Le marché de l’emploi – DR Liège. LE FOREM ANALYSE DU MARCHÉ DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION (AMEF) – 28 novembre 2012
11 % du territoire wallon 23 % de la population wallonne 207,7 habitants/km² en Wallonie
DÉFIS ET ENJEUX TERRITORIAUX Le vieillissement de la population Un taux d’emploi faible Un chômage structurel important Un paysage sectoriel diversifié marqué par son passé industriel Les besoins en recrutement de demain L’appariement entre l’offre et la demande En 10 ans, la population sur la DR de Liège a augmenté de 4% pour atteindre le nombre de 624482 habitants au 1er janvier 2011. En Wallonie, l’augmentation a été plus importante, soit 5 % Taux de vieillissement de l’arrondissement de Liège: 105,8 % contre 92,7 % en Wallonie les besoins en recrutement vont à terme se multiplier. Selon la part de travailleurs âgés qu’ils occupent, les secteurs seront plus ou moins touchés par le renouvellement de leur main-d’œuvre. Les secteurs les plus vraisemblablement concernés par cette demande de remplacement sont l’enseignement, l’administration publique, l’industrie manufacturière ou encore le transport et la logistique. Les secteurs qui devraient bénéficier le plus de créations nettes d’emploi sont la santé et l’action sociale et les services marchands divers. Dans le secteur de la construction, les besoins en recrutement devraient demeurer élevés compte tenu notamment d’un important turn-over sectoriel. l’aspect démographique influence également tant quantitativement que qualitativement le marché du travail. En effet, avec le vieillissement de la population, les départs à la pension se multiplient et les besoins en recrutement augmentent. Pour faire face au défi démographique, l’Union européenne, à travers la Stratégie EU2020, s’est fixé comme objectif un taux d’emploi communautaire de 75 % chez les personnes âgées de 20 à 64 ans d’ici 2020. Cet objectif passera nécessairement par l’emploi des seniors (55-64 ans). L’emploi des seniors devrait permettre en effet, du moins dans un premier temps, de contenir la demande de remplacement liée aux départs massifs à la retraite. Or, ce taux est loin d’être atteint: en Wallonie, il s’élève à 57 %. A liège, il atteint 53 %. Ce qui signifie concrètement que sur les 420 000 personnes en âge de travailler, 219.000 sont effectivement au travail. Ce taux fluctue selon les catégories d’âge: plus faible chez les jeunes (36 %) et les plus âgés (de 52 % pour les 55 ans et 23 % pour les 60 ans et +). En juin 2012, la DR de Liège comptait 51 843 demandeurs d’emploi inoccupés, soit une augmentation de 2 % à un an d’écart. Caractéristiques de la demande d’emploi: peu qualifiée + chômage de longue durée. Le public très éloigné de l’emploi concerne un DEI sur 4.
LE TAUX D’EMPLOI DES 20-64 ANS Objectif de EU2O 73,2 % en 2020 Belgique = 67 % Flandre = 72 % Bruxelles = 58 % Wallonie = 62 % Liège = 57 %
LE CHÔMAGE STRUCTUREL, UN DÉFI MAJEUR 18 % ont moins de 25 ans 24 % plus de 50 ans Plus de la moitié n’a pas dépassé le niveau de l’enseignement secondaire du 2ème degré (53 %) 4 personnes sur 10 sont inoccupées depuis plus de 2 ans 1 personne sur 4 est très éloignée de l’emploi (2 ans d’inoccupation + max C2D) Le chômage, comme dans plusieurs autres régions d’Europe, concerne principalement les jeunes, les 25-45 ans étant plus à l’emploi. L’insertion à l’emploi dépend de l’acquisition d’aptitudes sociales de base, qu’il est difficile d’acquérir sans être inséré. De plus, bien que des opportunités d’emploi existent pour les personnes peu qualifiées, l'importance du diplôme dans la recherche d'un emploi a été maintes fois répétée. Or, plus de la moitié des demandeurs d’emploi wallons sont peu ou pas qualifiés. Source : Le Forem, Stat92
LE PAYSAGE SECTORIEL DE LA RÉGION La région de Liège : 1er bassin de l’emploi en Wallonie : 202 888 postes de travail salariés 14 778 établissements 41 435 indépendants Source : ONSS, 31/12/2010, Inasti 2011
SECTEURS LES PLUS POURVOYEURS D’EMPLOIS (TRAVAIL SALARIÉ) La santé et action sociale (17 % ) L’administration publique (13 % ) L’industrie ( 13 %) Le commerce et réparation (13 %) L’enseignement (12 %) Source : ONSS, 31/12/2009, Inasti,31/12/2010 Le reflet du paysage sectoriel wallon
ET LES SECTEURS QUI SE DEMARQUENT….. Le transport et la logistique (6 %) 2. L’information et la communication (7 %) 3 L’industrie ( 13 %) Métallurgie Fabrications métalliques Fabrication de machines et équipements Fabrication d’autre matériel de transport (aéronautique)
LES BESOINS DE RECRUTEMENT DE DEMAIN Perspectives économiques - Vieillissement de la population
Perspectives économiques Les faillites Le chômage temporaire; Les opportunités d’emploi gérées par le Forem; L’évolution de la demande d’emploi
A En juin 2012; environ 7 400 personnes ont connu une période de chômage temporaire, soit 42 % en + par rapport à l’année dernière (41 % en Wallonie) un an d’écart, le chômage temporaire a augmenté de 8 % (industries: + 21 %; les services mais également le transport et la logistique. Source : ONEM – Traitements : le Forem,
Evolution des offres Durant la période de janvier à octobre 2012, le Forem de Liège a géré 18 500 op Portunités d’emploi, soit 2 % à un an d’écart.
Evolution de la demande d’emploi 49880 53422 51166 50744 51843 48000 49000 50000 51000 52000 53000 54000 juin.-08 juin.-09 juin10 juin.-11 juin.-12 Entre 2008 et 2012, la demande d’emploi a évolué en dent de scie. Elle atteint un point record en 2009 avec 53 422 dEI ce qui représente une augmentation de 7 % à un an d’écart. On assiste en 2010 et 2011 un recul de 5% par rapport à 2009. A partir de 2012, la demande d’emploi repart à la hausse et ce mouvement est observé depuis le début de l’année. A un an d’écart, + 2 %. Les groupes atteints par cette augmentation: Les DEI de 50 ans et +, on oberve une hausse de 25 %. Ce phénomène n’est pas récent et est observé depuis plusieurs années. Les jeunes de moins de 25 ans pours lesquels une observe une hausse de 5 % Le gonflement de la demande d’emploi inoccupée chez les 50+ s’explique non seulement par le vieillissement de la population active mais aussi, et surtout, par le redressement progressif de l’âge à partir duquel les chômeurs âgés peuvent obtenir une dispense d’inscription comme demandeur d’emploi. Alors qu’en juin 2002, il était encore possible à 50 ans d’accéder au statut de chômeur âgé non demandeur d’emploi, il faut aujourd’hui - en 2012 - atteindre 58 ans pour prétendre à ce statut
Impact du vieillissement de la population sur les besoins de recrutement Depuis plusieurs décennies déjà, le marché du travail est sujet à de profondes mutations : mondialisation et tertiarisation de l’économie, féminisation de l’emploi, élévation du niveau des qualifications, nouveaux modes d’organisation du travail... En outre, les facteurs d’évolution qui impactent les métiers sont multiples : développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), nouvelles législations dans les domaines de l’environnement, de la sécurité et de l’hygiène, … Parallèlement, l’aspect démographique influence également tant quantitativement que qualitativement le marché du travail. En effet, avec le vieillissement de la population, les départs à la pension se multiplient et les besoins en recrutement augmentent. La question du renouvellement de la main-d’œuvre se pose. Certes, tous les emplois ne seront pas remplacés mais d’autres seront créés et d’autres encore resteront soumis à un turn-over important. La diminution des effectifs peut être contrebalancée par une augmentation du niveau de compétence ou de productivité. Entre 2006 et 2010, l’emploi salarié des 45+ a progressé de 12,3 % contre + 4,2 % toutes classes d’âge confondues. Source : ONSS-LATG (statistiques au 30 juin), traitement : le Forem
Le secteur et les métiers de l’enseignement: 1,3 (id. en Wallonie) Le secteur de l’administration publique: 1,5 (1,4 en Wallonie) secteur des services: 1,1 (0,91 en Wallonie) L’industrie: 1,1 (0,9 en Wallonie) Le secteur et les métiers de la santé et de l’action sociale: 1,0 (0,9 en Wallonie) Le transport et la logistique: 1,0 ( 1,3 en Wallonie) En 2010, Liège compte 165 500 travailleurs salariés résidents. Les 55 ans et plus, soit les travailleurs qui quitteront massivement le marché de l’emploi dans les 3 à 5 ans à venir, représentent 12,1 % des effectifs totaux (environ 116 000 personnes) Il convient de garder à l’esprit ces perspectives, par nature incertaines, dans l’analyse des besoins de recrutement attendus dans les 3 à 5 à venir, tant pour compenser les retraits du marché de l’emploi attendus, que les opportunités liées à la croissance de chaque secteur. L’enseignement compte plus de 25 000 travailleurs à Liège et qui a connu une hausse de 4 %. Dans un contexte d’évolution positive de la population scolaire et de formation tout au long de la vie, les emplois dans le secteur se multiplient. L’éducation et la formation offrent de bonnes perspectives d’emploi à moyen terme. 16 % des travailleurs wallons actifs dans le secteur sont âgés de 55 ans ou plus. Parmi les métiers du secteur, celui d’enseignant connaît une pénurie. Et pour cause, le métier n’attire plus les étudiants. A cela s’ajoute les nombreux départs à la (pré-)pension et l’important taux d’abandon chez les débutants. Dans ce contexte, la rétention des enseignants est devenue un enjeu et l’entrée dans la carrière apparaît de plus en plus comme une période charnière. le transport et la logistique : occupe 12 700 personnes, Depuis plusieurs années, le secteur du transport et de la logistique est en pleine expansion en Wallonie. Grâce aux investissements réalisés au niveau des infrastructures (plateformes multimodales, aéroports, axes autoroutiers, voies navigables), à sa situation géographique, à la réserve de main-d’œuvre et à la disponibilité de terrains à un prix concurrentiel, la Wallonie devient une terre d’accueil pour les sociétés logistiques. D’après le classement 2010 établi par Cushman & Wakefield, la Wallonie constitue la région la plus favorable pour l’implantation d’entreprises logistiques en Europe. Outre des coûts (terrains et main-d’œuvre) peu élevés, la Wallonie bénéficie d’une relative fluidité de transport en comparaison avec d’autres régions congestionnées. Surtout, la Wallonie (et plus particulièrement Liège avec son trilogiport) se profile comme la zone de désengorgement des principaux ports nord européens (Rotterdam et Anvers). Le secteur de l’Administration public : 25 000 personnes + 2 % L’administration publique ne devrait dès lors pas être épargnée par la pénurie de talents qui frappe le marché du travail. Certes, dans une optique de rationalisation des services publics et dans un contexte de développement continu des technologies numériques, tous les travailleurs pensionnés ne seront pas remplacés, en particulier pour les emplois administratifs et les professions intermédiaires. DARES, Les métiers en 2020 : progression et féminisation des emplois les plus qualifiés ; dynamisme des métiers d’aide et de soins aux personnes, Analyses n°022, mars 2012, p. 6. Le secteur des services autrefois intégrées au secteur industriel sont désormais confiées à des sous-traitants issus du secteur des services aux entreprises (maintenance, informatique, comptabilité, transport, nettoyage, etc.). Une autre tendance qui prend de plus en plus d’ampleur est celle de l’innovation. Dans une économie de plus en plus concurrentielle et globalisée, l’innovation est en effet devenue un enjeu majeur pour toute entreprise. Innover, c’est différencier ses produits pour renforcer sa compétitivité sur les marchés. La Wallonie, via le Plan Marshall puis le Plan Marshall 2.vert, a choisi de suivre cette voie en misant sur différents pôles de compétitivité : logistique et transport, aéronautique et spatial, technologies environnementales, agro-industrie, sciences du vivant et génie mécanique. Ces pôles, en encourageant la recherche et le développement, doivent permettre aux entreprises wallonnes d’exceller dans leurs domaines respectifs. 15 000 personnes occupées. Entre 2006 et 2010, le secteur a enregistré une hausse de 10 % de ses effectifs, soit une création nette d’environ 18 600 emplois. Cette tendance à la tertiarisation devrait se poursuivre dans les années à venir Portée par l’innovation, la poursuite de la tertiarisation de l’économie devrait s’accompagner d’une part croissante d’emplois qualifiés, voire très qualifiés, en particulier dans des secteurs à haute valeur ajoutée. Les métiers de l’informatique et de la recherche devraient bénéficier de nombreuses créations d’emploi compte tenu du développement des nouvelles technologies et des efforts en matière d’innovation. A l’inverse, les banques et assurances devraient à nouveau connaître des pertes d’emploi, affectées depuis plusieurs années déjà par le développement des nouvelles technologies et la rationalisation de l’organisation du travail (distributeurs automatiques, call center, pc banking…). Selon les perspectives du Bureau Fédéral du Plan, les autres services marchands resteraient un important moteur d’emploi à moyen terme. Au total, 123 300 emplois seraient créés en Belgique entre 2013 et 2017 (+ 2,2 % en moyenne annuelle). La branche « Crédit et assurances » enregistrerait par contre des pertes d’emploi (en moyenne - 0,6 % par an, soit 4 500 emplois). Sur la période 2012-2017, les besoins en remplacement des autres services marchands s’élèveraient à 1,5 % de l’emploi en moyenne annuelle et ceux de la branche « crédits et assurances » à 2,9 %. Ainsi, les besoins en recrutement du secteur, cumulant la demande de remplacement et la demande d’expansion, atteindraient 4,1 % de l’emploi en moyenne par an pour les services marchands et 2,7 % pour la branche « Crédit et assurances ». En Wallonie aussi, la demande d’expansion du secteur des services marchands divers serait positive (+ 34 200 emplois d’ici 2014). L’emploi dans le secteur devrait également continuer d’augmenter sur la période 2014-2017. Les créations d’emploi interviendraient dans les services marchands (en moyenne + 1,6 % par an, soit 11 900 unités par an) et les autres services marchands (en moyenne + 2,5 % par an, soit 6 600 par an). La branche « Crédit et assurances » devrait par contre afficher un emploi à la baisse (en moyenne - 0,9 % par an). Par ailleurs, la demande de remplacement pourrait approcher les 22 200 emplois. En effet, 22 200 travailleurs wallons du secteur des services marchands divers sont aujourd’hui – en 2010 – âgés de 55 ans ou plus et devraient dès lors quitter le marché du travail dans les prochaines années. BFP, Perspectives économiques 2012-2017, mai 2012, pp. 72-75 et 82. Sur base d’une extrapolation de la croissance de l’emploi salarié résident privé wallon observée entre 2006 et 2010 (toutes choses restant égales par ailleurs). BFP, IBSA, SVR et IWEPS, Perspectives économiques régionales 2012-2017, mai 2012, p. 62. La Santé et l’action sociale occupe près de 32 000 personnes. Le secteur de la santé et de l’action sociale, premier secteur pourvoyeur d’emploi salarié en Wallonie, connait depuis plusieurs années une forte augmentation. Cette situation s’explique par un contexte marqué par une évolution démographique positive, un vieillissement de la population, une évolution sociale qui voit se redessiner l’organisation traditionnelle de la famille, et professionnaliser des tâches autrefois considérées comme relevant de la sphère domestique. elon les perspectives économiques du Bureau Fédéral du Plan, l’emploi dans la santé et l’action sociale augmenterait de 2 % chaque année entre 2013 et 2017, soit une création nette de 65 800 postes de travail sur le plan national. Selon les perspectives régionales, l’emploi dans la santé et l’action sociale augmenterait, sur la période 2014-2017, de 2,3 % en moyenne annuelle en Wallonie. Contrairement à la plupart des autres secteurs, les besoins de main-d’œuvre 2012-2017 du secteur de la santé et de l’action sociale seraient davantage la conséquence d’une demande d’expansion (+ 2,2 % en moyenne annuelle) que liée aux remplacements des travailleurs âgés quittant le marché de l’emploi. Ce constat émis par le B.F.P. confirme la position du secteur dans le graphique présenté au début de cette rubrique.
LES FONCTIONS CRITIQUES : UN PARADOXE ? 13% des entreprises rencontrent des difficultés pour recruter Offres d’emploi Demande d’emploi Tensions Difficultés de recrutement Fonctions critiques Pénuries On parlera de difficulté de recrutement dans une situation précise où un employeur « en recherche d ’une compétence » ne mène pas le recrutement à son terme, ou que la durée de ce recrutement est anormalement longue, nécessitant beaucoup de moyens, ou encore nécessitant un ajustement par rapport aux compétences initialement recherchées. On notera que du point de vue « micro » de l ’employeur, cette difficulté va être interprétée « a priori » comme une absence de la compétence recherchée. La notion de fonction critique naît du regroupement des difficultés de recrutement par « emploi-métier ». Ce regroupement pourrait, par exemple, être fait par bassin, par secteur, par commission paritaire,…. La prédominance de cette notion de fonction critique peut partiellement être expliquée par l ’idée « a priori » que l ’origine de la difficulté de recrutement tient essentiellement de la rareté ou d ’un ensemble de compétences constitutif de l ’emploi-métier. La notion de tension englobe l ’ensemble des problèmes d ’ajustement entre l ’offre et la demande d ’emploi. Enfin, dans une approche simplifiée, la pénurie, autrement dit, la rareté d ’une ressource, peut être une cause de la difficulté de recrutement, cette cause étant loin d ’être unique ou systématique. PENURIE La notion de pénurie dans la représentation collective à l ’absence d ’une ressource. Cette notion de pénurie n ’existe pas dans un marché parfait, sans entrave. L ’offre et la demande se rencontrent à un prix et une quantité d ’équilibre. Dans des marchés où il existe des imperfections, par exemple la rigidité du prix, la notion de pénurie se définit par la différence entre la quantité offerte et la quantité demandée. La limitation du prix (salaire, sur le marché du travail) peut par exemple être liée au contexte international, à des politiques de promotion de l ’emploi,… La pénurie est donc clairement dissociable de l ’absence de compétence ou de main-d ’œuvre. Elle s ’exprime de manière privilégiée par rapport à un prix, mais pourrait également s ’exprimer par rapport aux conditions de travail, ou tout autre facteur influençant la quantité offerte ou demandée.
Liste des métiers considérés comme critiques
La DR de Liège se démarque par un taux de « criticité » plus sensible pour les métiers: Du personnel de la construction mécanique et du travail des métaux (soudeurs, techniciens en systèmes d’usinage, ….) Du personnel d’entretien et de maintenance (mécanicien de maintenance,…) Des professionnels de l’informatique (développeur informatique..)
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