FOIRE – ATELIER INNOVATION AGRICOLE EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE Certification et commercialisation des semences AOPP, Mali l’Initiative pour le Repérage et le Partage des Innovations – IRPI (FIDA, CTA, FRAO, ROPPA, UNIFEM)
1. Introduction et contexte Mise en œuvre de la certification des semences produites et commercialisées par les producteurs, depuis 2005. 10 types de cultures sont concernées: exemples: riz, sorgho, mil, niébé, maïs, Gombo, arachide, etc.
2. En quoi consiste la certification? Quelle innovation? Achat des semences auprès du laboratoire national des semences (LABOSEM) - possibilité d’avoir un crédit auprès d’une banque (BMS); Contrôle de la qualité en 3 étapes: Contrôle du semis (écartement, etc), propreté du champ par un agent agricole de l’Etat; Contrôle de l’état des cultures (mauvaise herbes, autres association, etc) en cours de croissance par un agent agricole de l’Etat; Contrôle des récoltes par les paysans animateurs de l’AOPP. Certification finale par le LABOSEM – Bamako après contrôle du taux de germination, pureté variétale, etc..
3. commercialisation Les semences sont commandées à l’avance. Pas de problème de demande. Le transport des semences vers LABOSEM est encadré par les paysans animateurs de l’AOPP. Les producteurs de semences se sont organisés en coopératives. Mais difficultés de commercialisation des semences de Gombo au départ avec des sachets de 1000 grammes pour 2500 CFA. L’utilisation des sachets de 100 g pour 250 CFA a permis de régler le problème de commercialisation.
4. Leçons et impacts Les Semences certifiés sont fortement appréciées par les producteurs. Les producteurs n’ont pas eu des difficultés à comprendre l’intérêt d’acheter à chaque campagne les semences. Les rendements sont de 3 à 4 fois plus élevés que les semences non certifiées. Le coût des semences certifiées est de 50% plus élevé que celles non certifiées. Entre 2005 et 2008, la superficie de production de semence certifiée est passée de 150 ha à près de 250 ha Après cette phase de test dans la zone de Ségou, il est prévu d’étendre l’expérience dans d’autres zones du pays. Les difficultés sont: (i) les charges élevées pour payer l’utilisation des agents de l’Etat; (ii) le frais à payer au LABOSEM
Merci de votre attention l’Initiative pour le Repérage et le Partage des Innovations – IRPI FIDA, CTA, FRAO, ROPPA, UNIFEM