La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements

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Transcription de la présentation:

La lutte contre les espèces envahissantes dans les environnements aquatiques et côtiers Module 3 Prévention

Objectifs du Module 3 Présentation du concept de prévention Définition de stratégies et de procédures pour la prévention des EEE dans les environnements marins et côtiers Explication du concept d’analyse de risques Discussion des limites de la prévention

Qu’entend-on par “prévention” ? L’application de mesures destinées à réduire les introductions d’espèces A appliquer à des introductions intentionnelles ou accidentelles: Par ex les procédures de demandes de permis Un traitement des eaux de lestage à bord du navire

Etapes dans l’approche hiérarchique Prévention Détection précoce & réaction rapide Eradication Confinement Contrôle à long terme Moule zébrée

Pourquoi est-ce que la prévention est tellement importante?

Pourquoi est-ce que la prévention est tellement importante ? Elle est plus efficace que d’autres options Le manque de technologies abordables pour des confinements ciblés, l’éradication, le contrôle, surtout dans les eaux côtières Disponibilité limitée des contrôles biologiques pour les espèces marines Capacité des espèces aquatiques de s’implanter et se répandre localement une fois introduites “Un gramme de prévention vaut mieux qu’un kilo de solution”

10 Principes de prévention Mieux vaut prévenir que guérir Analyse de risque pour les introductions intentionnelles Minimiser les introductions accidentelles en régulant les chemins d’invasion /vecteurs Appliquer l’approche prudente Réguler les transferts au sein et entre pays

Principes de prévention Pas d’introductions vers les zones protégées ou vulnérables Minimiser le risque (il n’est pas réaliste de s’attendre à un risque nul) Coopération régionale & mondiale pour gérer les chemins d’invasion Encourager le public à faire partie de la solution Les stratégies de prévention doivent être soutenues par la politique, la législation et les ressources.

Où peut-on mettre en œuvre la prévention ? Elle devrait être appliquée: Pré-frontière (évaluation de risques, certification, traitement etc) A la frontière (évaluation de conformité, quarantaine etc) Post-frontière (détection précoce & réaction rapide) La prévention est la première et la meilleure forme de défense.

Stratégies préventives dans les environnements marins et côtiers Mesures pour réguler les introductions intentionnelles – focus sur les espèces en question Mesures pour les introductions accidentelles – focus sur la gestion des chemins d’invasion et les vecteurs

Stratégies préventives dans les environnements marins ou côtiers Les mesures appliquées sont généralement une combinaison de: Analyse de risques Procédures d’autorisation Listes d’espèces Traitement ou gestion des vecteurs Quarantaine et/ ou contrôle aux frontières

Le rôle de l’analyse de risques Définition du risque Chacun pratique au quotidien diverses activités qui posent un certain risque en assumant que les avantages excèdent les inconvénients. Le risque est une combinaison entre: - La probabilité que quelque chose arrive - La gravité de ses conséquences

Définition du risque: Si on regarde la liste suivante: Conduire une automobile Passer des rayons – x pour un diagnostic Conduire une moto Fumer un paquet de cigarettes par jour Se battre contre les incendies Boire un soda allégé (à la saccharine) par jour Exercice: établissez un classement des activités ci-dessus de la plus risquée à la moins risquée.

Risques aux USA Activité Morts annuelles en millions de personnes Fumer 5,000 Conduire une moto 2,000 Etre un pompier 800 Conduire une automobile 170 Boire du soda allégé 25 Passer des rayons x 10

Comment appliquer une analyse de risques ? En se concentrant sur : Une espèce particulière Evaluation du pouvoir d’invasion et des impacts – utilisée pour déterminer si une introduction devrait être permise & les conditions du permis Un vecteur particulier Evaluation du risque d’introduire des espèces potentiellement envahissantes comme résultat de certaines activités, utilisées poru déterminer si & quelles mesures de gestion de voies d’accès devrait être imposées.

Composantes de l’analyse de risque Evaluation de risques Identification et évaluation des risques présentés par une espèce donnée ou associés à une voie d’accès particulière Gestion de risques Identification des actions visant à éliminer ou à réduire les risques Communication sur les risques Apport d’informations aux parties prenantes quant aux risques et aux mesures à prendre pour les gérer

Prévention des introductions intentionnelles Les introductions intentionnelles incluent: Les espèces introduites pour les pêcheries et la mariculture (en liberté ou en captivité) Les espèces introduites dans des objectifs de gestion côtière Le circuit aquariophile

Prévention des introductions intentionnelles Divers instruments pour la gestion: Code de conduite pour des pêcheries responsables de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) (principe de précaution, coopération avec les voisins, agents pathogènes) Code de pratique du Conseil international pour l’exploration des mers (ICES)– incorporé dans le Code de conduite de la FAO (couvre les indésirables; les passagers clandestins, les introductions pour les aquariums; les OGM; les problèmes de délivrance de permis)

Prévention des introductions intentionnelles Procédures d’autorisation(EIA/RA/ analyse coût-bénéfice) Liste d’espèces: noire, blanche ou grise. Quarantaine et contrôle des frontières Introductions autorisées > < les illégales Ne pas oublier que les permis et licences n’ont de valeur que pour les introductions intentionnelles autorisées – nombre d’EEE ont été introduites accidentellement ou illégalement (en contrebande)

Procédures d’autorisation Il faut répondre à certaines questions: Quel est l’objectif de l’introduction? Pourrait-on utiliser une espèce indigène? Est-ce que l’espèce a envahi ailleurs ? A-t-elle des parents proches dans un biote indigène ? Quelle est sa biologie, son habitat préféré etc ? Quelles précautions prendre contre les passagers clandestins ? Y a-t-il des programmes d’éradication ou de contrôle ?

Listes d’espèces Utilisées pour faciliter les évaluations, les contrôles aux frontières & la surveillance post-frontière. - Noires: interdites - Blanches: peuvent être autorisées dans des buts spécifiques - Grises: ces espèces ont besoin d’une évaluation rigoureuse.

un importateur souhaite faire entrer une nouvelle espèce (ex un importateur souhaite faire entrer une nouvelle espèce (ex. pour la mariculture ou le circuit aquariophile) Liste blanche Liste noire Liste grise Analyse de risques - l’importation est soit : A bas risque- acceptable A haut risque- –inacceptable Une licence ou un permis est octroyé pour faire entrer l’organisme. Y sont stipulées les conditions de quarantaine à observer et/ou le traitement requis (par exemple stérilisation pour éliminer les parasites) Les autorités de droit inspectent l’importation pour en vérifier la conformité Des audits sont réalisés pour vérifier le respect des conditions imposées par l’importateur

Quarantaine et contrôle aux frontières Introductions légales - Vérifier la conformité avec les conditions du permis - Vérifier l’identité des espèces Introductions illégales Déclarations aux passagers Inspections des bagages Passage aux rayons-x des bagages ou le courier Inspection des chargements de navires

Empêcher les introductions accidentelles Chemins d’invasion: Navigation (Eaux de lestage & infestation de coques) Débris aquatiques Canaux Il est plus efficace de gérer un chemin d’accès ou un vecteur plutôt que cibler des espèces spécifiques

Eaux de lestage Outils de gestion recommandés par l’OMI: Directives volontaires (1993/1997) Réduire la prise d’organismes lors de l’aspiration des eaux de lestage Nettoyer les réservoirs de lestage Eviter le déversement inutile L’échange en haute mer des eaux de lestage Promouvoir le déversement dans des installations de traitement à terre

Echange des eaux de lestage en pleine mer Chinese Mitten crab introduced from Asia to Europe: burrows into river banks causing them to collapse Comb jelly introduced from US East Coast to Black Sea led to the collapse of the fisheries there – losses of billions of dollars

Eaux de lestage Outils de gestion recommandés par l’OMI : Convention internationale (2004) Echange des eaux de lestage comme mesure interimaire Promouvoir le traitement des eaux de lestage Définir des standards pour les échanges d’eaux de lestage et le traitement

Traitement des eaux de lestage Méthodes alternatives: elles doivent atteindre les standards définis dans la Convention Filtration Traitement par la chaleur Traitement par les UV Traitement à l’ozone Traitement chimique (par ex la chlorine) D’autres méthodes de lestage

Responsibilités des propriétaires et des armateurs Protocoles de gestion des eaux de lestage à bord Respect des procédures de remplacement des eaux de lestage Mise en place d’une technologie certifiée de traitement des eaux de lestage (dès lors qu’elle sera disponible) Tenue et présentation de registres

Responsibilités du port ou de l’Etat avec les côtes Développement de la surveillance de la conformité et des systèmes de renforcement (y compris le reporting, l’inspection des plans de gestion des eaux de lestage, la vérification des archives d’échanges des eaux de lestage etc) Développement des systèmes de traitement des sédiments des eaux de lestage

Infestation des coques & bio-encrassage De nombreux sous-vecteurs, chacun demandant une approche de gestion différente : Navires Plateformes pétrolières, péniches Navires de pêche et équipement Equipement de mariculture Bateaux de plaisance (yachts) Débris marins Autres objets submergés mobiles (radeaux)

Régulation sur le bio-encrassage Pas de régime international, mais des codes nationaux et des protocoles: Mesures de gestion: Nettoyage régulier/ programmes anti-infestation Education/ programmes de sensibilisation pour les propriétaires d’embarcation Regulation des industries de nettoyage de la coque (dans l’eau, sur les cales sèches, & radoubs) Inspection des coques

Canaux Incorporation des problèmes sur les EEE dans le procédé de EIA avant qu’ils ne se développent. Pour inclure une évaluation d’impact ou de risques et une analyse coût – bénéfices Utilisations d’écluses quand c’est possible Des barrières électriques ont été efficaces dans les Grands Lacs (en eau douce) Alternatives au développement de canaux

Limites de la prévention La nature opérationnelle et les impératifs économiques de l’industrie maritime internationale, Les espèces et les écosystèmes marins sont transfrontaliers; Le grand nombre et la variété des organismes aquatiques; Les immenses lacunes de nos connaissances en taxonomie marine, en biologie marine et en écologie; Les difficultés de prédiction quant aux invasions; L’absence actuelle de méthodes viables de traitement des eaux de lestage ; Les difficultés dans le contrôle du bio-encrassage sans avoir recours à des produits toxiques

1.Classez ces activités de la plus risquée (6) à la moins risquée (1) La vie est risquée 1.Classez ces activités de la plus risquée (6) à la moins risquée (1) Fumer un paquet de cigarettes/jour Faire de la moto Lutter contre les incendies Conduire une automobile Boire un soda allégé/jour Passer des radios en vue d’un diagnostic 2. Vous devez donner les raisons qui vous font répondre de cette manière. Après que chaque groupe ait répondu, ramasser tous les classements et discutez: 1. Comparez et faites ressortir les contrastes entre les différents groupes. 2. Pourquoi les différents groupes n’occupent-ils pas la même position dans le classement, et pourquoi diffèrent-ils du tableau ci-dessus ? 3. Noter que le risque d’une activité pour une personne peut être modifié par un changement de comportement. Autrement dit, on peut gérer le risque. Activité Classe-ment Fumer un paquet de cigarettes par jour Conduire une moto Lutter contre les incendies Conduire une automobile Boire un soda allégé par jour Passer des radios en vue d’un diagnostic

Lors de l’évaluation des risques potentiels que représente une espèce (par exemple pour un plan de gestion, pour des plans d’urgence ou pour l’évaluation d’un permis), il est important de disposer d’un maximum d’informations sur l’espèce en question. Les aspects suivants sont importants : 1. Renseignements biologiques sur l’espèce –reproduction, cycle de vie, fécondité, taux de croissance, régime alimentaire, etc. 2. Historique dans d’autres pays – l’espèce a-t-elle provoqué des invasions majeures, quels en ont été les impacts ? Etc. 3. Habitat- aucune préférence, uniquement les littoraux sablonneux, rocheux, etc. 4. Eventuels vecteurs de risques –peut-elle aisément être disséminée par les courants, se fixer à des épaves flottantes, à des coques ? Etc. Dans vos groupes, discutez du suivant :

Votre pays est dans une région tempérée avec des courants chauds, mais il y a des périodes où la rétroflexion due à un courant froid fait baisser la température de l’eau. Le littoral est essentiellement rocheux avec des lits d’algues ; il y a également quelques plages de sable ici et là. On y trouve par ailleurs des mangroves et des estuaires. Le long de la côte se trouvent de gros ports de pêche et un grand port. Les renseignements suivants ont été fournis pour 4 espèces fictives. Classez ces espèces selon les degrés de risque suivants : Aucun risque d’invasion Risques d’invasion peu élevés Quelques risques d’invasion Risques d’invasion élevés Utilisez toutes les informations à votre disposition, classez chaque facteur séparément et enfin, additionnez les scores pour déterminer les risques :

A B C D Taux de croissance Rapide Lent Taux de reproduction 1/an 2/an 3-4/an Fécondité 50 000 oeufs 100 000 oeufs 250 000 oeufs Histoire larvaire Long Planctonique Court Planctonique Développement direct Régime alimentaire Omnivore Herbivore Habitat Palétuviers Estuaires & palétuviers Non sélectif Littoraux rocheux Répartition naturelle Océan Indien tropical Tropiques & chaud tempéré Tropiques, froid & chaud tempéré Froid & chaud tempéré Taille adulte Petit Grand

Des informations ont été fournies sur 4 espèces de crabes Des informations ont été fournies sur 4 espèces de crabes. A partir de ces informations: Au vu de sa reproduction, déterminez autant que possible l’espèce qui sera la plus risquée à votre avis ? Au vu de leur habitat préféré et de leur distribution courante, déterminez si ces 4 crabes poseraient un problème à votre pays. Pensez à la température de l’eau, la structure de la côte, rocheuse, sableuse, très algueuse etc. Ces sites web risquent de vous donner des informations utiles sur les espèces: http://www.issg.org http://www.marine.csiro.au http://www.iisgcp.org http://www.museum.vic.gov.au http://www.mesa.edu.au http://www.seafriends.org.nz

Carcinus maenus Eriocheir sinensis Plagusia chabrus Hemigrapsus edwardsi Fecondité 200 000 250 000 – 1 million ? 26 000 Taux de reproduction 3 fois par an Une fois puis meurt ? 1-2/an Historique larvaire planctonique planctonique planctonique planctonique Aucune préférence; marins & estuaires Les jeunes en eau salée ou saumâtre, en eau douce pour la reproduction Les plages rocheuses, au milieu des algues, subtidal intertidal Habitat prédateurs/ omnivores omnivores, mais en priorité les algues et les invertébrés herbivores prédateurs Alimenta- tion Carapace 60 mm 80 mm 100 mm 40 mm Indo-Pacifique Sud; Australie, S.Afrique, Amérique du S. Europe, Afrique Australie, Amérique du S & du N Chine, Europe, Amérique du N Nouvelle Zélande Distribution actuelle