La représentation visuelle du monde Chapitre 1: l’œil est le système optique de la vision
Dissection de l’œil de poisson
Formation des images sur la rétine
Rétine et création du message nerveux On distingue plusieurs couches cellulaires dans la rétine: La plus profonde correspond aux cellules photoréceptrices (cônes et bâtonnets), qui captent la lumière et produisent un message nerveux. La lumière qui ne serait pas capter est absorber par l’épithélium pigmenté de la choroïde agissant comme une chambre noire Les neurones bipolaires recueillent les informations de plusieurs cellules photoréceptrices Les cellules ganglionnaires recueillent les informations des cellules bipolaires. Les prolongements cellulaires (axones) de ces cellules nerveuses convergent pour former les fibres du nerf optique.
Cônes et bâtonnets Segment externe des cônes et bâtonnets: renferment la molécule responsable de leur photosensibilité: la rhodopsine (naissance du message nerveux) Noyau Prolongement cellulaire qui transmet l’information
Cônes et bâtonnets présentent des différences structurales mais surtout fonctionnelles: Les bâtonnets sont surtout sensibles à la lumière. Ils sont activés dès de faibles éclairement. Ils ne permettent pas une bonne résolution Les cônes sont moins sensibles à la lumière, activés pour des éclairages plus intenses. Ils permettent une vision des couleurs et une meilleure acuité visuelle. On distingue trois types de cônes (cf après)
les cônes rouges ou cônes "L", dont la sensibilité spectrale est centrée à 575 nm représentent 64% du total des cônes. Ils sont aussi plus sensibles à la lumière que les cônes verts. les cônes verts ou cônes "M", dont la sensibilité spectrale est centrée à 525 nm représentent 32% du total des cônes. Ils sont moins sensibles à la lumière. les cônes bleus ou cônes "", dont la sensibilité spectrale est centrée à 425 nm représentent 4% du total des cônes. Ils sont beaucoup plus sensibles à la lumière que les M et les L mais sont situés en grande majorité en dehors de la fovéa.
L’expérience de Mariotte permet de mettre en évidence l’existence d’une zone aveugle dans notre champ visuel. Elle correspond une zone particulière de la rétine. En effet, cette zone dépourvue de cellules photoréceptrices est constituée d’un enchevêtrement de prolongements cellulaires nerveux… Il s’agit du point de sortie du nerf optique.
La fovéa ou tache jaune correspond à une zone de la rétine où la densité des cônes est maximale (pas de bâtonnets). Cf docs 3 et 4 p 12. L’acuité visuelle y est donc maximale. On observe aussi que les prolongements cellulaires sont rejettés en périphérie et que les câblages sont modifiés: à un neurone bipolaire correspond un neurone ganglionnaire
En revanche, hors de cette zone les bâtonnets sont beaucoup plus nombreux que les cônes, l’acuité visuelle diminue. Plusieurs cellules photoréceptrices sont connectées à un neurone bipolaire et plusieurs d’entre eux sont connectés au même neurone ganglionnaire.
De la rétine au cerveau
Bien que les champs visuels des deux yeux se recoupent largement, les projections nerveuses de chaque œil se dirigent vers les deux hémisphères cérébraux. Les parties droites (qui analysent le champ dans sa partie gauche) projettent vers le cortex visuel gauche et inversement pour la partie gauche de la rétine de chaque œil. Les projections croisent au niveau du chiasma optique, font synapse (transmission chimique d’information entre deux neurones) dans les corps genouillés avant de projeter dans les aires visuelles des deux hémisphères cérébraux.