Séance plénière du 16 Février 2012 Une Agriculture périurbaine « Maraîchage biologique » En Marne et Chantereine Michel GROIX Jean Michel DUPONT Avec la participation de Sarah Delecourt Chargée de mission "Installation" du Réseau des AMAP Ile de France
Une agriculture périurbaine Plan de présentation Le Foncier, donnée rare et chère en Ile de France Pourquoi préserver les espaces agricoles, forestiers et naturels périurbains? Les outils à disposition des collectivités Les acteurs de l’aménagement Des acteurs de l’accompagnement à l’installation en agriculture biologique et paysanne
Une agriculture périurbaine Plan de présentation (suite) Le maraîchage solution adaptée pour y répondre Le maraîchage métier et compétences Association pour le Maintien de Agriculture Paysanne
Le Foncier, donnée rare et chère en Ile de France Faible disponibilité du foncier agricole en IdF Forte concurrence entre urbanisation et zones périurbaines 40 000 ha d’espaces agricoles ont été urbanisés de 1982 à 2003 1/3 pour le logement 1/3 pour les infrastructures 1/3 pour les espaces urbains non bâtis 4 000 ha d’espaces agricoles ont disparu de 2004 à 2007
Le Foncier, donnée rare et chère en Ile de France (suite) Face à la pression urbaine, augmentation constante du prix du foncier Prix moyen de 6000 €/ha mais très variable 30% d’augmentation en 30 ans Le prix du terrain constructible a été multiplié par 100 à 1000 Un enjeu financier majeur pour les propriétaires: Passage de l’agricole au constructible
Pourquoi préserver les espaces agricoles, forestiers et naturels périurbains? Permettre une réflexion globale sur le devenir de nos territoires Maintenir un équilibre entre les zones urbaines et périurbaines Agir en faveur de la biodiversité Préserver les paysages Reconsidérer l’agriculture comme un élément central Dans les réflexions portant sur l’aménagement du territoire: L’agriculture un élément clé du développement économique et social d’un territoire Rien Elle était constituée de 2 unités de production mises en service en 1962 et 1966 La première a été arrêtée en 1999 et la seconde début 2004 6
C’est un élément favorable à l’autonomie d’un territoire Pourquoi préserver les espaces agricoles, forestiers et naturels périurbains? (Suite) Recréer un lien direct entre agriculture et alimentation Assurer la pérennité des exploitations agricoles Favoriser le développement d’une agriculture de proximité à destination d’une population locale C’est un élément favorable à l’autonomie d’un territoire Rien Elle était constituée de 2 unités de production mises en service en 1962 et 1966 La première a été arrêtée en 1999 et la seconde début 2004 7
Les outils à disposition des collectivités Sensibiliser les propriétaires fonciers Aux problématiques agricoles Aux problématiques de l’alimentation La réglementation de l’occupation des sols Dans le respect de la vocation agricole des terrains A travers les documents d’urbanisme locaux Rien Elle était constituée de 2 unités de production mises en service en 1962 et 1966 La première a été arrêtée en 1999 et la seconde début 2004 8
Les outils à disposition des collectivités (Suite) Le Schéma de Cohérence Territoriale Le Plan Local d’Urbanisme Les Zones Agricoles Protégées Protection des terres cultivées face à l’urbanisation Délimitation de la ZAP annexée au PLU (intéressant en zone périurbaine)
Les acteurs de l’aménagement Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) Toutes les ventes de biens agricoles lui sont notifiées Son principal moyen d’action est l’acquisition du foncier A l’amiable dans 85% des cas Via un droit de préemption sur les biens à vocation agricole dans 15% des cas En IdF, acquisition de 1 000 ha par an A comparer avec les 10 000 ha vendus par an Installe des agriculteurs sur 500 ha
Les acteurs de l’aménagement (Suite) L’Agence des Espaces Verts (AEV) Structure créée par la Région IdF Vise à acquérir du foncier naturel et agricole Loue par bail rural ou BRE Long terme Possède 2 000 ha agricoles Loués à une centaine d’agriculteurs Dont 9 bio
Des acteurs de l’accompagnement à l’installation en agriculture biologique et paysanne Le pôle ABIOSOL Aide aux collectivités territoriales, dans le cadre de projets agricoles biologiques Son rôle: Les accompagner dans leur réflexion Réaliser des diagnostics agricoles Dans une logique de dialogue territorial
Le maraîchage solution adaptée pour y répondre Besoin de moyens moins importants que la plupart des activités agricoles Il permet de répondre à une demande locale et régulière du marché Demande croissante des consommateurs en légumes issus de l’agriculture biologique Le maraîchage bio a ainsi de l’avenir devant lui
Le maraîchage métier et compétences Vivre dignement du maraîchage bio nécessite un investissement financier et humain important Accepter la réalité de cette idée est déjà un point de réussite du projet d’installation
Le maraîchage métier et compétences (suite) Il faut pouvoir assumer simultanément plusieurs responsabilités: Chef d’entreprise Producteur de légumes variés Gestionnaire en assumant: d’une part des conditions pédoclimatiques (climat, sol) d’autre part assurer une gestion et une comptabilité Afin d’anticiper dans l’organisation du travail.
Les étapes de l’installation Trouver la structure d’installation Rechercher des circuits commerciaux Commencer à produire avec des variétés ayant fait leurs preuves localement. Rien Elle était constituée de 2 unités de production mises en service en 1962 et 1966 La première a été arrêtée en 1999 et la seconde début 2004 16
Les étapes de l’installation (suite) Les paramètres indispensables d’une installation Formation agricole Trésorerie, DJA… Formation Moyens financiers Marché, AMAP.. bio cop Topographie sol eau Moyens humains Commercialisation Rien Elle était constituée de 2 unités de production mises en service en 1962 et 1966 La première a été arrêtée en 1999 et la seconde début 2004 Structure Diversité des cultures Infrastructure, outils, irrigation Choix de production Choix du matériel 17
Association pour le Maintien de Agriculture Paysanne Partenariat solidaire entre une ferme et un groupe de consom’acteurs. Première AMAP en France en 2001 Trois objectifs Recréer du lien social entre citadins et paysans de la région Apporter une sécurité financière à des paysans s'engageant dans une démarche d'agriculture durable Favoriser l'accès et l'éducation à une alimentation de qualité
AMAP des engagements réciproques Trois principes généraux Vente directe De proximité Conviviale Trois engagements des consom’acteurs Préfinancement de la production Solidarité dans les aléas naturels Implication dans la gestion du groupe
AMAP des engagements réciproques (suite) Trois engagements du paysan Une production de qualité La pédagogie Une transparence technique et économique Les paysans en AMAP ne sont pas obligatoirement certifiés AB, mais ont forcément des pratiques agro-écologiques dans le respect de la charte des AMAP
Pourquoi des AMAP ? Côté consom’acteurs Insécurité Alimentaire ("vache folle", OGM, dioxine, etc.) Perte de qualité (fraîcheur, goût, etc.) des produits disponibles en Grandes Surfaces Perte de repères par rapport aux saisons et sur la manière de cuisiner les produits de base Inaccessibilité des produits de qualité aux personnes à bas revenus
Pourquoi des AMAP ? Côté paysans Difficultés économiques à se maintenir et s'installer, métier dévalorisé Faible nombre d'agriculteurs (conventionnels et bio) en région IdF Paradoxe d'une agriculture industrielle subventionnée et d'une agriculture biologique sans soutien
Pourquoi des AMAP ? Côté société Environnement pollué Augmentation des problèmes de santé Baisse inquiétante de la biodiversité Liens distendus entre agriculteurs et citadins
Pourquoi des AMAP ? Disparition des terres fertiles Au profit de la spéculation immobilière De l'agrandissement des fermes Mondialisation de l'agriculture Augmentation considérable des distances Entre lieux de production et de consommation Conséquences ?