Emilie Gay, Didier Calavas, Eric Morignat

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Emilie Gay, Didier Calavas, Eric Morignat
Transcription de la présentation:

Emilie Gay, Didier Calavas, Eric Morignat Réseau Français pour la Santé Animale Maisons-Alfort, 18/03/2010 Réunion d’information et d’échanges sur la restitution des résultats de la recherche opérationnelle FCO en France Typologie des signes cliniques de la FCO de type 8 chez les bovins et ovins : Analyse des données recueillies lors de suspicion clinique en 2007 dans la département de la Meuse Emilie Gay, Didier Calavas, Eric Morignat AFSSA Lyon

Signes cliniques forme classique « à dire d’experts » Introduction Signes généraux : forte fièvre, amaigrissement, dépression Congestion et œdème, voire ulcération ou cyanose, des muqueuses buccales et de la langue → œdème de la face Jetage et ptyalisme → catarrhe Inflammation des espaces interdigités → boiteries Avortements et mortinatalité Complications pulmonaires possibles Morts en 8-10j ou guérison lente avec séquelles

Le contexte français Introduction Arrivée de la FCO-8 en 2006 dans le nord-ouest de l’Europe dans des populations totalement indemnes, France 2006 et 2007 Manifestations cliniques et épidémiologie de l’épizootie européenne visiblement très différentes de ce qui était décrit auparavant : formes cliniques chez les bovins, mortalité plus faible, signes cliniques un peu différents (œdème et ulcération nasale, peu d’atteinte de la langue, œdème et érythème des mamelles) Peu d’études quantitatives sur la fréquence des signes cliniques

La FCO-8 dans la Meuse en 2007 Introduction 1576 cheptels contrôlés (suspicions cliniques ou analyse sérologique lors mouvements d’animaux) : 1319 bovins 160 ovins 97 mixtes bovins ovins Au niveau élevage : 98% positifs (au moins un animal positif) chez les bovins, 84% chez les ovins Au niveau animal : 81% de positifs chez les bovins, 50% chez les ovins 81% des cheptels bovins 85% des cheptels ovins

Objectif Introduction Décrire les signes cliniques de la FCO-8 observés chez les bovins et ovins à partir des données recueillies dans le département de la Meuse en 2007

Données Matériel et méthodes Données collectées et saisies par la DDSV de la Meuse dans le cadre du plan sanitaire de gestion de l’épizootie Variables renseignées : nature de la suspicion (clinique / sérologique), identification de l’élevage et de l’animal, espèce, statut FCO de l’élevage et de l’animal Questionnaire standardisé national sur les signes cliniques renseigné par les vétérinaires lors de suspicions cliniques de FCO-8 : 14 signes cliniques champ « autres symptômes » avec recodage Animaux ayant fait l’objet d’une suspicion clinique : 2464 bovins (2025 positifs et 439 négatifs) 391 ovins (263 positifs et 128 négatifs)

Méthodes Matériel et méthodes Description de la fréquence des signes cliniques observés chez les bovins et ovins lors d’une suspicion clinique confirmée par analyse biologique Typologie de ces signes cliniques : analyse des correspondances multiples (ACM) à partir des signes cliniques observés chez au moins 10% des animaux classification ascendante hiérarchique Comparaison aux signes cliniques et à la typologie chez les bovins et ovins suspects cliniques mais non confirmés par une analyse biologique

Signes cliniques chez les bovins suspects confirmés positifs Résultats Grande variabilité dans les tableaux cliniques décrits 6 signes cliniques présents dans plus de 40% des cas : 3 généraux, 3 locaux → signes caractéristiques Cyanose de la langue : moins de 3% des cas

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Typologie clinique chez les bovins Résultats Groupe 1 : dans moyenne, symptômes pulmonaires et œdème face totalement absents → forme relativement bénigne Groupe 2 : moins signes cliniques bouche et tête, lésions podales systématiques, raideur membres et dépression plus fréquentes Groupe 3 : moins signes bouche et tête, atteinte pulmonaire systématique, hyperthermie plus fréquente Groupe 4 : plus signes cliniques généraux et pulmonaires, œdème face systématique, plus signes jetage, irritation mufle et symptômes oculaires → forme caractéristique grave et généralisée Groupe 5 : plus lésions et congestion buccales, ptyalisme, jetage, irritation mufle, œdème face, cyanose langue (1/6 vs <3%) → forme type catarrhe, proche tableau clinique pathognomonique Groupe 6 : absence totale signes cliniques caractéristiques niveau tête, plus d’avortement et problèmes reproduction

Comparaison avec les bovins suspects non confirmés Résultats Fréquences de la quasi-totalité des signes cliniques très proches Analyses typologiques : résultats proches mais pas de forme podale Forte ressemblance sur le plan clinique

Signes cliniques chez les ovins suspects confirmés positifs Résultats Grande variabilité dans les tableaux cliniques décrits Affection catarrhale de la tête plus marquée, meilleure concordance avec dire d’experts Signes plus fréquents et plus marqués que chez les bovins Signes locomoteurs moins fréquents Cyanose de la langue : 17%

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Typologie clinique chez les ovins Résultats Groupe 1 : nombreux signes généraux et locaux, œdème face et raideur membres presque systématiques, cyanose langue et signes oculaires fréquents → forme aiguë et généralisée Groupe 2 : fréquence plupart signes cliniques inférieure à la moyenne, exception pour raideur des membres, hyperthermie et amaigrissement → forme fruste mais avec atteinte générale Groupe 3 : quasi totalité signes cliniques moins fréquents voire absents, dépression systématique → forme fruste avec atteinte générale mais sans signes caractéristiques Groupe 4 : fréquence signes généraux et locaux plus élevée surtout type catarrhe, amaigrissement 2 fois moins fréquent → forme aiguë avec tableau clinique pathognomonique Groupe 5 : fréquence très élevée signes sphère buccale, cyanose langue systématique, moins autres signes généraux et locaux → forme caractéristique avec tropisme buccal marqué Groupe 6 : dans moyenne pour plupart signes caractéristiques, lésions podales quasi systématiques, amaigrissement fréquent

Comparaison avec les ovins suspects non confirmés Résultats Fréquences des signes cliniques très proches Forte ressemblance sur le plan clinique

Discussion : la FCO, différentes formes cliniques Signes cliniques FCO : signes généraux peu spécifiques, quelques signes caractéristiques (catarrhe et œdème bouche, mufle et yeux) difficilement attribuables à d’autres maladies mais pas toujours présents Diversité des formes cliniques rencontrées dans les 2 espèces, niveaux de gravité et tropisme tissulaire variables Formes cliniques frustes : animaux observés à un stade précoce ou tardif de l’évolution de la maladie?

Discussion : prudence sur le diagnostic FCO Animaux suspects non confirmés viennent pour la plupart de troupeaux positifs (94% bovins, 80% ovins) : suspicion clinique en début de maladie (montée anticorps pas encore effective) ou défaut de sensibilité test sérologique? Prudence pour qualification troupeau vis-à-vis FCO-8 : suspicion clinique pas si triviale, doit considérer l’ensemble des animaux atteints du troupeau, préférer la sensibilité à la spécificité recours systématique à une confirmation biologique sur plusieurs animaux : test sérologique, confirmation virologique peut être nécessaire

Merci de votre attention Remerciements : DDSV de la Meuse Marie-Anne Botrel et Romain Legrand (AFSSA-Lyon)