Le syndrome du poisson rouge Perspectives 2011-2012 pour l’économie mondiale Documents associés, disponibles sur www.ofce.sciences-po.fr Lettre de l’OFCE n°327 Le syndrome du poisson rouge France : croissance austère, Revue de l’OFCE n°115 Le syndrome du poisson rouge, Zone euro: Coupée en deux France: croissance austère Politique monétaire: à hue et à dia Pays émergents : la croisée des chemins Présentation presse Pour tous compléments xavier.timbeau@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 57 eric.heyer@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 40 sylvie.legolvan@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 07
la Grande Récession n’est pas finie 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
la Grande Récession n’est pas finie 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
tewari ou comment juger de la situation ? 2008q1 / 2010q4 France Allemagne Italie Japon USA Royaume-Uni Espagne PIB/habitant en % -3,1 % -1,1 % -6,8 % -4,1 % -2,4 % -6,1 % -8,1 % PIB en % -1,6 % -1,4 % -5,2 % -4,2 % +0,2 % -4,6 % -4,3 % Chômage en points +2,1 -0,2 (0*) +2,0 +1,2 % +4,6 % +2,2 % +10,8 % * : Pour l’Allemagne, le chiffre entre parenthèses réintègre les effectifs en chômage partiel dans le chômage au pro rata du nombre d’heures travaillées. En jugeant du point d’arrivée (par un autre chemin) On ne tient pas compte du redressement récent On est toujours dans la pire récession depuis la 2eme guerre mondiale Le chômage est largement involontaire Les surcapacités restent importantes (notamment dans l’industrie) La perte de mémoire fait faire un mauvais diagnostic Les dettes publiques sont des dettes privées socialisées parce qu’insoutenables 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
des prévisions en demi-teinte Un schéma de prévision « simple » Retour « spontané » à un taux de chômage bas Diminué par les politiques budgétaires, fortement restrictives Ainsi que par la hausse du prix des matières premières (pétrole) Les pays émergents sont à nouveau en forte croissance Rattrapage résistant, Relocalisation « opportune » Poids PIB monde Croissance du PIB en volume 2010 2011 2012 Monde 100 4.8 3.8 4.0 Pays industriels 53 2.5 1.7 2.1 Union européenne à 27 22 1.8 1.6 Zone euro 15 1.4 1.5 Royaume-Uni 3 1.3 États-Unis 21 2.8 2.2 2.4 Chine 12 10.3 9.2 Autres pays d’Asie 13 8.9 6.6 Amérique latine 9 6.2 4.2 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
la zone euro n’échappe pas à cette logique Pression forte sur le contrôle des déficits et les réductions de dette Crise des pays périphériques Sanction du marché par la hausse des taux la hausse du prix du pétrole Une perte de l’ordre de 1 point de PIB cumulé en 2011 et 2012 Poids PIB monde PIB en volume 2010 2011 2012 Zone euro 15.5 1.7 1.4 1.5 Allemagne 4.2 3.5 2.6 1.8 France 3.1 Italie 1.2 0.9 1.0 Espagne 2.0 -0.1 0.6 Pays-Bas 1.6 Belgique 2.1 Autriche 0.5 2.4 Finlande Portugal 0.3 -1.4 Grèce -4.2 -3.1 0.7 Irlande -0.2 1.3 1.9 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
la pression sur les déficits publics Forte dégradation des déficits publics Moins d’activité, moins de recettes fiscales Plans de relance Forte dégradation des dettes publiques Socialisation des dettes privées (directement ou indirectement) Aucun pays n’y échappe Quelques bonnes surprises en 2010 Plus de potentiel qu’anticipé? Dette publique brute Solde public Crois. Pot. Nom. OCDE (en %) En % du PIB 2011 Variation 2007-2011 2007 Zone euro 86 20 -0,6 -4,2 4,3 2,1 Grèce 150 45 -6,4 -7,6 5,6 2,4 Irlande 107 82 -10,6 5,3 1,0 Portugal 89 26 -2,8 -4,6 3,8 1,8 Espagne 70 34 1,9 -7,4 6,8 0,4 Italie 120 16 -1,5 -4 3,5 1,6 France 87 23 -2,7 -5,8 Allemagne 76 11 0,3 -2 3,4 Japon 222 -2,4 -8,1 0,1 Etats-Unis 98 36 -9,5 3,0 Royaume-Uni 83 39 -8,3 4,9 3,2 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
un effort budgétaire important en 2011 et en 2012 Par exemple, entre 2008 et 2012 La France aura toujours un écart de PIB par rapport à 2008q1: -0,8% Par rapport à la trajectoire de 2006-2008 : -5% Et pourtant une politique budgétaire cumulée neutre 2008/09 2010 2011 2012 Cumul Allemagne 1,0 1,4 -0,7 -0 ,3 France 2,2 -0,5 -1,4 -0,6 -0,3 Italie -1,0 -2,8 Espagne 3,7 -2,7 -1,8 -1,5 UK 3,8 -2,6 -2,4 USA 4,2 0,3 -1,2 -1,1 Japon 3,1 -0,4 1,5 3,9 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
la situation peut paraître stabilisée Mais le chômage est au dessus de la « normale » ou de « l’équilibre » Hausse du chômage de longue durée, Hausse du chômage non indemnisé la durée moyenne d’indemnisation en Europe est de moins de 24 mois Evolution entre 2007 et 2009 All. Espagne France Italie RU chômage -0.9 9.8 1.1 1.7 2.3 chômage de longue durée -1.3 5.6 0.0 0.6 3.1 chômage non indemnisé -0.2 4.9 0.4 1.5 0.2* En pourcentage de la population active *Dans le cas du Royaume-Uni, les chiffres de chômage non indemnisés ne sont pas disponibles pour l’année 2009, et nos calculs sont réduits à la comparaison 2007-2008. Source : Eurostat. 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
situation stabilisée ? Les surcapacités et l’investissement… Symétrique du chômage Faible investissement, Pas de reprise du crédit 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
situation stabilisée ? Les surcapacités et l’investissement… Symétrique du chômage Faible investissement, Pas de reprise du crédit 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
trois questions fondamentales Y-a-t-il des tensions inflationnistes ? Rareté ou coût de production/extraction de plus en plus élevé Modification des prix relatifs Ou processus inflationniste ? Quel est l’écart de production ? La crise a-t-elle un impact permanent sur la trajectoire de croissance (new normal) ? En lien avec la question précédente : si l’écart de production est nul, alors, les multiplicateurs sont faibles Que valent les multiplicateurs ? 0,5 ou 1,5 ? 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
inflation et inflation sous-jacente Le retour des prix du pétrole à 100$/b induit de l’inflation Après 150$/b en aout 2008 Les salaires ralentissent ! 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
l’incertitude sur l’écart de production Deux hypothèses sont possibles Pas ou faible impact de la crise sur l’écart de production Pas de déficit structurel à moyen terme Croissance spontanée (et réduction du chômage) si pas de perturbations de cette croissance Ou: un impact permanent Déficit structurel, autant le résorber tout de suite Lente résorption du chômage (rigidité des prix) Savoir a une valeur Attendre permet de prendre la bonne décision Le coût ? Pour une année d’attentisme entre 5 et 10 points de dette publique 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
OFCE/Departement Analyse et Prévision les multiplicateurs 1 euro de restriction budgétaire induit x euro d’activité en moins moindre dépense, hausse des impôts A court terme, positifs A long terme, moins positifs, nuls voire négatifs Pour beaucoup (Commission, OCDE) ils sont inférieurs à 0,5 1 euro de restriction induit 0,5 euro de contraction Pour l’OFCE Empiriquement, ils ressortent plus élevés D’autant que la politique monétaire ne mord pas Que les consolidations budgétaires sont simultanées Nous retenons 1.0 dans le scénario de prévision 1,5 à 2 est vraisemblable (FMI) 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
pour le même objectif, la stratégie est différente Si les multiplicateurs sont faibles, Alors, la stratégie de réduction est la bonne Faible impact sur le chômage, fort impact sur le ratio dette/PIB Si ils sont forts L’impact est plus fort sur l’activité et donc le chômage La consolidation budgétaire induit la force des multiplicateurs La bonne stratégie Sortir de la situation de multiplicateurs forts Consolider une fois la sortie assurée 2010 2011 2012 Déficit public k=0.5 5,8 4,1 3,2 k=1.6 4,4 3,8 Dette publique/PIB 84,3 88,9 92,9 89,2 93,7 Taux de Chômage 10,0 9,8 9,6 10,2 10,4 Inflation sous-jacente 1,0 0,9 14 avril 2011 OFCE/Departement Analyse et Prévision
France : Croissance austère Perspectives 2011-2012 pour l’économie française Documents associés, disponibles sur www.ofce.sciences-po.fr Lettre de l’OFCE n°327 Le syndrome du poisson rouge France : croissance austère, Revue de l’OFCE n°115 Le syndrome du poisson rouge, Zone euro: Coupée en deux France: croissance austère Politique monétaire: à hue et à dia Pays émergents : la croisée des chemins Présentation presse Pour tous compléments xavier.timbeau@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 57 eric.heyer@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 40 sylvie.legolvan@ofce.sciences-po.fr 01 44 18 54 07
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France
Reprise du commerce mondiale En % Cela a permis au commerce extérieur de contribuer positivement à la croissance de l’économie française en 2010 (0,4 point de PIB) pour la première fois depuis 10 ans. Sources : INSEE, calculs et prévisions OFCE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage,
Créations d’emplois et baisse du chômage au sens du BIT En milliers Source : DARES
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises
Nette amélioration des enquêtes de conjoncture Sources : INSEE, calculs et prévisions OFCE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011
Une reprise technique en cours En % du PIB Centré réduit Potentiel de 1,5 point de PIB lié au ralentissement du déstockage. Source : INSEE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles
Reprise du commerce mondiale En % Après une contribution de 0,4 pt de PIB en 2010, le commerce extérieur contribuerait négativement en 2011 et 2012 (resp. -0.1 et -0.3 pt de PIB) Sources : INSEE, calculs et prévisions OFCE
Variation de l’emploi marchand et de l’emploi intérimaire En milliers, glissement annuel Sources : INSEE, DARES
Une baisse du chômage due à un découragement des chômeurs… En % de 15-64 ans -0.2 pt -0.3 pt Source : INSEE
… confirmée par les chiffres de pôle emploi En milliers Sources : INSEE, DARES
Progression de l’ancienneté au chômage En %, glissement annuel En variation annuelle Source : DARES
Une perte de pouvoir d’achat des salariés français En %, glissement annuel Sources : INSEE, calculs OFCE
Une confiance des ménages toujours dégradée Centré réduit Sources : INSEE, calculs OFCE
Dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés En milliards d’euros, prix chaînés Source : INSEE
Immatriculation de véhicules de tourisme neufs En milliers, cvs Source : INSEE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles Les entreprises n’ont pas achevé l’ajustement de leurs capacités de production Sur l’investissement Existence de surcapacités (Demande) & taux de profit du capital faible (Offre)
Surcapacité de production et faiblesse du taux de profit du capital En % Taux de profit du capital = (EBE-CCF-IS-Charges d’intérêts)/ Capital Sources : INSEE, calculs OFCE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles Les entreprises n’ont pas achevé l’ajustement de leurs capacités de production Sur l’investissement Existence de surcapacités (Demande) & taux de profit du capital faible (Offre) Conditions de financement toujours difficiles Interne : Taux d’autofinancement faible
Taux d’autofinancement des SNF faible : pas de financement interne En %, Epargne/Investissement En %, Epargne/VA Sources : INSEE, calculs OFCE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles Les entreprises n’ont pas achevé l’ajustement de leurs capacités de production Sur l’investissement Existence de surcapacités (Demande) & taux de profit du capital faible (Offre) Conditions de financement toujours difficiles Interne : Taux d’autofinancement faible Externe : Résidus de la trappe à liquidité
Trappe à liquidité toujours présente : des conditions de financement externes difficiles En points de % Sources : Banque de France, calculs OFCE
Nouveaux crédits aux SNF en France Source : Banque de France
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles Les entreprises n’ont pas achevé l’ajustement de leurs capacités de production Sur l’investissement Existence de surcapacités (Demande) & taux de profit du capital faible (Offre) Conditions de financement toujours difficiles Interne : Taux d’autofinancement faible Externe : Résidus de la trappe à liquidité Sur l’emploi (cycle de productivité)
Cycle de productivité du travail : un ajustement inachevé… Ecart à la tendance de long terme, en % 380 000 emplois marchands Sources : INSEE, calculs OFCE Productivité du travail en France moyenne 1987-2007 2008 2009 2010 Secteur marchand 1,3 -1,9 1,0 industrie 3,5 -5,6 4,7 services 0,7 -0,8 1,4 0,4
… provoquant une dégradation des marges des entreprises En %, EBE/VA Sources : INSEE, calculs OFCE
Perspectives de croissance pour 2011-2012 Confirmation de quelques signaux positifs apparus en 2010 qu’ils soient externes reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France ou internes reprise des créations d’emploi et baisse du chômage, amélioration du moral des chefs d’entreprises Amorçage d’une reprise par les stocks début 2011 Plus largement, les soubassements de cette sortie de crise sont précaires Fragilité de ces bonnes nouvelles Les entreprises n’ont pas achevé l’ajustement de leurs capacités de production Sur l’investissement Existence de surcapacités (Demande) & taux de profit du capital faible (Offre) Conditions de financement toujours difficiles Interne : Taux d’autofinancement faible Externe : Résidus de la trappe à liquidité Sur l’emploi (cycle de productivité) 2011 et 2012 porteront les séquelles d’un double choc Un choc lié à l’envolée du prix des matières premières… …et la mise en place d’une politique budgétaire restrictive
Les freins à la croissance en France 2010 2011* 2012* Impact… … de l’envolée des prix des matières premières 0,2 -0,4 -0,7 Effet direct sur l'économie française -0,3 Effet via la demande adressée 0,0 -0,1 En point de % * Prévisions OFCE Sources : INSEE ; calculs OFCE e-mod.fr.
Les freins à la croissance en France 2010 2011* 2012* Impact… … de l’envolée des prix des matières premières 0,2 -0,4 -0,7 Effet direct sur l'économie française -0,3 Effet via la demande adressée 0,0 -0,1 … des politiques de restrictions budgétaires -0,6 -1,8 -1,0 -0,5 -1,4 En point de % * Prévisions OFCE Sources : INSEE ; calculs OFCE e-mod.fr.
Les freins à la croissance en France 2010 2011* 2012* Impact… … de l’envolée des prix des matières premières 0,2 -0,4 -0,7 Effet direct sur l'économie française -0,3 Effet via la demande adressée 0,0 -0,1 … des politiques de restrictions budgétaires -0,6 -1,8 -1,0 -0,5 -1,4 Impact total sur la croissance française -2,2 -1,7 En point de % * Prévisions OFCE Sources : INSEE ; calculs OFCE e-mod.fr.
Investissement des SNF En % de la VA En %, glissement annuel Après -1,4 % en 2010, l’investissement des SNF devrait croître de 2,3 % en 2011 et 2,6 % en 2012 en moyenne annuelle Le taux d’investissement devrait retrouver son niveau de 2000 (18,7 %) Sources : INSEE, calculs et prévisions OFCE
Une consommation atone En %, glissement annuel Après 1,7 % en 2010, la consommation des ménages devrait croître de 1,5 % en 2011 et 1,9 % en 2012 en moyenne annuelle Sources : INSEE, calculs et prévisions OFCE
Une fermeture progressive du cycle de productivité Ecart à la tendance de long terme, en % Sources : INSEE, calculs OFCE
Bouclage du marché du travail Variations annuelles, en fin d’année (en milliers) 2007 2008 2009 2010 2011* 2012* Population active observée 128 52 202 87 139 143 - Projection tendancielle 111 88 72 57 29 22 - Effet de flexion 44 -30 -74 15 -17 -14 - Effet retrait d'activité seniors 24 35 34 55 62 73 - Effet retraits d'activité CTP/CRP 2 -8 -54 -7 17 14 - Effet réforme des retraites 48 Note : * Prévisions Sources : INSEE ; prévisions OFCE 2011 et 2012, e-mod.fr.
Situation des APU 2009 2010 2011* 2012* Solde public – 7,5 – 7,0 – 5,8 – 5,2 Dépenses publiques (DP) 56,2 56,1 55,7 Taux de croissance des DP **(vol) 3,5 1,6 1,2 1,0 Prélèvements obligatoires 41,7 42,2 43,3 43,5 Dette publique*** 78,3 81,7 85,3 87,9 En point de PIB * Prévisions OFCE ** Déflatées par le prix du PIB Sources : MINEFI, OFCE
Impact des freins à la croissance sur le taux de chômage et les finances publiques En %, moyenne annuelle * Prévisions OFCE Sources : INSEE ; calculs OFCE e-mod.fr.
Quel écart de production ? En écart de production Sources : INSEE, comptes trimestriels, calculs OFCE
Une meilleure performance relative de la France par rapport à ses partenaires au cours de la crise Indice 100 = 1997 Sources : INSEE, comptes trimestriels, calculs OFCE