Rapport annuel 2007 sur l’état du phénomène de la drogue en Europe

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Transcription de la présentation:

Rapport annuel 2007 sur l’état du phénomène de la drogue en Europe Cette présentation PowerPoint se fonde sur des communiqués de presse et articles rédigés à l’occasion de la sortie du rapport annuel 2007 en 23 langues. Il est conseillé à l’orateur de prendre connaissance desdits écrits préalablement à sa présentation. Les articles de presse, ainsi que cette présentation, sont sous embargo jusqu’à la sortie du rapport à 10h00 (heure de Bruxelles), le 22 novembre 2007. Documents de presse (en ligne en 23 langues) http://www.emcdda.europa.eu/?nnodeid=875 N° 7/2006 — Problème de la drogue en Europe, dernières nouvelles «Rapport annuel 2007 de l’agence sur les drogues de l’UE» Message de M. Wolfgang Götz, directeur de l’OEDT, à l’occasion de la sortie du rapport annuel 2007 sur l’état du phénomène de la drogue en Europe N° 8/2007 — RAPPORT ANNUEL REPORT 2007: principaux axes Messages positifs du rapport sur les drogues de l’UE malgré les nombreux décès liés à la drogue et à la consommation croissante de cocaïne Questions spécifiques – aperçu des points importants. Nom, lieu, date et heure

Problème de la drogue en Europe: dernières nouvelles État des lieux du phénomène de la drogue dans 29 pays européens Données et analyses: au plan européen et par pays Nouvelles tendances et réponses Questions spécifiques: drogues et conduite automobile; consommation de drogue chez les moins de 15 ans; consommation de cocaïne et de crack: un problème de santé publique de plus en plus préoccupant.

Dossier d’information multilingue Rapport annuel 2007: Version imprimée et en ligne en 23 langues http://www.emcdda.europa.eu/events/2007/annualreport.cfm Compléments d’information en ligne en anglais: questions spécifiques, bulletin statistique, résumés relatifs à la situation dans les différents pays, rapports nationaux Reitox

Partie I: rapport annuel – état des lieux 2007 Après plus d’une décennie d’augmentation de la consommation de drogue, l’Europe pourrait désormais entrer dans une phase plus stable. La consommation d’héroïne et de drogues injectables semble généralement moins répandue. La consommation de cannabis se stabilise, les signes de popularité diminuent chez les jeunes dans certains pays. La consommation de cocaïne est de nouveau à la hausse et les saisies de cocaïne ont atteint des niveaux record. VIH: l’évaluation est globalement favorable, mais environ 3 500 nouvelles infections survenues parmi les consommateurs de drogues injectables en 2005. Les décès liés à la drogue atteignent des niveaux très élevés.

La consommation de cannabis se stabilise Environ 70 millions d’adultes dans l’UE (15 - 64 ans) ont essayé le cannabis à un moment ou un autre de leur vie. Quelque 23 millions en ont consommé au cours de l’année précédente. Après la forte croissance de la consommation de cannabis dans les années 1990, les données plus récentes suggèrent une stabilisation globale voire un déclin dans certains pays. Parmi les pays à forte prévalence, les taux se sont stabilisés ou commencent à décliner en Espagne et ont chuté de 3-4 points de pourcentage en République tchèque, en France et au Royaume-Uni. Les données des pays qui présentent des taux intermédiaires indiquent une stabilisation au Danemark et aux Pays-Bas.

Figure GPS-4: Tendances de la prévalence l’année dernière de la consommation de cannabis parmi les jeunes adultes (15–34 ans), mesurée à l’aide d’enquêtes nationales

Les signes de popularité diminuent chez les jeunes Chez les jeunes Britanniques (de 16 à 24 ans), la consommation de cannabis est passée de 28,2 % en 1998 à 21,4 % en 2006. Selon l’enquête espagnole effectuée en milieu scolaire, la consommation chez les 14-18 ans est passée de 36,6 % en 2004 à 29,8 % en 2006. Bien que le niveau de la consommation semble toujours en hausse chez les jeunes adultes (15-34 ans) de Hongrie, de Slovaquie et de Norvège, cette augmentation est généralement modérée. L’Italie fait figure d’exception, avec une progression des taux de consommation de cannabis dans la même tranche d’âge, de 12,8 % en 2003 à 16,5 % en 2005.

Figure GPS-10: Prévalence, l’année dernière, de la consommation de cannabis par tranche d’âge au Royaume-Uni, mesurée à l’aide d’enquêtes au niveau de la population nationale

L’attention s’oriente vers la consommation intensive de cannabis Seule une proportion relativement faible de consommateurs de cannabis déclare un usage régulier et intensif. Mais cette proportion représente néanmoins un «nombre considérable d’individus» selon le rapport. Environ 18 % des 70 millions d’adultes qui ont déjà consommé du cannabis déclarent en avoir consommé au cours du dernier mois: soit plus de 13 millions. Environ 1 % des adultes européens (soit environ 3 millions de personnes), consommeraient cette drogue quotidiennement ou presque.

Demandes de traitement liées à la dépendance au cannabis Entre 1999 et 2005, le nombre d’Européens demandant un traitement pour dépendance au cannabis a pratiquement triplé. Et les nouvelles demandes de traitement de la dépendance au cannabis sont passées de 15 439 à 43 677. En 2005, 29 % de toutes les nouvelles demandes de traitement étaient liées au cannabis. Des interventions innovantes se développent actuellement en Europe afin de répondre aux besoins variés des consommateurs occasionnels, réguliers et intensifs.

Figure TDI-1, partie ii: Tendance relative au nombre estimé de nouveaux patients entamant un traitement par drogue principale (1999–2005). Tendance relative au nombre de patients par drogue principale. Héroïne Autres stimulants Cocaïne Autres drogues Nombre

Chapitre 3, Figure 4: Tendances relatives au modèle de consommation des services de traitement (1999–2005). Principale drogue pour laquelle les patients ont demandé un traitement en % de toutes les demandes. Héroïne Cocaïne Autres stimulants

Nouvelle hausse de la consommation de cocaïne Rapport annuel 2007: environ 4,5 millions d’Européens (tous adultes âgés de 15 à 64 ans) sont susceptibles d’avoir consommé de la cocaïne l’année dernière. Rapport annuel 2006: estimation de 3,5 millions d’adultes. Deuxième drogue illicite la plus consommée après le cannabis. Devant l’ecstasy et les amphétamines.

Cocaïne: faits et chiffres Quelque 12 millions d’Européens environ (4 % des adultes) ont déjà pris de la cocaïne. Quelque 2 millions en ont consommé au cours du cours du mois écoulé, soit plus du double des estimations concernant l’ecstasy. Chez les jeunes adultes (15-34 ans), une augmentation de la consommation de cocaïne a été enregistrée l’année dernière dans la plupart des pays disposant de données. Quelque 7,5 millions de jeunes adultes ont déjà consommé de la cocaïne, dont 3,5 millions au cours de l’année écoulée et 1,5 million au cours du mois écoulé. La hausse demeure limitée dans les pays à forte prévalence (Espagne et Royaume-Uni), suggérant que cette tendance pourrait s’infléchir. Des augmentations importantes ont été signalées par le Danemark et l’Italie.

Chapitre 5, Figure 7: Tendances relatives à la prévalence de la consommation de cocaïne chez les jeunes adultes (15–34 ans)

Impact de la cocaïne sur la santé publique L’augmentation de la demande de traitement permet de mesurer l’impact de la consommation de cocaïne sur la santé publique. En 2005, près d’un quart (22 %) de toutes les nouvelles demandes de traitement en Europe concernaient la cocaïne: un total de 33 027 patients, contre 12 633 en 1999. La majorité des demandes de traitement proviennent d’un faible nombre de pays: l’Espagne et les Pays-Bas représentent à eux seuls la majorité des déclarations de traitement de la dépendance à la cocaïne en Europe. Les services de traitement doivent proposer des soins à une grande diversité de patients (voir Questions spécifiques, Partie II ci-après).

Saisies record de cocaïne Le nombre de saisies de cocaïne et les quantités interceptées en Europe a augmenté entre 2000 et 2005. En 2005, 70 000 saisies de cocaïne ont été réalisées, pour une quantité record de 107 tonnes, soit une augmentation de plus de 45 % par rapport aux quantités saisies en 2004. Les saisies réalisées en Espagne représentaient environ la moitié du nombre total de saisies effectuées et le plus gros volume intercepté (48,4 tonnes en 2005, contre 33,1 tonnes en 2004). Le Portugal occupait le deuxième rang en termes de quantités interceptées (18,1 tonnes en 2005, contre 7,4 tonnes en 2004)

Voies de transit La péninsule ibérique, le principal point d’entrée de la cocaïne en Europe. La majeure partie de la cocaïne saisie en Europe arrive d’Amérique du Sud ou transite par l’Amérique centrale et les Caraïbes. Les pays d’Afrique occidentale sont de plus en plus utilisés comme voies de transit. L’UE répond aux changements des itinéraires du trafic en renforçant la coordination et la coopération entre les États membres. Le centre d’opération et d’analyse maritime de lutte contre le trafic de drogue (MAOC-N) a été créé en septembre 2007.

VIH: évaluation globalement favorable Le taux de transmission du VIH parmi les usagers de drogues par injection était faible dans la plupart des pays de l’UE en 2005. Avec le développement des services, l’épidémie de VIH précédemment redoutée en Europe semble avoir été largement évitée. Réduction relative des nouveaux cas d’infection également dans les États baltes. Toutefois, quelque 3 500 nouveaux cas de séropositivité diagnostiqués dans l’UE en 2005. Le Portugal déclare le taux de transmission du VIH le plus élevé chez les consommateurs de drogues injectables des pays de l’UE où des données sont disponibles (environ 850 nouvelles infections diagnostiquées en 2005). Près de 200 000 usagers de drogues par injection sont séropositifs, environ 1 million vivent avec le virus de l’hépatite C.

Taux élevés de décès liés à la drogue Les surdoses sont une cause majeure de mortalité évitable chez les jeunes Européens. Niveaux historiquement élevés de décès: les surdoses sont responsables de 7 000 à 8 000 décès par an et aucune tendance à la baisse n’est détectable dans les données les plus récentes. Une récente hausse des décès a été enregistrée dans plusieurs pays, et a dépassé les 30 % en Grèce (2003-2005), en Autriche (2002-2005), au Portugal (2003-2005) et en Finlande (2002-2004). L’Europe n’a toujours pas adopté une approche globale de la prévention des surdoses… …et risque d’échouer dans sa tentative de réduction du nombre de décès liés à la drogue.

Décès liés à la drogue (suite) Les facteurs de risques susceptibles de contribuer à ce problème incluent la progression de la consommation de drogues multiples par les consommateurs d’opiacés et la disponibilité croissante de l’héroïne. La stabilisation ou l’amélioration générale durable observée en matière de consommation d’héroïne en Europe est remise en question par l’augmentation de la production d’opium en Afghanistan. Un volume estimé de 6 610 tonnes d’opium a été produit en 2006, dont 92 % en Afghanistan. La production potentielle totale d’héroïne était estimée à 606 tonnes en 2006, contre 472 tonnes en 2005 (ONUDC, 2007).

Chapitre 8, Figure 13: Tendance globale des décès par intoxication aiguë, 1996–2005 pour tous les États membres disposant de données

Partie II: Questions spécifiques – aperçu 2007 Trois études approfondies publiées avec le rapport annuel 2007 Drogues et conduite automobile Consommation de drogue chez les moins de 15 ans Consommation de cocaïne et de crack: un problème de santé publique de plus en plus préoccupant.

Drogues et conduite automobile (1) Après l’alcool, le cannabis et les benzodiazépines sont les substances psychoactives affichant la plus forte prévalence parmi les conducteurs européens. Ce constat est vérifié quel que soit le type d’étude (contrôles au bord de la route aléatoires/ préventifs, à l’hôpital, post-mortem). Les études sont également divisées pour savoir laquelle de ces deux substances enregistre la prévalence la plus élevée. Exceptions: en Finlande, en Suède, en Lettonie et en Norvège, les amphétamines sont plus fréquentes chez les conducteurs que le cannabis et les benzodiazépines. En Slovénie, les opiacés sont plus fréquemment dépistés que les benzodiazépines.

Drogues et conduite automobile (2) Des contrôles des performances montrent que la consommation de cannabis et de benzodiazépines réduit les capacités de conduite, dans une mesure variable selon la dose, la tolérance et le temps écoulé après la prise. Les études sur l’évaluation des risques indiquent que la combinaison de ces drogues et de l’alcool accroît de façon importante le risque d’être impliqué dans un accident de la route ou d’en être responsable. Les conducteurs consommant du cannabis sont généralement de jeunes hommes alors que ceux consommant des benzodiazépines sont souvent des femmes de classe d’âge moyenne. Alcool: toujours première substance mettant en danger la vie sur les routes.

Drogues et conduite automobile (3) Beaucoup de pays ont durci leur législation, aggravé les sanctions ou modifié leur stratégie nationale pour résoudre ce problème. Les réponses juridiques des pays à la conduite sous l’emprise de drogues sont très diverses, allant de lois du type «tolérance zéro» sanctionnant la détection de substance en soi) à des lois en cas d’altération des facultés (avec une sanction si la personne n’est pas considérée apte à conduire). Des lois appliquant la «tolérance zéro» pour les drogues illicites (par exemple, le cannabis) ont été lancées en Belgique, au Portugal et en Suède (1999) ainsi qu’en France et en Finlande (2003). Plusieurs pays ont voté des lois pour autoriser les tests de dépistage routier ou en définir les modalités (par exemple, salive, sueur), mais l’adoption de certains projets de lois est suspendue dans l’attente de kits de dépistage fiables.

Drogues et conduite automobile (4) La plupart des États membres de l’Union européenne mènent des campagnes médiatiques sur les risques sanitaires de la conduite sous l’emprise de substances, mais elles concernent principalement l’alcool. Un cinquième seulement des pays européens ciblent spécifiquement le cannabis et les benzodiazépines. Les programmes de prévention spécifiques à la drogue occupent désormais une place importante dans les auto-écoles. Les campagnes adoptant une approche unique ne sont pas toujours appropriées (les consommateurs de cannabis et de benzodiazépines ont des profils assez différents). Beaucoup de personnes ne connaissent pas les effets potentiellement indésirables des médicaments sur l’aptitude à conduire (cinq pays ont recours à des pictogrammes sur les boîtes de médicaments).

Consommation de drogue chez les moins de 15 ans (1) La consommation de drogues illicites chez les très jeunes est rare et la consommation régulière l’est plus encore. Elle est largement observée chez des groupes spécifiques de la population où la consommation de drogue va de pair avec d’autres troubles psychologiques et sociaux. Le cannabis est la substance illicite la plus fréquemment utilisée, devant les produits à inhaler (par exemple, colle, aérosols). Parmi les lycéens de 15-16 ans déclarant avoir consommé du cannabis, peu d’entre eux en ont consommé pour la première fois avant l’âge de 13 ans (généralement 1% à 4%). Les enquêtes scolaires montrent que les taux de jeunes fumant quotidiennement des cigarettes avant l’âge de 13 ans varient selon les pays (7% à 18%). Entre 5% et 36% des jeunes scolarisés ont déclaré avoir déjà été ivres avant cet âge.

Consommation de drogue chez les moins de 15 ans (2) Peu de jeunes de moins de 15 ans entreprennent un traitement de la toxicomanie (moins de 1% des patients). Envoyés par la famille, les services sociaux ou le système de justice pénale. La grande majorité des cas concernent la consommation de cannabis et dans une moindre mesure, l’utilisation de produits à inhaler. Les moins de 15 ans dont certains membres de la famille consomment des substances psychoactives présentent un risque supérieur de consommation précoce de drogues (au moins 28 000 patients en traitement anti-drogue vivent avec leurs enfants). En 2005, 18 décès liés à la drogue chez les moins de 15 ans enregistrés en Europe (0,2% du nombre total de décès de ce type).

Consommation de drogue chez les moins de 15 ans (3) Les réponses ciblant les très jeunes consommateurs de drogues vont des approches de la prévention universelle (par exemple, établissements scolaires, communautés) aux interventions précoces (par exemple, conseils) en cas de consommation présumée. Les réponses préventives adaptées aux groupes à haut risque (par exemple, les familles à risque) constituent des solutions intermédiaires. Dans la plupart des pays européens, les mesures préventives contre la consommation précoce de substances licites sont considérées comme une bonne prévention contre l’usage de substances illicites plus tard. L’incitation à la consommation de drogues illicites entre jeunes est passible de lourdes sanctions dans plusieurs pays. La vente de drogues illicites à proximité des établissements scolaires ou des lieux fréquentés par les jeunes est également sévèrement punie.

Consommation de cocaïne et de crack (1) Inquiétude considérable ces dernières années au sujet de: la hausse de la consommation de cocaïne dans les lieux festifs et chez les jeunes en général dans certains pays, la consommation simultanée de cocaïne et d’héroïne qui se popularise parmi les consommateurs dépendants aux opiacés, la consommation problématique de crack; ce phénomène reste rare mais préoccupant chez certains groupes marginalisés dans certaines régions.

Consommation de cocaïne et de crack (2) Quelques effets préjudiciables pour la santé de la consommation de cocaïne: troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires et neurologiques. Le risque de toxicité de la cocaïne peut être influencé par l’association avec d’autres substances (par exemple, alcool, héroïne). Quelque 400 décès considérés comme liés à la cocaïne en 2005 – les décès de surdose strictement pharmacologique sont relativement rares. Sous-déclaration possible des décès liés à la cocaïne.

Consommation de cocaïne et de crack (3) Des services de traitement souples sont nécessaires afin de pouvoir répondre aux besoins spécifiques des consommateurs de cocaïne très variés et de les attirer. Il n’existe actuellement aucun médicament efficace pour aider les consommateurs de cocaïne au maintien de l’abstinence ou à une consommation réduite. Les usagers de cocaïne en traitement se voient généralement prescrire des médicaments tels que des antidépresseurs ou des benzodiazépines pour soulager les symptômes (anxiété, dépression). Nouveaux développements: des drogues thérapeutiques expérimentales pour atténuer les syndromes du sevrage et l’état de manque ont démontré leur fort potentiel lors des essais cliniques. Des recherches sont en cours dans le domaine de l’immunothérapie de la dépendance à la cocaïne avec un vaccin contre la cocaïne (TA-CD).

L’heure du bilan La situation de la drogue en Europe est actuellement plus complexe et plus hétérogène qu’il y a dix ans. Il est important d’examiner où les investissements intelligents portent leurs fruits. La consommation de drogue s’est stabilisée dans beaucoup de régions importantes, malgré des niveaux historiquement élevés – un optimisme prudent est de mise pour certains cas. L’investissement des pays est considérable en matière de prévention, de traitement et d’activités de réduction des risques et la coopération dans le cadre de la réduction de l’offre s’est améliorée. Il est essentiel d’évaluer les progrès réalisés dès à présent car nous entamons une période de réflexion sur les résultats récemment enregistrés. En 2008, l’OEDT contribuera à l’évaluation du plan d’action anti-drogue de l’Union européenne et au processus d’examen de l’UNGASS.