Applications BUFR (Pourquoi, quand et comment) Jeff Ator NOAA National Weather Service United States of America Version française: Gilles GELY (METEO-FRANCE) Benjamin SACLIER (METEO-FRANCE-INTERNATIONAL) WORLD METEOROLOGICAL ORGANIZATION
Pourquoi utiliser du BUFR? Permettre la représentation de nouvelles données sans changer fondamentalement le logiciel de codage/décodage (contrairement au messages alpha) Échanger efficacement d’importants volumes de données avec d'autres centres Inclure facilement aux données elles-mêmes un contrôle de qualité de l'information Stocker efficacement les données pour un traitement Stocker efficacement les données dans une base de données locale
Applications – nouvelles données Le BUFR peut être employé pour coder et échanger rapidement de nouveaux types de données dès qu'ils deviennent disponibles De nouvelles donnée peuvent être incluses immédiatement dans des messages BUFR (par exemple l’ajout de l'humidité aux observations de surface ) puisque le BUFR est auto-documenté Si un descripteur OMM existe déjà, alors les nouveaux messages BUFR restent compatibles pour l'échange international Autrement, un nouveau descripteur peut être développé et approuvé par l’OMM. Ce processus prend un certain temps, mais, en attendant, un descripteur local peut être défini et employé. Aucun changement au logiciel de codage/décodage n'est à prévoir puisque le BUFR est déterminé par des tables.
Applications – échanges de données Le BUFR est très efficace pour échanger de gros volumes de données Le BUFR est: Efficace – une bande passante en télécommunication ou un espace disque relativement faible, surtout si les messages contiennent plusieurs séries de données et que l'option de compression est employée Normalisé - lisible par tout autre centre avec un décodeur standard et les tables appropriées Flexible - toute donnée météorologique peut être codée en BUFR, et le BUFR peut même être utilisé pour échanger des données d'autres disciplines
Applications – collectifs d’obs (1) Représentation plus rationnelles des collectifs d’observations par rapport aux codes alphanumériques Une observation SYNOP Un synop classique = 520 bits (65 octets) Un SYNOP en BUFR (avec le descripteur de séquence 307002) = 624 bits (78 octets) beaucoup d’octets sont utilisés pour « l’enrobage » BUFR
Applications – collectifs d’obs (2) En revanche, si on veut transmettre un collectif de 448 observations SYNOP : En alpha : 520*448 = 232960 bits En BUFR sans compression: 119967 bits En BUFR compressé : encore plus compact
Applications Méta données Infos supplémentaires Transmission systématique des méta données (latitude, longitude, altitude, instruments …) dans les messages BUFR, permet de régler les problèmes de mise à jour du volume A. Infos supplémentaires Une section 1 plus complète qu’un en-tête abrégé SMT (TTAAii) pour décrire le contenu d’un bulletin
Applications – Qualité et contrôle Le BUFR a plusieurs mécanismes pour inclure des informations sur contrôle et la qualité Une telle information peut être incluse par le producteur des données, ou elle peut même être ajoutée par un centre de traitement ultérieurement ! Certains de ces mécanismes sont assez complexes. Référez-vous au guide BUFR et/ou au manuel de codes de l’OMM numéro 306 pour plus d’informations.
Applications – stockage de données BUFR permet de représenter tous les types d’observation Facilite le partage de données entre centres stockant les données en BUFR = norme Permet de stocker en même temps en plus de l’observation des données sur la qualité L'efficacité du BUFR permet de faire une économie d'espace disque sur les machines d’archivage
Applications – Base de données Une des imperfections du BUFR est la difficulté de rechercher des éléments ou des séries de données spécifiques sans décoder d'abord la totalité du message. Une façon de réduire ce problème est de stocker les messages BUFR dans une base de données (par exemple en « BLOB"), associés à des index, permettant ainsi de localiser rapidement les éléments ou des séries de données appropriés: La catégorie de données et/ou la sous-catégorie dans la section 1 d'un message BUFR peuvent également être employées comme filtre rapide en recherchant dans la base tous les messages contenant un type particulier (par exemple radiosonde, bouée, METAR, etc...) La section 2 optionnelle peut contenir l’équivalent des index d’une base de données (permet ainsi une restauration des index d’après le message BUFR)
Remerciements Based on: Guide to WMO Table-Driven Code Forms FM94 BUFR and FM95 CREX (http://www.wmo.int/web/www/WDM/Guides/BUFR-CREX-guide.html) Special thanks to: Charles Sanders BOM-Australia Simon Elliott EUMETSAT Joël Martellet WMO