LES ACCIDENTS RÉCENTS LIÉS À LA FATIGUE : LE CONSTAT DU BEA MER (BUREAU D’ENQUÊTES SUR LES ÉVÈNEMENTS DE MER) - Différence avec titre annoncé
DE TROP NOMBREUX ACCIDENTS LIES A LA FATIGUE … Echouement du Melbridge Bilbao sur Molène (Finistère) Echouement du Natissa à Porquerolles (Var) Echouement du Balti Career sur Wissant (PdC) Echouement du Musketier sur Ambleteuse (PdC) Liste non exhaustive
BALTIC CARRIER MUSKETIER
Un scenario classique… effectifs insuffisants => fatigue non respect des normes (2 personnes de quart la nuit) neutralisation des alarmes de vigilance => endormissement => échouement Des conséquenses relativement limitées, mais ?
Le remède est évident : armer les navires avec des effectifs « décents », soit trois officiers de quart… La pratique est moins simple, eu égard aux intérêts en jeu : Les intérêts des armateurs sont souvent européens Les armements, y compris français, utilisent des pavillons : communautaires (ex : Malte) ou bis (Gibraltar) ou à intérêts liés (Barbuda Antigua) etc. qui acceptent ce type d’armement à deux officiers de quart Ce type d’armement à 2 OOW est cependant « légal » car reconnu comme tel par la communauté internationale, ce qui ne permet pas d’intervention « autoritaire » du PSC Une évolution demeure soumise à un accord au niveau international (OMI) qui semble difficile à obtenir eu égard aux intérêts suscités. Quelle position pour l’UE ?