Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité des établissements de crédit Synthèse des réponses au thème 2 : Gestion courante de la liquidité Janvier.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Mais vous comprenez qu’il s’agit d’une « tromperie ».
Advertisements

Le Nom L’adjectif Le verbe Objectif: Orthogram
ORTHOGRAM PM 3 ou 4 Ecrire: « a » ou « à » Référentiel page 6
La création monétaire, c’est simple !
Rencontres de lÉpargne La problématique de la retraite sous langle macro-économique Olivier KLEIN 2005.
Additions soustractions
Distance inter-locuteur
1 Plus loin dans lutilisation de Windows Vista ©Yves Roger Cornil - 2 août
Journée CdG I.T.B..
11 Bienvenue Entrez le nom du groupe ou projet ici mardi, 17 novembre 2009.
Réseau ATB du CClin Paris-Nord – résultats 2011 LL, 22/11/ Réseau antibiotiques du CClin Paris-Nord : Résultats 2011 Coordination: Dr François LHÉRITEAU.
Les numéros 70 –
Les numéros
Les identités remarquables
Le, la, les words Possessive Adjectives MINE!!. 2 My in french is mon, ma,mes... Le word/ begins with a vowel: Mon La word: Ma Les word: Mes.
LE RECRUTEMENT DES CADRES ENQUÊTE OFER
Pensez à un nombre entier entre 1 et 63. Est-il dans cette liste ?
LES TRIANGLES 1. Définitions 2. Constructions 3. Propriétés.
La législation formation, les aides des pouvoirs publics
1 7 Langues niveaux débutant à avancé. 2 Allemand.
Le Concours de Conaissance II Francais I decembre 2012.
COTE DIVOIRE IMAGES DES ATROCITES COMMISES PAR ALASSANE DRAMANE OUATARA, SORO GUILAUMES ET LEURS HOMMES 1.
SERABEC Simulation sauvetage aérien avec un Hercule C130. Départ de St-Honoré le 4 octobre Durée de vol 3 heures. Premier vol en Hercule pour les.
La méthodologie………………………………………………………….. p3 Les résultats
Emwelt- a Klimaschutz - konkret wéi as et mat der politescher Aktioun zu Lëtzebuerg ? März 2007 Emfro am Optrag vun der Chamberfraktioun vun Déi Gréng.
Le Concours de Conaissance III Francais I fevrier 2013.
Écrit, animé et illustré par Sheila CartwrightTraduit par
Jack Jedwab Association détudes canadiennes Le 27 septembre 2008 Sondage post-Olympique.
Le regard des Français sur les couples entre responsables politiques et journalistes politiques Rapport rédigé par : Jean-Daniel Lévy, Directeur du Département.
hexagone et outremer couverture intégrale 100% foyers 100% entreprises.
Le soccer & les turbans Sondage mené par lAssociation détudes canadiennes 14 juin 2013.
Présentation générale
GRAM 1 CE2 Je sais transformer une phrase affirmative en phrase négative.
Le drapeau canadien comme symbole de fierté nationale : une question de valeurs partagées Jack Jedwab Association détudes canadiennes 28 novembre 2012.
VOLNAY CONSULTING - Eric GORGEU
Session 7 1 IST/VIH/SIDA.
Le Concours de Conaissance Francais I novembre 2012.
Si le Diaporama ne s'ouvre pas en plein écran Faites F5 sur votre clavier.
Les nombres.
Les quartiers Villeray – La Petite-Patrie et les voisinages
Avant après maintenant
Circuits et Systèmes de Communication Micro-ondes
LE FIXED INCOME ARBITRAGE
Logiciel gratuit à télécharger à cette adresse :
Les chiffres & les nombres
DUMP GAUCHE INTERFERENCES AVEC BOITIERS IFS D.G. – Le – 1/56.
La statistique descriptive
Année universitaire Réalisé par: Dr. Aymen Ayari Cours Réseaux étendus LATRI 3 1.
1 10 pt 15 pt 20 pt 25 pt 5 pt 15 pt 20 pt 25 pt 5 pt 10 pt 15 pt 20 pt 25 pt 5 pt 10 pt 15 pt 20 pt 25 pt 5 pt 10 pt 15 pt 20 pt 25 pt 5 pt Les fonctions.
Dette des étudiants de premier cycle universitaire au Canada, de 1990 à 2005
Jean-Marc Léger Président Léger Marketing Léger Marketing Les élections présidentielles américaines.
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
1 INETOP
Aire d’une figure par encadrement
Comment rendre une femme heureuse…
P.A. MARQUES S.A.S Z.I. de la Moussière F DROUE Tél.: + 33 (0) Fax + 33 (0)
Les fondements constitutionnels
Circuits et Systèmes de Communication Micro-ondes
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
1/65 微距摄影 美丽的微距摄影 Encore une belle leçon de Macrophotographies venant du Soleil Levant Louis.
Certains droits réservés pour plus d’infos, cliquer sur l’icône.
Nom:____________ Prénom: ___________
Présentation A I B BANQUE INTERNATIONALE ARABE DE TUNISIE
Restitution des résultats de la consultation par questionnaire Conseil de quartier Pépinière Vendredi 7 novembre à 20h00 1 Quels Conseils de quartier voulez-vous.
Annexe Résultats provinciaux comparés à la moyenne canadienne
LES JEUNES BOURGUIGNONS ET LEURS STRATÉGIES D’INFORMATION LES JEUNES BOURGUIGNONS ET LEURS STRATÉGIES D’INFORMATION.
Administrateur et Responsabilité Sociétale de l’Entreprise Yves Medina Associé PwC 18/12/2007.
Commission paritaire de suivi des opérations de reclassement repositionnement dans le cadre du droit d’option Statistiques novembre 2010.
La formation des maîtres et la manifestation de la compétence professionnelle à intégrer les technologies de l'information et des communications (TIC)
Transcription de la présentation:

Enquête AFGAP sur la gestion de liquidité des établissements de crédit Synthèse des réponses au thème 2 : Gestion courante de la liquidité Janvier 2007 Jacques Demeusoy (3CIF) Catherine Royere (BNP Paribas)

Liquidité et développement de l’activité Questions 29, 30 et 31 La liquidité est une question à gérer, mais pas forcément une contrainte pour le developpement, notamment dans les zones des grandes devises. Les banques font une gestion spécifiquede la liquidité du fait de: devises non liquidides pour un quart d’entre elles contraintes spécifiques de certaines entités du groupe pour un tiers de contraintes fiscales pour un sixième de réglementations locales pour la moitié On peut en conclure que seuls les établissements en pays émergents considèrent que la liquidité est une contrainte pour leur développement Un quart des banques, en cas de besoin, pourrait aller jusqu’à restreindre leur politique de crédit.

Réglementation et gestion de liquidité Question 35 La nature de l’activité va déterminer le degré de contraintes règlementaires pour le retail : le respect du coefficient FPRP est le plus contraignant, pour les BFI et les généralistes : c’est le coefficient de liquidité à un mois. Question 34 Le pilotage des ratios réglementaires se fait sur base sociale ( 90 % pour le ratio 1 mois et 60 % pour le FPRP) => problème d’interprétation de la question : déclaration ou pilotage ? En débat: La pertinence du ratio FPRP (obsolète, effet de ciseau) Harmonisation des ratios réglementairesen Europe ou dans la zone euro

Pilotage de la gestion de liquidité sur base règlementaire ou interne Question 32 La banque est soumise à la fois à des contraintes réglementaires et à des contraintes de gestion internes. La gestion de la liquidité est donc réalisée à la fois sur la base de ratios internes et de ratios réglementaires dans plus de 80 % des cas. Question 33 Le respect systématique des ratios règlementaires est assuré : naturellement (dans 50% des cas pour le FPRP et 20 % pour le ratio 1 mois) grâce à des emprunts spécifiques (dans 50% des cas pour le FPRP et 80 % pour le ratio 1 mois)

Organisation de la gestion de la liquidité Questions 37: Presque la totalité des banques a un politique générale de gestion centralisée de la liquidité Décisions et supervision centralisées Mais la gestion peut être locale Question 38: La responsabilité de la gestion de la liquidité dépend des maturités court terme : la gestion est assurée par la trésorerie moyen terme : la gestion est assurée par l’ALM Comment la connection entre le CT et le MLT est organisée ? Question 39-40-41 : Le nombre de centres de gestion par établissement est fonction : des maturités gérées (court terme décentralisé et LT centralisé) de l’implantation géographique couverte (décentralisation partielle ou délégation du fait de devises non liquides ou risque pays) En cas de décentralisation, il y a peu de compensation entre les différents centres

Organisation de la gestion de la liquidité Question 42: La moitié des banques financent leur activité commerciale en macro adossement; la moitié en micro adossement les micros adossements sont pour les BFI Les autres travaillent les deux types d’adossement Question 43: La gestion de la liquidités est contrôlée par le Comité ALM pour plus des deux tiers des banques (pour le CT et le LT). Pour l’intraday, le contrôle est assuré par le Comité ALM et par des Comités adhocs à moitié moitié.

Facturation du coût de la liquidité Question 45: la facturation concerne presque tous les établissements (11/12). 3 banques ont des tarifs identiques entre l’actif et le passif (comment est-ce possible ?) Question 44: Les targets de prix pour le funding MT/LT dépendent de la structure (>80%), de la devise (50%) et du type de placement public/privé (50 %) et selon le type de produit (>40%) Les targets dépendent en moyenne de 2 ou 3 critères Question 47: Le comité ALM définit le tarif de facturation du coût de la liquidité pour 75 % des banques et la Trésorerie pour 25% Bizarre : Comment l’ALM peut définir la facturation de la Trésorerie ? L’ALM définit la facturation pour le MLT et la Trésorerie pour le CT, non ? Le tarif de facturation est généralement : modifié trimestriellement ou lors de décalages de spreads importants (Q48) intégré aux barèmes commerciaux (Q49) pour 75% des banques différencié entre emplois et ressources (Q45) Question 46: Calibré à partir des maturités contractuelles (75%) et de lois conventionnelles (> 40%)

Gestion d’une réserve de liquidité Question 50: La constitution d’une réserve de liquidité est une pratique quasi généralisée (10/12). Les deux qui n’en font pas sont des banques retail (la moitié de notre échantillon). Questions 52, 53, 54 et 56: La trésorerie : en assure la responsabilité et la gestion pour les deux tiers des banques: sélection de titres sûrs et liquides (titres d’Etat ou du secteur public). en supporte le coût pour les deux tiers des banques (pour les autres le coût est intégré dans les barèmes de facturation clientèle) Question 51: Son dimensionnement est principalement réalisé sur la base d’un besoin de financement courant, stressé (40%) ou non (40%). Question 55: Les réserves de liquidité sont séparées par devise pour la moitié des banques, mais pas chez les pétits établissements. Question 56: La pratique des haircuts sur les titres gérés est peu répandue

Cession, mobilisation d’actifs et titrisation Question 58: Les mobilisations de créances ou de titres sont généralement réalisées dans le cadre d’une gestion courante de la liquidité >80 %des établissements ont recours à des financements auprès BCE contre nantissement de titres, 50% des établissements se refinancent via la CRH ou de la BEI contre nantissement de créances 25 % des banques se refinancent via les « covered bonds » ou « pfandbriefen » contre nantissement de créances (1 généraliste et 2 banques retail) Questions 57 et 59 : La titrisation / cession de créances est utilisée pour 40% des établissements dans le cadre d’une gestion courante, auxquels s’ajoutent 40% des établissements qui pourraient l’utiliser de façon exceptionnelle. Question 60 : il est difficile de tirer des conclusions sur la périodicité des opérations, dans la mesure où la question ne distingue pas la mobilisation en Banque Centrale (fréquence journaliere ou hebdo), l’émission de dette collatéralisée (sporadique) et les titrisations (1 ou 2 opérations par an an général).

Influence des IFRS et de Bale 2 sur la gestion de la liquidité Question 61 : la mise en euvre des IFRS a peu d’impact sur la gestion de la liquidité (3 banques sur 12, dont 2 Retail et 1 Généraliste) Question 62: La couverture du risque de taux est effectuée en cash « Systématiquement » pour 0% des banques « De temps en temps » pour 60 % des banques « Jamais » pour 20% des banques La mise en œuvre de Bâle II n’a que peu d’impact dans la gestion de la liquidité des banques (3 banques sur 12 ont répondu oui, 2 généralistes et une BFI) Point à debattre : le pilier II de Bâle II devrait au moins influencer le reporting auprès du superviseur en matière de risque de liquidité; je ne pense pas que toutes le banques soient déjà prêtes à 100 % pour le pilier II.