Eaux souterraines - PA5 (anct P08) Séminaire de clôture Malines - 24 octobre 2006 Eaux souterraines - PA5 (anct P08) Philippe Meus Direction générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement (DGRNE)
Etat d’avancement de la mise en œuvre de la DCE en matière d’eau souterraine CARACTERISATION INITIALE Évaluation des risques de non-atteinte des objectifs (état des lieux) REPORTING WISE CARACTERISATION DETAILLEE Révisions éventuelles fonction des connaissances et des critères (Directive-fille) Conception des réseaux Contrôles de surveillance de l’état chimique SURVEILLANCE (MONITORING) Contrôles opérationnels de l’état chimique Surveillance de l’état quantitatif PLAN DE GESTION ET PROGRAMME DES MESURES Programme de mesures, questions importantes et projet de plan de gestion soumis au public
Conclusions essentielles de l’étape de caractérisation Grande variété géologique, hydrogéologique, des réseaux, ainsi que surtout des approches utilisées Premières évaluations des risques peu comparables entre les partenaires Nécessité d’une meilleure harmonisation pour évaluer l’état des masses d ’eau à aquifères transfrontaliers mais: Couverture hétérogène des connaissances des aquifères plutôt liée à l’exploitation de la ressource que du fait de préoccupations environnementales Réseaux représentatifs à peine en cours d’élaboration Critères de densité des réseaux et d’évaluation des états chimique et quantitatif trop imprécis
Programmes de surveillance pour les eaux souterraines Article 8: réseaux de surveillance chimique et quantitatif à rendre opérationnels pour fin 2006; réseau quantitatif -> adapté à l’évaluation de l’état quantitatif, lui-même défini selon un équilibre entre la ressource et les prélèvements -> dépend du fonctionnement de chaque aquifère (réponse des systèmes) réseau chimique à deux composantes: contrôles de surveillance (validation du risque, tendances) contrôles opérationnels (qualifier l ’état des MESO à risque, scruter les tendances et vérifier l’effet des mesures) + surveillance des zones protégées
Les obstacles majeurs pour une mise en œuvre coordonnée dans le DHI -> le classement à risque et le choix des paramètres (et leurs seuils) ne peuvent être que provisoires et arbitraires -> évolution actuelle des réseaux plutôt individuelle en fonction des philosophies respectives (éch. 2006) complexité des réseaux dans le passé réseaux orientés vers l’exploitation de la ressource nécessité d’ouvrages (piézomètres, puits d’exploitation) la représentativité spatiale doit être volumique! évaluation des flux à travers les frontières ? impacts à grande échelle au-delà des frontières ?
Méthode de travail au sein du PA5 partage des informations sur l’évolution des programmes de surveillance nationaux partage des connaissances hydrogéologiques et synthèse de l’évolution des réseaux pour 3 aquifères transfrontaliers pilotes (8 MESO) échanges bilatéraux et trilatéraux relatifs à ces 3 aquifères pilotes (ex. piézométrie de la nappe des calcaires carbonifères) réflexions sur l’adaptabilité des réseaux transfrontaliers
Aquifères transfrontaliers pilotes Sables de l’Oligocène Sables du Bruxellien Calcaires du Carbonifère
Aquifère des sables de l’Oligocène Flandre + Pays-Bas classé non à risque en Flandre et à risque quantitatif aux Pays-Bas contextes hydrogéologiques et d’exploitation différents synthèse des données en cours en bilatéral
Aquifère des sables du Bruxellien Bruxelles + Flandre + Wallonie classé à risque chimique nitrates chez les 3 partenaires existence de zones protégées (zones vulnérables) synthèse des données en cours en trilatéral
Les calcaires du Carbonifère: un réservoir à apprivoiser…
Aquifère des calcaires carbonifères Flandre + France + Wallonie classé à risque quantitatif chez les 3 partenaires mesures déjà prises individuellement ou en bilatéral réflexion trilatérale dans le cadre de la CIE depuis 2005 -> étude de faisabilité d’un modèle d’écoulement sur l’ensemble de l’aquifère colloque de Tournai (février 2007) actualisation de la piézométrie
Carte piézométrique de la nappe des calcaires carbonifères - octobre 2006
Réseau de surveillance - état quantitatif
Réseau de surveillance - état chimique
Conclusions Les réseaux sont « coordonnables » sur le plan des mesures qui y sont pratiquées mais du point de vue « physique » ils ne pourront être indéfiniment, ni uniformément, densifiés Attention à une coordination « à deux vitesses » qui verrait les réseaux bien coordonnés, mais l’exploitation des données réalisée de manière trop individuelle! Le manque de critères des états, tant quantitatif que chimique, reste crucial, principalement pour ce qui concerne les échanges entre les masses d’eau au travers des frontières Les initiatives bi ou tri-latérales s’avèrent très porteuses, vu les spécificités de l’hydrogéologie