La Chine et le monde depuis 1949 Comment passe-t-on du maoïsme à la logique du « un pays, deux systèmes »? Quelles sont les ambitions géopolitiques de la Chine? Va-t-on vers un monde chinois?

Qu’est-ce que le maoïsme? 1 et 2 p 82 1)1949-1976: Mao ou la revanche de la Chine sur l’impérialisme et le nationalisme. Qu’est-ce que le maoïsme? 1 et 2 p 82

Grand bond en avant Révolution culturelle

L’élaboration d’un modèle en rupture avec l’URSS

Un modèle inégalement apprécié : 3 et 5 p 84-85

Nouvelles ambitions géopolitiques Rapprochement avec l’Occident: France, Etats-Unis (1972)… Admission à l’ONU en 1971 Interventions militaires: Corée (1953), Tibet (1957) Inde (1962). Soutiens aux alliés: Corée, Cambodge

Les modalités de l’ouverture: texte 1 p 88 2)1976-1989: gérer l’après Mao, l’ouverture au monde, « un pays, deux systèmes » Les modalités de l’ouverture: texte 1 p 88 Deux modernisations en cours dès Mao: agriculture et industrie Poursuivre dans l’industrie: ouverture aux capitaux étrangers, ZES (Schenzen), principe de remontée de filières, rétintégration FMI Objectif: passer d’une stratégie de développement extravertie à un développement centré sur la demande intérieure Reste deux modernisations: l’armée, et la recherche

Les ambitions géopolitiques

Pas de 5ème modernisation The Unknow Protester, photographie de la scène, prise par Jeff Widener de l'Associated Press, a fait la une de nombreux journaux et magazines à l'époque,

3)1989 à nos jours: les ambitions de la puissance

Une puissance mondiale émergente : carte p 80-81 + 5b p 89 + 3 p 89

Les vitrines de la puissance mondiale: 3 et 4 p 91

L’exemple de la stratégie chinoise au Moyen-Orient. Les intérêts de la Chine pour le Moyen-Orient se polarisent d’abord sur deux questions : l’approvisionnement énergétique et les besoins militaires. Profitant de l’absence américaine puis du retrait forcé des compagnies européennes de l’Iran, la Chine conclut un certain nombre d’accords pétroliers et gaziers avec ce pays. En mars 2004, une entreprise chinoise d'État signe un contrat de 25 ans pour l'importation de gaz en provenance d’Iran. Ainsi La Chine trouve-t-elle dans l'Iran à la fois une source d'approvisionnement pour ses besoins croissants en énergie et un débouché pour ses exportations. Le lien sino-iranien est aussi politique. Par exemple, la Chine n’applique pas de sanctions concernant le programme nucléaire iranien et soutient généralement l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU. En 2005, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dans laquelle la Chine a un rôle moteur, donne à l'Iran un statut d'observateur. La Chine éprouve des difficultés à trouver des fournisseurs d’armes dans la période de la rupture de ses relations avec l’URSS (1965-1991), puis dans la mesure où les États-Unis excluent tout commerce militaire avec la Chine, tandis que les pays européens instaurent un embargo sur les armements après la répression de Tiananmen (1989). Or, un pays du Moyen-Orient disposant de capacités technologiques militaires est prêt à commercer : Israël. Aussi la Chine le sollicite-t-elle pour les armes et la technologie qu’elle ne peut acquérir ailleurs. En 1992, les armées israéliennes et chinoises instaurent une coopération qui se révèle fructueuse en dépit des pressions périodiques des États-Unis pour tenter d’empêcher les ventes d'équipements et de technologies militaires d’Israël à la Chine. La même année, la Chine et Israël établissent des relations diplomatiques. Plus récemment (3 Juillet 2011), un accord de coopération économique entre Israël et la Chine est signé, s’accompagnant d’un intérêt croissant des investisseurs chinois pour les entreprises israéliennes et leurs compétences technologiques. Est aussi évoqué le financement d’un projet « Med-Red », qui réaliserait une liaison ferroviaire à grande vitesse de la mer Méditerranée (Tel-Aviv) à la mer Rouge (Eilat) via Beer-Sheva, la grande ville au centre du Sud d’Israël. Cela n’empêche pas la Chine et Israël de rester en désaccord sur la question palestinienne. D’ailleurs, En 2012, la Chine vote en faveur de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies accordant à la Palestine un statut d'observateur à l'ONU. G. F. Dumont, in le Moyen-Orient, chaos ou recomposition?, coll. 50 fiches de géopolitique, Ellipses, à paraître 2ème trimestre 2015

Les limites de la puissance

Magnard p 131