Lever les barrières Mobilité et développement humains Rapport mondial sur le développement humain 2009 Lever les barrières Mobilité et développement humains MABURUKI Tembo Rachid, PhD Economiste Principal, PNUD, Senegal
La mobilité humaine dans un monde d’inégalités distributions inégales des opportunités L'IDH le plus bas d'un Département américain frontalier est supérieur à l’IDH le plus élevé du coté Mexicain. Inégalité, signe précurseur du niveau de développement humain D’énormes variations dans les circonstances autour des migrations humaines Les plus pauvres ne sont pas en général ceux qui migrent, dans ces cas, la migration est souvent risquée. Les migrants ont des contraintes (ex: trafic humain, conflit). Mouvement des pauvres contraint par les politiques 3/25/2010
La mobilité humaine dans un monde d’inégalités 3/25/2010
Lever les barrières : la vision du RMDH Le Rapport considère la capacité de choisir son lieu de résidence comme une composante essentielle de la liberté humaine. Il étudie les conséquences de la mobilité, non seulement sur les revenus, mais aussi sur d’autres indicateurs de bien-être plus larges tels que l'éducation, la santé et l’autonomisation. Le RMDH propose des réformes politiquement réalistes d’accès aux lieux d'accueil et du traitement des migrants visant à aider les plus défavorisés– les personnes qui ont le plus à gagner. 3/252010
Mobilité : qui, où, quand et pourquoi À l’échelle mondiale, les flux migratoires entre pays en développement et pays développés ou entre pays ne sont pas prédominants. La plupart des migrants demeurent dans les frontières de leur propre pays. Sur environ un milliard de migrants dans le monde, près de 740 millions sont des migrants internes. Seuls 2/5 des migrants internationaux quittent un pays en développement pour un pays développé. 12% des migrants en Europe viennent de l’Afrique, contre 50% qui viennent de l’Europe 3/25/2010
Mobilité : qui, où, quand et pourquoi 3/25/2010
Mobilité : qui, où, quand et pourquoi Il existe d’énormes écarts de situations en matière de mobilité humaine. En général les plus pauvres n’arrivent pas à se déplacer et quand ils le font, c’est dans des conditions incertaines et dangereuses Cela est souvent due à des politiques migratoires qui favorisent les plus qualifiés La situation des migrants peut empirer. C’est un résultat courant quand la migration est forcée par le conflit ou est liée au trafic d’êtres humains. Paradoxalement, les pauvres ont le plus à gagner de la migration, mais leur mobilité est sévèrement limitée 3/25/2010
Les barrières jouent un rôle important La part des déplacements de populations dans le monde n’a pas augmenté depuis 1960. Mais la direction de leur déplacement a changé : davantage de personnes que par le passé se rendent dans les pays développés. Ce changement reflète la dispersion croissante entre pays pauvres et pays riches. Mais les barrières politiques à la mobilité sont très élevées et sont même plus exigeants pour de nombreux pays d’accueil, qu’il s’agisse de pays en développement ou de pays développés. 3/25/2010
Les barrières jouent un rôle important 3/25/2010
Des bénéfices substantiels pour la plupart des migrants Des études approfondies montrent que les travailleurs migrants bénéficient de revenus beaucoup plus élevés. Le bénéfice est le plus important pour les personnes originaires des pays les plus pauvres. Il est également significatif pour les migrants internes. Cependant, les coûts financiers de la migration sont souvent très élevés, surtout quand les politiques sont restrictives. Les politiques d’immigration des pays d’accueil jouent également un rôle déterminant. 3/25/2010
Des bénéfices substantiels pour la plupart des migrants 3/25/2010
Bénéfices dans de multiples aspects du développement humain, au-delà du revenu 3/25/2010
La migration peut aider le développement, mais ne doit pas s’y substituer L’envoi d’argent augmente les revenus des familles restées au pays et peut contribuer à réduire la pauvreté. Mais son effet net est limité parce que les plus pauvres n’ont pas toujours la possibilité de migrer. Les craintes et les autres effets négatifs sur le développement que suscite la migration de main d’œuvre qualifiée sont souvent exagérés Quand elles sont justifiées, il existe des solutions plus efficaces que les barrières à l’immigration. La mobilité humaine conduit souvent à des flux d’idées et de valeurs porteurs de transformations. 3/25/2010
Voir au-delà de la crise: des tendances sous-jacentes claires La récession a réduit la demande de travailleurs migrants et a plus affecté durement les principaux lieux et secteurs d’accueil. Cependant, avec la reprise, des tendances sous-jacentes à long terme domineront. Démographiques : vieillissement de la population et baisse de la natalité dans les pays développés, populations jeunes et en croissance dans les pays en développement. Ces tendances impliquent que les pressions poussant à la migration internationale et aux bénéfices qui en découlent vont se poursuivre. 3/25/2010
Voir au-delà de la crise: des tendances sous-jacentes claires 3/25/2010
Paquet de réformes proposé Libéraliser et simplifier les canaux habituels permettant aux personnes faiblement qualifiées de chercher du travail à l’étranger Garantir des droits élémentaires aux migrants Réduire les coûts de transaction de la migration Améliorer les résultats pour les migrants et les communautés d’accueil Récolter les bénéfices de la mobilité interne Intégrer la mobilité aux stratégies de développement 3/25/2010
Accès pour les travailleurs faiblement qualifiés Deux mécanismes : Multiplier les programmes de travail saisonnier (Nouvelle Zélande) Accorder davantage de visas en fonction de la demande de main d'œuvre (Suède) Le processus doit tenir compte de l’opinion des employeurs et des syndicats, ainsi que des conseils techniques. Des voies vers la résidence permanente et des dispositions facilitant la circularité sont essentielles. Les « régularisations méritées » : une bonne manière de gérer les situations irrégulières. 3/25/2010
Garantir des droits élémentaires Seuls quelques États ont ratifié les conventions relatives aux droits des migrants. Les protocoles existants possèdent des clauses antidiscriminatoires fortes qui s’appliquent aux migrants. Le respect des traités relatifs aux droits de l’Homme fondamentaux protégerait davantage les migrants. 3/25/2010
Pour résumer, La mobilité peut améliorer le développement humain des migrants, des personnes restées au pays et de la majorité des populations des lieux d’accueil. Cependant, les processus et les résultats peuvent être négatifs et il y a matière à apporter des améliorations importantes aux politiques et aux institutions. Nous présentons un agenda à long terme ambitieux permettant de récolter les larges bénéfices inexploités de la migration. Un leadership audacieux et décidé à agir aujourd’hui peut faire une énorme différence dans la vie de millions de personnes. 3/25/2010
L’IDH de 2007 (1) Comme chaque année, nous publions aussi l’Indice du Développement Humain dans le cadre du RMDH L’IDH est un indicateur composite du bien être qui va au delà du revenu en tenant compte de la sante (espérance de vie), de l’éducation (taux d’ alphabétisation des adultes et taux de scolarisation) et du revenu par tète d’habitant 182 pays cette année, soit notre plus grande couverture à ce jour En dépit des progrès constatés durant les 25 dernières années, les disparités de bien-être continuent d’être très grandes 3/25/2010
L’IDH de 2007 (2) Les pays membres de l’OCDE occupent le haut du tableau, tendis que ceux de l’Afrique sub-saharienne occupent le bas L’IDH a été calculé pour 44 des 45 pays de l’Afrique Sub-saharienne (La Zimbabwe constitue l’exception) Le Sénégal occupe la 166ième place juste devant Le Rwanda et derrière l’Erythrée, toujours dans le group des pays à développement humain faible. progrès significatifs depuis 1980 pour de nombreux pays, mais certains ont reculé face aux crises économiques, aux conflits et au VIH/SIDA ; cela ne tient pas compte de l’impacte de la crise actuelle. 3/25/2010
Merci de votre aimable attention 3/25/2010