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Transcription de la présentation:

Pour l’APAMM, le SG. Dr AMIRECHE Pour l’APAMM, le SG. Dr AMIRECHE ENQUÊTE APAMM-UMMTO 2013

Argumentaire à l’enquête Les mutations sociales qui accompagnent notre époque charrient dans leur sillage une multiplication des conduites à risques et des comportements « atypiques », micro et méso révélateurs d’une crise systémique, chez les jeunes, à l’instar: de la prévalence des tentatives de suicide et du suicide plus élevés chez les jeunes, de la violence physique et verbale, de la délinquance, la toxicomanie, de l’émigration clandestine engendrée par l’illusion d’un ailleurs prometteur, des nouvelles formes d’expression des malaises collectifs, de l’appétence à l’interdit, l’engouement à l’informel et l’attrait du gain facile, du vol en tout genre, …

Argumentaire à l’enquête Sans nous appesantir sur le débat relatif aux champs que recouvrent les concepts de santé mentale et de socialisation, nous entrevoyons dans leur maniement une dialectique et une articulation allant d’une confluence au conflit. Mais ces deux champs ont constitué le fil conducteur d’une enquête sociale rendue nécessaire pour une clairvoyance devenue le préalable à toute réflexion et perspective ou toute action avisée au niveau psychosocial et sociopolitique à concevoir au profit du future.

Argumentaire à l’enquête Aussi, l’APAMM « Yasmine » a envisagé la réalisation d’une enquête sur la santé mentale et la socialisation de la jeunesse, ciblant la wilaya de Tizi-Ouzou, avec pour but d’évaluer la situation concrète de la population juvénile. Après des difficultés de mise en œuvre, l’enquête fut réalisée grâce à des étudiants que nous avons eu en enseignement à la faculté des sciences sociales et humaines de l’université Mouloud MAMMERI. Cette faculté a participé en tant que partenaire institutionnel à l’enquête qui a été publiée au cours du 1 er FORUM de psychiatrie sociale (26 juin 2014 à Tizi-Ouzou). Nous avons adopté un choix aléatoire dans le choix des sites répondant aux lieux de résidence des enquêteurs, lieux que nous ignorions, par le fait que seul le désir d’y participer a opéré dan l’engagement des étudiants enquêteurs.

ENQUÊTE APAMM-UMMTO 2013 Echantillonnage Etude Cetaf-CNML Notre enquête Ages 14 à 35 ans12 à 25 ans Taille Population de référence Environ 60 millions d’âmes d’âmes Rapport 1 pour pour 2222 Population des mêmes âges ? Le sexe féminin 763 = 56,9%234 = 46,5% Le sexe masculin 579 = 43,1 %270 = 53,5 % Sites d’enquête 43 villes26 communes Pour consulter le document complet de l’enquête française: ( *) _RE_SAME.pdf Ou: sante-mentale-jeunes-en-insertion-dec-09.pdf

ENQUÊTE APAMM-UMMTO 2013 En fonction des âges : la tranche d’âge de la population d’enquête se situe entre 12 et 25 ans. Des âges actuellement lisières entre une puberté quasi normale et une maturité supposée. 1.La population de la wilaya dans cette tranche d’âge s’élève à près de habitants. Le rapport global de notre échantillon est de 0,00152 (soit 152 pour habitants ou environ 1 ½ pour 1000). 2.La répartition en fonction du sexe : la répartition des populations des deux sexes dans la population globale est faite d’une quasi-parité Dans notre échantillon nous avons recensé 269 garçons et 235 filles soit respectivement 53,5 % et 46,5%. En fonction des âges : la tranche d’âge de la population d’enquête se situe entre 12 et 25 ans. Des âges actuellement lisières entre une puberté quasi normale et une maturité supposée. 1.La population de la wilaya dans cette tranche d’âge s’élève à près de habitants. Le rapport global de notre échantillon est de 0,00152 (soit 152 pour habitants ou environ 1 ½ pour 1000). 2.La répartition en fonction du sexe : la répartition des populations des deux sexes dans la population globale est faite d’une quasi-parité Dans notre échantillon nous avons recensé 269 garçons et 235 filles soit respectivement 53,5 % et 46,5%.

Le suicide est une conduite pathologique dont la valeur sémiologique est certes inhérente à chaque suicidant mais dont le pouvoir de mobilisation et de déstabilisation social est le plus puissant contre lequel aucune société, aucune philosophie, aucune religion, aucune science ni aucune politique ne peut se prévaloir d’une totale capacité d’en enrayer la survenue. La réalité du suicide en Algérie est assez mal connue et nous avons l’impression d’en découvrir l’existence depuis que les médias ont pu en parler ! La société traditionnelle ne pouvant aborder une telle conduite que du point de vue du tabou, elle secrète et interprète de diverses manières le suicide. Il n’y a pas eu beaucoup d’études pour avoir une vision exacte de l’ampleur du problème, celle qui sont réalisées le sont dans des situations réduites de population à risque (populations de malades hospitalisés ou non) et celles qui concernent les morts par suicide (encore que certaines des morts par suicide ne sont pas déclarées comme telles (tabou) ou sont maquillées (certains accidents…).

Cependant, en matière de suicide, il semble selon différentes sources statistiques que son incidence annuelle avoisine les 04 à 06 pour habitants à l’échelle de notre wilaya ; et se situerait vraisemblablement dans cet intervalle à l’échelle nationale. Afin de contextualiser l’affaire, Il faut savoir que dans le monde, Chaque année, près d’un million de personnes décèdent en mettant fin à leurs jours, soit un taux de mortalité «mondial» de 16 pour , ou un décès toutes les 40 secondes. Il n’y a pas beaucoup de fléaux qui égalent l’hécatombe due au suicide. Au cours des 45 dernières années, les taux de suicide ont augmenté de 60% à l’échelle mondiale. Le suicide figure parmi les trois principales causes de décès chez les personnes âgées de 15 à 44 ans dans certains pays, et est la deuxième cause de décès dans le groupe d’âge des ans; ces chiffres ne tiennent pas compte des tentatives de suicide qui sont près de 20 fois plus fréquentes que le suicide ayant entrainé la mort Suicide et adolescence : acquis épidémiologiques, Marie Choquet. Directeur de Recherche, INSERM, U. 472.

LES TENTATIVES DE SUICIDE QUELQUES DONNEES Il n'existe, actuellement, dans aucun pays, des enquêtes systématiques sur ce sujet. Il est donc difficile de conclure à l'extension du phénomène. Une enquête hospitalière initiée par l'Organisation Mondiale de la Santé dans 16 villes d'Europe (dont deux françaises), a montré que parmi les ans, le taux masculin dépasse 300/ en Finlande, au Royaume-Uni et dans une des villes françaises et le taux féminin, 600/ en France et Finlande), le point culminant se situant entre 25 et 44 ans pour les hommes et entre 15 et 24 ans pour les femmes. En quatre ans, l'incidence a diminué en moyenne de 18 % pour les garçons et de 11 % pour les filles entre 15 et 24 ans, sauf en France, où l'on observe une augmentation respective de 20 % et 31 %.

Pour la comparaison, nous citerons aussi ces quelques résultats d’enquêtes sociales en France et aux Etat Unis concernant les T.S: Enquête Santé Mentale en Population Générale (CC OMS, 2003) : 9 % de femmes et 6 % d’hommes ont fait une T.S (âges supérieurs à 18 ans et la moyenne est de 8 % en France) : Baromètre santé de l’INPES France, en 2000, retrouve chez les plus de 12 ans : 8 % de T.S chez les femmes et 3 % chez les hommes ; Enquête Cetaf-CNML 2009 retrouve des antécédents de T.S chez 8 à 12 % des hommes et 15 à 17% de femmes. 1994, M. Choquet et S. Ledoux : 6,5 % dont 8% de filles et 5 % de garçons et 1,3% des adolescents questionnés ont été hospitalisés pour cette raison en France. M. Gould et coll. en 2003, R.E Roberts et coll. en 1998 ; L. Wichstrom, 2000 ont retrouvé des taux de 3,3% de garçons et 8,3% de filles qui ont fait des T.S aux Etats Unis. L’enquête US Youth Risk Behavior Survey retrouve un taux de 8,8% de T.S dont 2,6 % par ingestion médicamenteuses graves (J.A Grunbaum et coll., 2002).

SELON LE SEXE, nous avons retrouvé: 2,2 % de Garçons à avoir fait une T.S contre 3 % de filles à avoir fait une T.S. Les pourcentages sont sensiblement proches et la différence ne semble pas significative. CONCERNANT LES PENSÉES SUICIDAIRES, on retrouve un effectif féminin de 9,6% et un effectif masculin de 7% du total des enquêtés, le tout est égal à 16,6 %. DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés)

Age et conduite suicidaire Oui, j'ai déjà fait une ou des TS Oui, j'ai eu envie de mourir mais pas de TS Oui, j'y pense malgré moi Oui, mais je veux vivre Non, jamaisTotal N%N%N%N%N%N% 12 à 15 ans 40, ,45811,66913,8 16 à 18 ans 20,430,671,4163,210420,813226,4 19 à 25 ans ,8214, Total 265,2132,6316,2397,839278,

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés) Antécédents psychiatriques Oui, j'ai déjà fait une ou des TS Oui, j'ai eu envie de mourir mais pas de TS Oui, j'y pense malgré moi Oui, mais je veux vivre Non, jamaisTotal N%N%N%N%N%N% Oui 10,2010,20020,430,671,4 NON ,4316,2374,438877,649378,6 Total 265,2132,6316,2394,839178,

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés) Moyen des TS Nombre% Valide% cumulé Pas de TS 47393,897,3 Avec des médicaments 71,4 98,8 Phlébotomie 10,2 99,0 Pendaison 10,2 99,2 Eau de javel 10,2 99,4 Défenestration 10,2 99,6 Automutilation au couteau 20,4 100,0 Total 48696,4100,0

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés) FUGUES T.S Oui, j'ai déjà fait une ou des TS Oui, j'ai eu envie de mourir mais pas de TS Oui, j'y pense malgré moi Oui, mais je veux vivre Non, jamaisTotal N%N%N%N%N%N% Oui, j’ai fugué 13 2,6 2 0,42 30,6112,2316,2 Oui, j'ai eu envie de fuguer mais je ne le ferai pas 4 0,8 3 0,60 020,430,6122,4 Oui, j'y pense malgré moi 3 0,6 2 0, ,6265,26412,8 Non, jamais ,214 2, ,439178,2 Total ,631 6,2387,639178,249999,8

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés)

TOTAL QUALITE DE VIE Oui, j'ai déjà fait une ou des TS Oui, j'ai eu envie de mourir mais pas de TS Oui, j'y pense malgré moi Oui, mais je veux vivre Non, jamaisTotal N%N%N%N%N%N% 10 à , ,671,4 20 à ,840,8132,6163,259 11,610120,2 30 à ,291, ,829959,8 40 à ,80020, ,2 9418,8 Total 26 5,2132,6316,2 397,839278,

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés)

Ce dernier fait peut être rapproché de la concordance retrouvée en croisant les donnée d’une autre variable (pleurer sur son sort), qui a montré une concordance de 20/26 qui pleurent souvent voir toujours sur leur sort et qui évoquerait une tendance dépressive de leur humeur. Pour les cliniciens, ces états sont aussi fréquents en population générale (environ 20%) et sont autant pourvoyeurs d’une mésestime de soi que de conduites suicidaires. Par ailleurs, 52 jeunes parmi les 83 qui ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires, quelque soit leur désir ou non de mourir, ont aussi déclaré avoir souvent, voire toujours, pleuré sur leur sort ; soit près de 63 %. Ils représentent 10,2% de l’échantillon total.

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés)

– Parmi les jeunes ayant fait des T.S, nous retrouvons 7 chômeurs et 7 sont en formation. – Un seul jeune de notre cohorte qui a fait une T.S a déclaré une conduite toxicomaniaque ; la comorbidité suicide-toxicomanie est théoriquement plus importante. 21/26 n’ont jamais été initiés au cannabis, 4 garçons ayant fait une T.S ont été initiés au cannabis et un seul est toujours consommateur. Aucune fille. Pour la consommation d’alcool et parmi ceux qui ont fait une T.S, 16 jeunes ne l’ont jamais goutté dont 12 filles, 1 fille en a déjà goutté, 3 garçons sont consommateurs occasionnels, 1 fille a été consommatrice et 5 garçons sont consommateurs réguliers.

DES RELATIONS SIGNIFICATIVES (Tableaux croisés)