Le mineur boutefeu Le mineur-boutefeu est chargé d'exécuter les travaux d'abattage en respectant et en faisant respecter de manière rigoureuse les règles de sécurité, et ceci dans le cadre des instructions et des consignes relatives à l'exploitation, au contrôle et à la purge des fronts de taille, à l'emploi des explosifs et à la mise en œuvre des plans de tir.
Définition du métier C'est le spécialiste du tir de mine. Celui qui manipule les explosifs et déclenche les explosions pour fragmenter des milliers de tonnes de roche. Il commence par consulter le plan de tirs afin de connaître la nature et les quantités d'explosifs qui vont lui être nécessaires, les modes d'amorçage… Il effectue, ensuite, le chargement des trous de mine que le foreur avant lui a réalisé, puis relie les artifices entre eux pour créer une chaîne pyrotechnique. Enfin il met en place la procédure de tir. Après avoir vérifié que plus personne ne se trouve sur la zone de tirs et ne peut plus y accéder, l'explosion peut avoir lieu. Sa règle d'or : la sécurité. Il doit de façon stricte et impérative appliquer et faire appliquer les consignes de sécurité.
Son environnement Il travaille principalement dans les carrières d'extraction de pierres, de granulats et sur les grands chantiers... Son travail commence par une observation du site pour déterminer la nature de la roche et les contraintes de l'environnement naturel et humain (les voisins) afin de pouvoir élaborer un plan de tir. Une fois que l'explosion a eu lieu, il doit s'assurer qu'il ne reste pas d'explosifs et qu'il n'existe pas de risque d'éboulement ou de glissement de terrain
Ses aptitudes Un tel métier nécessite de la minutie, de l'attention et beaucoup de rigueur. Le bouteur de feu doit être autonome.
Formation Pour devenir mineur boutefeu il faut être titulaire du Certificat de Préposé au Tir (CPT) qui est délivré par l'Éducation nationale après réussite à un examen qui valide un stage de formation professionnelle d'au moins 35 heures. Pour passer l'examen, il faut avoir au moins 18 ans au 1er janvier l'année de l'examen.