Le très sérieux et très célèbre écrivain Boris Vian a écrit ce poème… pas sérieux du tout ! Que mes jeunes amis fassent attention : le français y est quelque peu déformé, les mots quelque peu inventés !!!! Ce n’est pas un exemple à suivre..
Sur un vieux toit en zingue Voulez-vous danser avec môa, ma Minette ? Sur un vieux toit en zingue Y avait des pussy-cats
Qui dansaient comme des dingues en f’sant du bruit avec leurs pattes. Ouf ! On a failli être en retard ! Qui dansaient comme des dingues en f’sant du bruit avec leurs pattes.
Alertés, les voisingues s’écriaient : ça n’a rien de bath ! Non mais ! C ’est fini, ce raffut ? Je vais lâcher mon chien, moi ! Alertés, les voisingues s’écriaient : ça n’a rien de bath !
Y a d’quoi dev’nir sourdingues ! On peut plus travailler ses maths ! » Ah la la ! J’irai bien danser, moi aussi ! Cette professeur est si sévère... Y a d’quoi dev’nir sourdingues ! On peut plus travailler ses maths ! »
Le matou du marchand d’volailles, une sardine en bandoulière, Puisque vous avez mangé ma sardine, donnez-moi donc votre fleur ! Le matou du marchand d’volailles, une sardine en bandoulière, avait enlacé par la taille la chatte de la cuisinière.
Chacun faisait du gringue à la siamoise de l ’épicier. Il me casse les pattes, celui-la ! Il me prend pour qui ?... Chacun faisait du gringue à la siamoise de l ’épicier.
C’était un vrai dancingue, à tout l’monde ils cassaient les pieds ! Mais enfin, chat mal léché, allez-vous me laisser tranquille ? C’était un vrai dancingue, à tout l’monde ils cassaient les pieds !
Au bout d’une demi-plombe, écœurés par ce raffut, Aïe ! Aïe ! Aïe! Quel gâchis ! Et inutile, comme toujours ! Au bout d’une demi-plombe, écœurés par ce raffut, les flics s’amènent en trombe en faisant tourner leurs massues.
Les ardoises volent en éclats. On aurait cru des bombes, J’espère qu’ils sont tous partis… C’est pire qu’à la guerre !!! Et c’est une hécatombe ! Les ardoises volent en éclats. On aurait cru des bombes, mais… y avait déjà plus de chats !
Réfugiés au fond d’une cave, les pussy-cats, pas dégonflés, Buvons à la santé de ces pauvres agents qui n’ont plus trouvé un seul chat à matraquer ! Santé ! Réfugiés au fond d’une cave, les pussy-cats, pas dégonflés, sirotant d’l’alcool de betteraves, s’étaient remis à gambiller !
Toute la nuit ils dansèrent en usant des kilos d’savates Voulez-vous venir danser, ma petite chatte ? Oh non, mon minou, j’ai trop mal aux pattes ! Toute la nuit ils dansèrent en usant des kilos d’savates
Pour leur anniversaire, Ah ! C ’est beau, la jeunesse ! Moi, de les voir danser ainsi, ça m’épuise !!! Pour leur anniversaire, la Java des Pussy-cats !
Poème : Boris Vian Musique : Rossini - Le duo des chats Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/