Les patates ne poussent pas dans les supermarchés ! No farmers, no food
Coordination Européenne Via Campesina
LUnion Européenne 500 millions dhabitants 30 millions de paysan-nes 14 millions dexploitations 2 disparaissent par minute UE= 1 er importateur mondial UE= 1 er exportateur mondial Bilan: UE importe pour 9,2 milliards d
En Europe, les coûts de production sont élevés et les prix agricoles sont souvent inférieurs à ces coûts.Les paysan-nes perdent donc souvent de largent en vendant leur produits. Ils reçoivent des aides directes du budget agricole européen. Mais elles sont très mal réparties entre exploitations, entre secteurs, et entre régions. Les grandes exploitations recoivent 80% des aides.
Ces aides permettent en fait à lagro-industrie et à la grande distribution dêtre approvisionnées par les producteurs à des prix souvent inférieurs aux coûts de production. Ce sont donc elles finalement qui sont aidées, car elles ne répercutent pas ces prix bas aux consommateurs LUE continue son dumping de produits agricoles vers les pays tiers, en exportant des produits à des prix inférieurs aux coûts de production.
Ces deux moteurs de la PAC actuelle sont destructeurs de la paysannerie européenne et de celle du Sud. LUE prépare une grande réforme de sa politique agricole pour 2013
Les 5 crises (climat, finances, énergie, biodiversité, alimentation) + Panne de lOMC = contexte favorable à une mutation des politiques agricoles et des modes de production
À lheure de « refondation » financière, de crises globales majeures, lheure est à la refondation dune politique agricole européenne légitime, solidaire, durable. A condition que les citoyens en mesurent les enjeux et se réapproprient la politique agricole et alimentaire: cest un peu ça….la souveraineté alimentaire.
La souveraineté alimentaire, Kes ke cé ?
Ce nest pas la sécurité alimentaire, Ce nest pas lautosuffisance alimentaire, Ce nest pas la protection aux frontières, Ce nest pas la relocalisation de la production alimentaire,
Pour Via Campesina, (janvier 2003 ) Cest - le droit des populations, de leurs Etats ou Unions à définir leur politique agricole et alimentaire, et -le devoir de ne pas perturber les économies agricoles des pays tiers (no dumping) Cest donc un droit, en échange dun devoir
Forum Nyeleni 2007 « La souveraineté alimentaire place ceux qui produisent, distribuent et consomment une alimentation locale et saine au cœur des systèmes et politiques alimentaires, agricoles, et de pêche, en lieu et place des exigences du marché et des transnationales qui réduisent lalimentation à des simples produits échangeables sur le marché mondial. Elle offre la possibilité de construire une stratégie de résistance et de démantèlement dun système à la fois inéquitable et non durable qui conduit tant à la sous- Nutrition chronique quà laugmentation rapide de lobésité. »
La souveraineté alimentaire est une condition nécessaire pour garantir la sécurité alimentaire des populations sur le long terme, y compris en Europe.
La souveraineté alimentaire soppose donc clairement à lOMC et elle intègre un certain nombre de valeurs et de priorités à lopposé des politiques actuelles telles que : la priorité donnée à lalimentation de la population, au marché local et non au marché international laccès des paysans et sans terre aux moyens de production et aux ressources naturelles une production agricole durable et une alimentation saine, respectueuse des cultures
La souveraineté alimentaire ne soppose pas au commerce international : elle est une condition pour que sétablissent des règles justes du commerce international. Elle nest pas compatible avec les accords dits de « libre »-échange.
Exemples où la souveraineté alimentaire européenne a été, est bafouée: - La PAC formatée par les règles de lOMC -Les OGM -Lalimentation animale
Les crises mondiales actuelles renforcent la légitimité de la Souveraineté Alimentaire: une chance historique à saisir. Nous avons un moteur, une alternative, à opposer aux rustines que cherche le système néo-libéral actuel.