ACTUALITES VIH 2012 FMC octobre 2012.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Développement d’un médicament
Advertisements

INFECTION HIV ET GROSSESSE
Prise en charge du patient infecté par le VIH
Antagonistes du co-récepteur CCR5 : Efficacité et tolérance
TARV: indications, schémas de traitement et effets secondaires
Epidémiologie de l’infection par le VIH dans les Alpes-Maritimes
Dr Mattéo VASSALLO, service d'Infectiologie, CHU de Nice
Dr Mattéo VASSALLO, service d'Infectiologie, CHU de Nice
Sélection des Médicaments pour la Prise en Charge des PVVIH/SIDA Dr Vincent Habiyambere, OMS/AMDS Accra, Ghana, Janvier 2006.
Point de vue du clinicien
Service de Microbiologie
Algorithme de prise en charge
Aspects virologiques de l’infection à VIH
L’échec thérapeutique
Effets secondaires du traitement aux Antirétroviraux
Introduction: données épidémiologiques, virologiques et dépistage
Effets secondaires des antirétroviraux
COREVIH Auvergne-Loire
VIH et Procréation C Jacomet 2011
Algorithme de prise en charge
Journées d’accueil des patients
Prise en charge du VIH en médecine de ville et nouvelles recommandations sur le dépistage Professeur Th. MAY.
Dans la vie d’un biologiste
HEPATITE C LA PRATIQUE EN VILLE.
SUIVI DES CO-MORBIDITES CHEZ LES PATIENTS INFECTES PAR LE VIH
Réflexion sur la PREP Où en est-on en France?
OBSERVANCE THERAPEUTIQUE
1 Prise en charge du nouveau-né Principales évolutions des recommandations françaises 2006.
T.M.E : actuellement Lattitude recommandée aboutit à : - transmission faible - doute toxicité des nucléosidiques (AZT, 3TC) Peut-on mieux faire (efficacité,
Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH. Rapport Yeni Groupe « Infection par le VIH et procréation » Sous la.
Situations particulières: co-infections VHB et tuberculose femmes enceintes Dr Karine Lacombe.
PROFESSEURE SINATAKOULLA-SHIRO FMSB/UY1 ET CONSULTANTE, SERVICE DE MALADIES INFECTIEUSES, HÔPITAL CENTRAL DE YAOUNDÉ Le Bon Usage des Antirétroviraux en.
Accidents d’exposition aux liquides biologiques
Co-infection tuberculose et VIH
Suivi des nouveaux nés de mère VIH + à Strasbourg
Dépistage de l’hépatite C
Le suivi des patients … … à la loupe
TRANSMISSION ET PREVENTION DE L’INFECTION A VIH/SIDA
Diversité moléculaire des souches VIH-1 du groupe O et prise en charge thérapeutique au Cameroun Essai DYNA M-O ANRS
Rapport « Delfraissy » 2004 Les points forts Les recommandations.
Etat des lieux et recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus 10ème journée nationale de l’Association Française pour la Contraception.
L’infection VIH en 2014 JM Chennebault 18 février 2014.
Le traitement antirétroviral
Surveillance avant traitement ARV. Bilan initial Clinique Contexte de vie: familial, statut virologique partenaire, désir denfant, vie professionnelle,
Contexte Près de 70 millions de personnes sont ou ont été infectées depuis le début de lépidémie 1 seul cas de guérison documenté chez un adulte : le patient.
Lhépatite C en médecine générale Morris Sherman, M.B., B. Ch., Ph. D., FRCP(C) Université de Toronto Janvier 2013.
Infection par le VIH DU d’addictologie – Janvier 2014
1 S Matheron TRT5 24 mars 2006 Prise en charge tardive Quels sont les traitements et le suivi médical recommandés ? S Matheron Hôpital Bichat-Claude Bernard.
Les principes du traitement
élaboré par : hejer aloui
Traitement de 2ème ligne
La Lettre de l’Infectiologue Options recommandées pour l'initiation d'un premier traitement antirétroviral 2 INTI + 1 INNTI SFLS 2014 – D'après Hoen B.
JOURNEE TRT-5 Vendredi 1er avril 2005 Diabète et VIH Dr D. ZUCMAN –Réseau ville hôpital Val de Seine, Hôpital Foch (Suresnes)
Chapitre 12 : Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux
Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1
Transmission Mère-Enfant du VIH C
EPIDEMIOLOGIE Dr Anne Marie Py Médecin coordinateur de rezopau
AJANA/ SUMIV 2014 Accidents d’exposition aux virus VIH, hépatites B et C ….. Recommandations Morlat 09/2013.
DONNEES MEDICO-EPIDEMIOLOGIQUES DU COREVIH Bretagne Département Finistère 2013 TEC : Jean-Charles DUTHE.
Switch pour EVG/c/FTC/TDF  Etude STRATEGY-PI  Etude STRATEGY-NNRTI.
Monogest : une stratégie de PTME sans aucun analogue nucléosidique
COREVIH Bretagne – 18 décembre Un an après, quel impact des recommandations d’experts 2013 sur nos pratiques de soins ? Pr Séverine ANSART, Maladies.
Comparaison INNTI vs IP/r  EFV vs LPV/r vs EFV + LPV/r –A5142 –Etude mexicaine  NVP vs ATV/r –ARTEN  EFV vs ATV/r –A5202.
Comparaison des inhibiteurs d’intégrase vs IP  FLAMINGO  GS
Le contexte Cours pour les internes du service – Mai 2015 – Dr Cédric Arvieux.
Dr Cédric Arvieux – CHU de Rennes
SFLS : Vème Congrès National
Switch pour LPV/r + 3TC  Etude OLE. LPV/r bid + 3TC ou FTC qd + INTI n = 127 n = 123 LPV/r bid + 3TC/FTC qd  Schéma de l’étude Randomisation* 1 : 1.
Les points forts pts VIH contaminations/an (50% d’Afrique) 65% succès thérapeutique Pas ttt intermittent EI : lipodystrophie, risque cardio-vasc.
SCHEMAS SIMPLIFIES DE TRAITEMENT PAR ARV CHEZ L’ADULTE BURUNDI DIU juin 2014 Pr. Théodore NIYONGABO.
Transcription de la présentation:

ACTUALITES VIH 2012 FMC octobre 2012

DES MOTS Changer Avant Collatéraux Mort Cancer Dépistage Bilans Trithérapie Bébé Cerveau Age Échec Demain Cœur Après Qui hépatites Vie Combien Début Rapport Avec Risque Interactions

Combien Combien de personnes infectées ? 150.000 dont 50.000 non dépistés 7000 à 8000 nouvelles découvertes par an

Qui Épidémiologie des nouvelles contaminations : Augmentation des contaminations dans la population homosexuelle 50% des personnes dépistées ont moins de 350 CD4

Dépistage Très/trop longtemps ciblé Un dépistage large doit être proposé indépendamment des traditionnels facteurs de risque.

Risque Persistance de prise de risque : → Incidence des IST → population homosexuelle (patients jeunes en rupture) → précarité → probablement moins dans la population toxicomane;

Avant Prévention : → classique et individuelle : préservatif, abstinence ....  Traitement médicamenteux pré exposition → collective : baisse du risque de transmission lié à un nombre important de personnes avec une charge virale indétectable

Avant Prévention : → couple sérodiscordant, charge virale indétectable et préservatif Que dire ???

Après le risque Prophylaxie anti-vih post-exposition en résumé : 48 h maxi après le risque Traitement selon risque: patient source, type d’accident TRUVADA 1/j + KALETRA 2x2/j Pour 1 mois Suivi bio selon les situations mais situations souvent floues, observance médiocre et perdus de vue innombrables

Diagnostic Sérologie ELISA de dernière génération qui détecte les Ac anti vih 1 et 2 couplé à une recherche d’AgP24, puis si positif une confirmation par Western-Blott. En cas de doute sur primo infection : charge virale VIH

Test Diagnostic Rapide Technique de dépistage qui donne un résultat en quelques minutes Utilisation dans un contexte permettant une prise en charge ultérieure

Bilans Evaluation : → Nombre T4 = capacité de défense → charge virale = efficacité du traitement antirétroviral Adaptation du traitement : → génotype de résistance, typage CCR5, → dosages pharmacologiques → typage hla B5701 ( allergie ziagen) Suivi des toxicités et comorbidités : → hémogramme, bilan hépatique, rénal, lipidique, suivi sérologiques …

Début Quand débuter un traitement: → selon le taux de T4 → selon le contexte → selon l'avis du patient Consensus sur le début du traitement et le traitement de départ :rapport YENI 2010,recommandations européennes (EACS)…

Début Schématiquement : moins de 350 T4 = traitement non discutable entre 350 et 500 T4 = indication sauf si patient non prêt plus de 500 T4 : si cv haute, si T4 en baisse rapide, si âge, si co- infection, si désir de réduction du risque de transmission.

Trithérapie Choix en première intention : → efficace → préservation des futures options → possibilité de simplification → coût ( encore tabou)

Les classes thérapeutiques Inhibiteurs de la Transcriptase Inverse Inhibiteurs de Protéase Inhibiteurs de l’Intégrase Inhibiteurs d’entrée

Un petit rappel

Inhibiteurs de la transcriptase inverse Nucléosidiques Retrovir (AZT), Videx (DDI), Zerit (D4T), Epivir (3TC),Ziagen (ABC), Emtriva (FTC) Non Nucléosidiques Viramune (Névirapine), Sustiva (Efavirenz) , Etravirine (Intelence), Edurant (rilpivirine) Nucléotidique Viread (TDF) Les associations Combivir (AZT+3TC), Trizivir (AZT+3TC+ABC), Kivexa (ABC+3TC), Truvada (TDF+FTC), Atripla (Sustiva+Emtriva+Viread), Eviplera (Emtriva+viread+rilpivirine)

Inhibiteurs de la protéase IP boostés KALETRA (Lopinavir) TELZIR (Fosamprenavir) REYATAZ (Atazanavir) APTIVUS (Tipranavir) PREZISTA (Darunavir)

Inhibiteur d’intégrase Isentress (Raltégravir)

Inhibiteurs d’entrée Inhibiteur de Fusion : Fuzeon (T20) Antagonistes des co-récepteurs (anti-CCR5) : Celsentri (maraviroc)

Avec De manière classique : 1 combo de INTI ( TRUVADA ou KIVEXA) PLUS 1 INNTI ( SUSTIVA) ou un IP ( REYATAZ ou PREZISTA ou KALETRA) ou un Inhibiteur de l’intégrase (ISENTRESS)

Interactions Contraceptifs oraux Rifampicine, Rifabutine Méthadone, Buprénorphine Pimozide(Orap) , dérivés de l’ergot de seigle, Quinine Simvastatine, Atorvastatine IPP et Atazanavir, rilpivirine,

Échec Problème majeur du clinicien mais de plus en plus rare Aide à la décision avec génotype Problématique des échecs avec charge virale basse Echec souvent lié à une observance médiocre.

Changer Des motifs de changement : Echec Intolérance Simplification Arrêt des molécules obsolètes Un question reste : changer une équipe qui gagne ?

Age Un constat : la population traité prend de l’âge Avec une prise d’âge qui semble plus rapide L’age aggrave les co- morbidités ( vasculaire …)

Coeur Soucis majeur : cœur et vaiseaux Liée directement à l’infection et majoré par les habitudes de vie ( tabac, alcool, malnutrition, stress…) Rôle non négligeable en plus des thérapeutique ( dyslipidémies)  Actions correctives surtout comportementales

Cerveau Mise en évidence de troubles neurocognitifs fréquents Physiopathologie probablement pluri-factorielle Évaluation complexe Pas de solutions préventives ou correctives validées

COllatéraux Ne pas oublier le problème des lyspodystrophies Mise en évidence d’une atteinte rénale, osseuse, cutanée …. Responsabilité conjointe du virus et des thérapeutiques

HEPATITES Co-infection VIH-VHC fréquente réponse au traitement un peu plus faible Trithérapie vih + trithérapie vhc ???? Faire venir les patients vers la prise en charge de l’hépatite.

Cancer Augmentation nette du risque de cancer indépendamment des facteurs de risques habituels Tumeur de natures diverse et plus uniquement les pathologie lymphomateuses Trithérapie + chimiothérapie ! Pronostic sombre

Bébé Réduction des risques : Mère vih + : trithérapie + traitement du bébé : risque très faible Père vih+ : procédure de décontamination du sperme : risque nul, procédure assez lourde ( 1 centre pour paca)

mort Mortalité qui reste supérieure au reste de la population Moins souvent liées au traditionnelles affections opportunistes Hépatites, cancer, infarctus … Mais la menace est dans les esprits dès le diagnostic

Vie Qualité de vie : La mémoire de la contamination Traitement lourd Regard des autres Avenir ?? Sexualité Le social souvent difficile solitude Tout ceci n’a pas vraiment changé malgré les années et les progrès médicaux

Demain Probablement des traitement encore plus simples et une meilleure connaissance de la maladie Mais effet de l’âge Toxicité à long terme Coût de la prise en charge Dégradation sociale