L’insulinothérapie fonctionnelle ou l’insuline pour vivre, l’insuline pour manger et l’insuline pour soigner Dr. Claude SACHON Nathalie MASSEBOEUF Service de diabétologie GH Pitié-Salpêtrière Paris
Insulinothérapie fonctionnelle M. BERGER - I. MUHLHAUSER - V. BOTT - K Insulinothérapie fonctionnelle M. BERGER - I. MUHLHAUSER - V. BOTT - K. HOWORKA - JJ. GRIMM - W. BERGER Insulinothérapie physiologique Insulinothérapie basale prandiale vraie Insulinothérapie centrée sur le patient qui est-il ? comment mange t-il ? quelles contraintes est-il prêt à accepter ?
Vivre Intérêt majeur du jeûne glucidique : Base = 0.3 à 0.4 u/kg/j Règle générale : Analogue lente : dose totale quotidienne / 2 Sans dépasser 0.35 u/ kg/ j Sauf si : 1-hypoglycémies sévères récentes (dans l ’année) ou hypoglycémies modérées 1 par jour avec HbA1c < 9% Analogue lente : dose totale quotidienne /2 sans dépasser 0.30 u/ kg/j 2- HbA1c 9% et BMI 26 ou dose quotidienne totale d ’insuline 0.90 u/ kg/ j Analogue lente : dose totale quotidienne /2 comprise entre 0.40 u /kg/ j minimum et 0.50 u/ kg/ j maximum
Manger En théorie, pour 10 g de glucides la dose d’analogue rapide est de : - 2 unités au petit déjeuner - 1 unité au déjeuner - 1 ½ unités au dîner - charges glucidiques, lipidiques ou protéiques - boissons alcoolisées - index glycémique
Soigner Une glycémie doit être considérée comme «malade» si elle est < 0.60 g/l ou 1.60 g/l voire >1.20 g/l En théorie : - 1 unité d’analogue rapide abaisse la glycémie de 0.30 à 0.40 g/l - 15 g de sucre remontent la glycémie de 0.50 g/l