LES RISQUES DE DISCRIMINATION DANS LES PROCESSUS DU CABINET Dominique BIENFAIT
« Les risques de discrimination dans le processus du cabinet » UNIVERSITE D’ETE DE SYNTEC CONSEIL EN RECRUTEMENT Marrakech les 8/9/10 et 11 juin 2006 « Les risques de discrimination dans le processus du cabinet »
« Les risques de discrimination dans le processus du cabinet » - Les risques peuvent survenir à toutes les phases du processus de recrutement. Ils peuvent résulter du comportement de l’ensemble des acteurs (consultants, chargés de recherche, gestionnaire de base de données), client comme de l’utilisation d’outils et méthodes. - Le choix de la certification à travers la norme qualité AFNOR constitue une première garantie de transparence et d’objectivité à travers l’ensemble du processus de recrutement.
« Les risques de discrimination dans le processus du cabinet » - Les risques les plus importants de discrimination, ne naissent-ils pas d’abord de la façon dont on a mené la phase de définition du besoin (fonctions ou compétences) et du style de relation (échange riche ou pauvre) entre le cabinet et l’entreprise ? - Les principaux risques dans cette phase, portent surtout sur les références à l’expérience et aux diplômes qui vont générer une recherche du mouton à 5 pattes et une pratique de discrimination systémique, au sein de la chaîne de recrutement : Le clonage
« Les risques de discrimination dans le processus du cabinet » Quant aux risques liés aux comportement, ils sont variés : - Le candidat est interrogé sur des éléments sans rapport avec la définition des besoins - Projection du besoin du client générant une auto-censure - Pratique de cooptation, par référence à un accord de cooptation existant dans l’entreprise - Discrimination volontaire parce que ça rejoint nos engagements, nos courants, nos affinités ou nos valeurs - Reproduction d’une pratique discriminatoire, quand on a été soi-même discriminé ? -Restitution divergente au candidat et à l’entreprise.
« Les risques de discrimination dans le processus du cabinet » Quant aux risques liés à l’utilisation d’outils : - La base de données comporte des jugements sur la personne ou une évaluation qui n’est pas en relation avec un besoin. - Fiabilité ou validité de l’inventaire de personnalité réalisé et sa place dans le processus d’évaluation ou de décision - Question de la validité de l’analyse graphologique prise en compte dans la norme.