique du commerce international 2.1 Le tournant smithien 2.2 Le modèle de Ricardo et ses prolongements 2.3 Le modèle Hecksher – Ohlin – Samuelson 3. L’évolution de la réflexion théorique sur le commerce international 3.1 Des faits inexpliqués 3.2 Le rôle de la demande 3.3 L’impact des structures productives 3.4 Commerce international et concurrence imparfaite 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.1 Qu’est-ce qu’une firme internationalisée ? 4.2 Les stratégies d’internationalisation 4.3 Le commerce en valeur ajoutée : une nouvelle évaluation des flux commerciaux ? Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 4. L’internationalisation des firmes et les mutations des échanges 4.3 Le commerce en valeur ajoutée : une nouvelle évaluation des flux commerciaux ? Principe de la division internationale des chaînes de valeurs Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 exemples Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 De nouveaux flux commerciaux Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Richard Baldwin (2011) Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Une nouvelle mesure du commerce « Le « commerce en valeur » mesure les flux de marchandises à partir de leur valeur d'échange. La valeur de l'ensemble des consommations intermédiaires entrant dans la production du bien échangé est intégrée dans chaque flux, même si ces consommations intermédiaires n'ont pas été produites dans le pays exportateur. Le « commerce en valeur ajoutée », réaffecte les valeurs ajoutées des différentes étapes d'élaboration du produit exporté à chacun des pays ou des branches qui les ont effectivement produites. Ainsi, un pays A qui exporte uniquement des voitures vers un pays B peut, en tant que valeur ajoutée, n'exporter que les pare-brises qu'il a produits et posés sur des voitures non finies importées d'un pays C en tant que consommation intermédiaire. Contrairement à la mesure traditionnelle, le pays A n'est plus, dans la nouvelle mesure, en déficit par rapport au pays C et devient moins excédentaire par rapport à B : il n'y exporte en fait que les pare-brises. Le pays C par contre devient excédentaire par rapport à B et non plus par rapport à A. » Le commerce extérieur en valeur ajoutée – OFCE - 2006 Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Nouvelle lecture du commerce mondial Si nous utilisons les statistiques commerciales traditionnelles, la vision que nous obtenons des déséquilibres commerciaux entre les pays est donc faussée. Ce qui compte, ce ne sont pas les déséquilibres mesurés par les valeurs brutes des exportations et des importations, mais l'importance de la valeur ajoutée incorporée dans ces échanges. Prenons par exemple le commerce bilatéral entre la Chine et les Etats-Unis. Une étude de l'Institute of developing Economics (IDE - JETRO) et des estimations de l'OMC ont montré en 2008 que 80% de la valeur des marchandises exportées par les États-Unis correspondaient à des éléments d'origine nationale. Le chiffre comparable était de 77% dans le cas du Japon, de 56% pour la Corée et de 42% pour la Malaisie et le Taipei chinois, ce qui signifie qu'environ la moitié de la valeur exportée était originaire d'autres pays. Les statistiques commerciales traditionnelles surestimeraient le déficit bilatéral des États-Unis vis-à-vis de la Chine d'au moins 30% par rapport à ce qu'on obtiendrait en mesurant la valeur ajoutée. Le chiffre atteindrait plus de 50% lorsque l'activité des zones franches industrielles pour l'exportation est pleinement prise en compte. Il est donc temps de remédier à cette illusion statistique et de commencer à mesurer le commerce en termes de valeur ajoutée plutôt qu'en valeur brute comme nous le faisons aujourd'hui! Pas de bonne théorie sans bonne mesure... et pas de bonne mesure sans bonne théorie ! Pascal Lamy – Conférence à l’Ecole d’Economie de Paris – 12 avril 2010 Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4 Contenu en importations des exportations des pays Ch. 2 - La dynamique des échanges - Diapo 4
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