L’émergence d’une société en Nouvelle-France CHAPITRE 2 L’émergence d’une société en Nouvelle-France
LA NOUVELLE-FRANCE
JACQUES CARTIER Jacques Cartier est considéré comme étant le découvreur du Canada. C’est lui le 1er qui a pénétré le continent américain par le fleuve St-Laurent. Il a fait 3 voyages en Amérique. Il a été commandité par le roi de France François 1er. Il avait 3 objectifs: 1. Découvrir une nouvelle route vers l’Asie 2. Découvrir et prendre possession de nouveaux territoires 3. Découvrir et rapporter des richesses au roi
Le premier voyage de Cartier (1534)
Le 1er voyage (1534) Après seulement vingt jours de traversée (du 20 avril au 10 mai), Cartier atteint Terre-Neuve, avec ses deux navires et un équipage de 61 hommes. Il explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent. Le lundi 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la nation Micmac, au large de la Baie des Chaleurs. Les jours suivants, la confiance s'installe entre les marins et les autochtones, avec échanges de colifichets, couteaux, tissus et autres objets contre des peaux d'animaux.
Le 1er voyage… Le vendredi 24 juillet, il met pied à terre à Gaspé et y plante une croix, revendiquant la région au nom de la France. Les Français y rencontrent des Iroquoiens venus pêcher, qui les accueillent sans grand plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, Après protestations, finit par permettre à Cartier d'amener deux de ses « fils »(neveux?) en France.
Le 2e voyage de Cartier (1535-1536)
Le 2e voyage (1535-1536) Cette expédition compte trois navires, La Petite Hermine, l'Émérillon et celui qui transporte Cartier, la Grande Hermine. Quinze mois de vivres ont été prévus. Ramenés de France par Cartier, les deux « fils » (neveux?) du chef Donnacona, parlent maintenant français. Aidé par leurs connaissances, Cartier remonte alors le Saint-Laurent. À l'île d'Orléans, le 7 septembre, devant Stadaconé, il retrouve Donnacona.
Le 2e voyage… Donnacona essaie de dissuader Cartier de remonter le fleuve : il veut s'assurer du monopole du commerce. Cartier refuse et donne congé aux deux « fils ». Il ira donc en amont sans interprète. Une partie des hommes restent et construisent un petit fort, préparant le premier hivernage connu de Français au Canada.
2e voyage… Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier et ses compagnons arrivent dans la région de l'établissement nommé Hochelaga. Ils découvre une bourgade palissadée de troncs d'arbres, sur une colline et entourée de terres cultivées, pleines de maïs (dit blé d'Inde), ainsi qu'il décrira le paysage entourant Hochelaga. Il nommera Mont Royal cette montagne de l'île et de la ville qui est aujourd'hui nommée Montréal.
2e voyage… Après cette courte visite à Hochelaga, Cartier retourne à Stadaconé. L'hiver arrive et surprend les Français. Le fleuve gèle et emprisonne les navires. Cartier et ses hommes hivernent. Les hommes souffrent du scorbut. De nombreux Français meurent. Cartier découvre que les Micmacs se soignent avec une infusion d'aiguilles et d'écorce de pin. En avril, Cartier emmène Donnacona en France pour le présenter à François Ier. Donnacona va mourir en France…
3e voyage de Cartier (1541-1542)
3e voyage (1541-1542) L'organisation de l'expédition est confiée à Roberval, un homme de cour, ce que Cartier n'est pas. Il ne sera cette fois que le second de Roberval. On prépare l'expédition, Roberval prend du retard dans l'organisation et Cartier s'impatiente puis décide de s'engager sur l'océan sans l'attendre avec 1500 hommes. Après une traversée difficile (3 mois!), il arrive enfin sur le site de Stadaconé en août 1541, après 5 ans d'absence.
3e voyage… En attendant, Cartier accumule « l'or et les diamants », qu'il négocie avec les Iroquoiens, qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, Cartier lève le camp et rencontre Roberval à Terre-Neuve. Malgré l'ordre que ce dernier lui donne de rebrousser chemin et de retourner sur le Saint-Laurent, Cartier met le cap vers la France. Aussitôt arrivé en France, il fait expertiser le minerai, apprenant qu'il ne rapporte que de la pyrite et du quartz, sans valeur. Sa mésaventure est à l'origine de l'expression « faux comme des diamants du Canada »… et du toponyme actuel, « Cap Diamant », pour désigner l'extrémité est du promontoire de Québec.
Résultats des voyages de Cartier au Canada… Vu que Cartier n’a pas atteint les objectifs qui lui avait été fixés, le roi François 1er abandonne la Nouvelle- France. La colonie ne fournit pas de richesses comme il l’avait prévu. Seuls les pêcheurs vont continuer à venir en Amérique du Nord pour ramasser du poisson en grande quantité, surtout de la morue. C’est le seul lien qu’il y aura entre la France et la Nouvelle-France pendant plusieurs décennies.
Une nouvelle source de richesse: La fourrure Les pêcheurs qui viennent en N-F côtoient les Amérindiens. Ils font du troc avec eux. Ils échangent des produits européens contre des fourrures. À la fin des années 1500, la mode en Europe est à la fourrure de castor! La demande étant de plus en plus grande, des marchands vont commencer à financer des expéditions pour venir chercher des peaux de castor.
Le programme des compagnies En 1596, des marchands français vont convaincre le roi Henri IV de s’intéresser à nouveau à la N-F. Le roi annonce son intention d’assurer une présence dans sa colonie et de la peupler. C’est aux compagnies et aux marchands que le roi de France va donner le contrôle de sa colonie.
Qu’est-ce qu’une compagnie en N-F? des ressources de la colonie. C’est une entreprise regroupant des marchands et des financiers qui sont intéressés par l’exploitation des ressources de la colonie. Le roi demande aux compagnies de gérer et de peupler la colonie. En échange, il leur accorde un monopole commercial sur le territoire.
Qu’est-ce qu’un monopole? C’est un privilège accordé à une compagnie de vendre et d’exploiter une ressource. Lorsqu’une compagnie a le monopole, cela veut dire qu’elle n’a pas de concurrence!
La N-F devient une «colonie-comptoir» Colonie-comptoir: C’est une colonie qui nécessite peu d’habitants et qui concentre ses efforts sur l’exploitation des ressources. Tadoussac est le 1er poste de traite en Amérique du Nord. Poste de traite: C’est une habitation où les Amérindiens viennent échanger des fourrures contre des produits européens.
Des exemples de troc…
Le devoir des compagnies En échange du monopole, les compagnies doivent peupler la colonie. Alors lorsque les marchands partent pour la N-F, ils doivent emmener avec eux des colons pour les faire s’établir en N-F.
De nombreuses compagnies… Il y a eu plusieurs compagnies en N-F: - Compagnie du Canada - Compagnie de Caen - Et plusieurs autres compagnies de commerce La plus importante des compagnies en N-F a été: LA COMPAGNIE DES CENT-ASSOCIÉS
Les 1ers établissements en N-F Après quelques tentatives de fonder des établissements permanents dans la colonie, Samuel de Champlain décide d’établir une «habitation» sur le site du village de Stadaconé.
Plan de «l’abitation» de Champlain - 1608 Cadran solaire Logis Tour de guêt Galeries Porte et pont-levis Plate-forme pour les canons Jardins Fleuve St-Laurent
Pour les curieux… Stadaconé est un mot iroquois qui signifie: «là où le fleuve se rétrécit»
Sources utilisées http://www.classomption.qc.ca/labergef/synth03/404-7/Page%201.htm http://fr.wikipedia.org/ http://amerindien.e-monsite.com/rubrique,0-les-grands-chefs,1016588.html http://www.recitus.qc.ca/ http://grandquebec.com/montreal-histoire/cartier-a-montreal/ http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/mai/3.htm http://lidicel.free.fr/v2/fr/quebecfr/quebeclequebecfr.php http://www.dinosoria.com/castor.htm http://www.mcq.org/histoire/filles_du_roi/imgcie.html http://www.republiquelibre.org/cousture/VILLE.HTM http://www.classomption.qc.ca/labergef/lambert/1608.htm http://pages.videotron.com/thediva/