UDDI, la course aux annuaires Introduction (l ’EDI) Pour quoi faire ? Comment faire ? Comment ça marche UDDI et SOAP Démo Une magnifique présentation de P. BRIERE.
INTRODUCTION L ’EDI (échange de données informatisées), c ’est la mise à niveau automatique des systèmes d ’information d ’entreprises ayant des transactions régulières. Par exemple la commande de produits frais tous les matins. A partir du moment ou l ’application de gestion des achats du supermarché commande directement des produits frais à l ’application de gestion des ventes de chacun de ses fournisseurs, c ’est de l ’EDI ! Peu importe que cette commande soit contenue dans un message EDIFACT ou XML, peu importe que le supermarché ait choisi ses fournisseurs après enchères sur une place de marché électronique ou autrement, ce sera toujours de l ’EDI. La révolution d ’Internet pour l ’EDI, c ’est que le commerce électronique et ses places de marché devraient constituer le terreau privilégié sur lequel l ’EDI continuera de fleurir grâce à l ’engrais que constitue XML.
UDDI, Qu’est-ce c’est? Projet visant pour favoriser l’interopérabilité et l’adoption pour les services web : de spécifications basées sur des standards pour décrire et faire connaître les services d’un usage partagé de l’annuaire des entreprises Coopération des leaders de l’industrie et des affaires Universal Description, Discovery, and Integration Pour que l ’EDI fleurisse sur le Web, il faut que les entreprises s ’y rencontrent. C ’est le rôle des places de marché (e-Marketplaces). Il faut également qu ’elles s ’y découvrent et qu ’elles s ’y décrivent. Aujourd ’hui, nous avons le référencement par les moteurs de recherche et des sources d ’informations disparates. Et si on disposait d ’un annuaire international de référence basé sur XML, tous secteurs d ’activité confondus, à jour et richement renseigné ? C ’est ce que voudraient réaliser Microsoft, IBM, et Ariba, soutenus par CommerceOne, SAP, Sun, etc. en proposant un modèle standard uniformisant la collecte d ’informations sur les entreprises et leurs activités. En bref, il s ’agit de créer et de maintenir une base de données des fiches d ’identité des entreprises sur Internet. Pour que leur initiative puisse devenir un standard de fait, ses promoteurs s ’engagent à laisser la gestion de UDDI à un organisme de normalisation.
Quels problèmes doit résoudre UDDI ? Une PME a besoin de créer 400 liaisons online avec ses clients, chacun utilisant des protocoles et des standards différents B2B Elargi Décrire les Services Découvrir les Services Intégrer les services Le magasin de fleurs de Jean-Pierre à Clermont-Ferrand veut avoir une place sur tous les marchés du monde, mais il ne sait comment faire. Recherche plus fine Pour ne pas avoir de surprises désagréables avec des e-partenaires qu’on n’a jamais vus, des pages jaunes garanties par des organismes professionnels de chaque secteurs seraient donc bienvenues. Pour le commerce électronique, des codes officiels existent pour répondre aux questions suivantes : Qui : EBIC et IAEC . EBIC = EDIRA Buisness Identifier Code, dérivé du code EDIRA (EDI Registration Authorities), qui est un identifiant à deux étages commençant par un code précisant si on est dans l ’univers INSEE, Swift, EAN ou Dun&Bradstreet, et suivi du numéro utilisé par ces organismes. Quoi : UN/SPSC, fusion de codes des Nations Unies et de Dun & Bradstreet, permettant de décrire de manière universelle l ’activité ou les produits des entreprises pour les appels d ’offres en ligne, etc. Où : EUTC, pour ECCMA URL Tag Code, « metatag » identifiant les pages Web et leurs attibuts d ’utilisation, et également LOCODE géré par le Cefact, qui identifie les lieux de livraison pour les transporteurs physiques. Comment :avant d ’enregistrer des profils, encore faut-il les définir, par exemple à partir du framework d ’ebXML. Une place de marché B2B n’arrive pas à tenir a jour dans le même système le catalogue de ses fournisseurs industriels, et ses contacts d’assurance et de transport, etc. Aggrégation aisée
Comment faire 1. Commencer avec les standards existants TCP/IP, HTTP, XML Schemas spécifiques à l’industrie Protocoles ouverts et partagés 2. Compléter et implémenter via un service Web Des services web standards disponibles Une implémentation pour ne pas dérouter le client (!) Specs publiques, service ouvert Comme par hasard, UDDI se base, certes sur XML, mais aussi sur SOAP (Simple Acces Object Protocol) proposé au W3C par Microsoft, le tout étant, avec HTML et TCP/IP au cœur de .Net, le cheval de bataille de Microsoft pour la « nouvelle économie ». 3. Transition vers un corps de Standards Evolutions progressives prévues
Implémentation de UDDI v1 UDDI : Annuaire des affaires Description informatisée des services Web Description informatisée des métiers et des services offerts Modèle, schéma et plate-forme de programmation Utilisation de XML, HTTP et SOAP Gratuit sur Internet Fabricants Boutiques de fleuristes E-Marchés
Comment ça marche ? 4. 1. 2. Annuaire des affaires UDDI 5. 3. Les Marketplaces, moteurs de recherche et applications intégrées d’entreprise émettent des requêtes pour découvrir les services proposés 4. Les entreprises, organismes de standardisation, et programmeurs fournissent des descriptions des différents types de services 1. Les entreprises garnissent l’annuaire avec des descriptions des services qu’elles proposent 2. Annuaire des affaires UDDI Le commerce utilise ces données pour faciliter la coopération via le Web 5. Enregistrement des Entreprises Enregistrement des types de services 3. Attribution d’un identifiant informatique unique pour chaque enregistrement d’entreprise ou de service
Les données de l’annuaire Pages Blanches Les entreprises enregistrent des informations sur elles-mêmes Les organismes de standardisation, programmeurs et entreprises enregistrent des informations sur leurs types de services Pages Jaunes Pages Vertes Pour décrire les i-commerçants, UDDI comprend : des pages blanches, qui les enregistrent notamment par un identifiant Dun & Bradstreet (questions « qui » et « où »), des pages jaunes (question « quoi ») décrivant leurs produits par le code NAICS américain (mieux adapté à la nouvelle économie que certaines nomenclatures classiques, paraît-il), et des pages vertes (question « comment ») donnant leurs profils API et EDI ainsi que les services Web offerts. Par rapport aux répertoires existants, c ’est d ’une part la juxtaposition de ces trois répertoires et d ’autre part la qualité des services prévus autour d ’eux qui peut faire d ’UDDI la base d ’un annuaire universel du commerce électronique et du e-buisness en général. Mais rien n ’est dit quant au développement d ’une version française accessible aux PME francophones. Enregistrements types de services
Pages Blanches Nom de l’entreprise Description textuelle … en plusieurs langues Contact info noms, numéros de téléphone & fax, websites… Identificateurs liste d’identificateurs de référence : DUNS, Thomas, … (codes européens ?)
Pages Jaunes Categories d’entreprises 3 catégories standards dans V1 Industrie : NAICS (codes gouvernementaux US) Produits / Services : UN/SPSC (ECMA) Localisation
Pages Vertes Nouvel ensemble d’informations que les enteprises utilisent pour dire comment faire pour “faire du i-commerce” avec elles Modèle : Métiers des l’entreprise Description des services Information de connexion
Enregistrement Type de Service Pointeur vers l’espace de noms ou le service est décrit Ce que les programmeurs lisent pour comprende comment utiliser le service Identifiant de celui qui a publié le service Identifiant du type de service appelé tModelKey Utilisé comme signature par les websites qui implementent ce service
Enregistrement Entreprises Phone Address Email Contact Phone Address Email Contact Document XML Créé par l’entreprise (ou en son nom) Plusieurs listes de services Plusieurs classements businessEntity businessKey name URL description contacts businessServices identifierBag categoryBag Service businessService serviceKey tModelKey Name Description BindingTemplates Key Name Description BindingTemplates keyedReference tModelKey keyName keyValue keyedReference tModelKey keyName keyValue keyedReference tModelKey keyName keyValue
Exemple d’enregistrement 872-6891 4281 King’s Blvd, Sydney, NSW Peter@harbourmetals.co.au Peter Smythe businessEntity TB993… Harbour Metals www.harbourmetals.co.au “Serving Inner Sydney Harbour for … contacts businessServices identifierBag categoryBag businessService Key Name Description BindingTemplates Service 23T701e54683nf… Online catalog “Website where you can … keyedReference DFE-2B… DUNS 45231 EE123… NAICS 02417 BindingTemplate 5E2D412E5-44EE-… http://www.sydneynet/harbour… tModelInstanceDetails tModelKeys tModelInstanceInfo 4453D6FC-223C-3ED0… http://www.rosetta.net/catalogPIP
UDDI en action : 1. C.FerrandNet.com 2. 4. 3. Enregistrement UDDI JP Fleurs crée un site web 2. Les clients et les entreprises découvrent JP Fleurs et font affaire avec Jean-Pierre 4. Les Marketplaces et les moteurs de recherche émettent des requêtes sur les fleuristes et se connectent à ses services 3.
UDDI Serviced’enregistrement UDDI et SOAP Nœud d’enreg. UDDI Utilisateur Requête SOAP UDDI Serveur HTTP Processeur SOAP Réponse SOAP UDDI UDDI Serviced’enregistrement Répertoire B2B Créer, Voir, Mettre à jour, Supprimer des enregistrements Se connecter à UDDI : IBM vient de rendre public le code source d ’UDDI pour java (janvier 2001). Notée UDDI4J, cette technologie permet aux applications e-buisness de communiquer avec le répertoire BtoB d ’UDDI. Disponible au téléchrgement depuis le site de ressources en ligne pour les développeurs, developerWorks, le code d ’UDDI4J permet de développer une application java qui pourra rechercher et publier des services d ’un annuaire UDDI. Indépendant de l’implémentation (?)
J ’ai essayé ! http://uddi.microsoft.com/ http://uddi.microsoft.com Dans la présentation originelle, des copies d ’écran montraient combien les réalisations présentées sur le site de référence étaient peu évoluées. Le projet, au début 2001 semblait en effet en être au niveau du maquettage plus qu’autre chose… Essayez vous-même. http://uddi.microsoft.com/
Conclusion UDDI n’est pas une invention géniale née de rien. La maîtrise d’un annuaire professionnel est une perspective plus qu’alléchante si l’on considère la puissance financière des leaders de ce marché en Europe. En France, ces concurrents “venus d’Internet” chasseraient sur les terres des Pages Jaunes françaises de France Télécom (Wanadoo SA), ou du norvégien Télénor, détenteur, entre autres de l’annuaire Soleil. Le enjeux financiers sont énormes : SEAT Pagine Gialle, par exemple, a déboursé plusieurs miliards de francs en investissements dans Cabestan, Consodata et Mondus (annuaires europages, Thomson en Grande-Bretagne, Telegate en Allemagne, Kompass en Italie, Eurédit…) Le groupe d’édition VNU (108 annuaires dont Gouden Gisden, Golden Pages, Pages d’Or, Páginas Amarelas…) s’est rendu propriétaire depuis juillet 2000 du groupe de publication Ziff Davis Publishing, contre la somme de 650 millions de dollars.