L’Empreinte Ecologique d’une population, c’est la surface de terre nécessaire par personne pour produire les ressources nécessaires et absorber les déchets générés, pour faire vivre cette population avec son niveau de vie L’Empreinte Ecologique d’un individu, c’est son impact sur l’environnement, et permet de calculer le nombre de planètes nécessaires pour faire vivre la population mondiale dans les mêmes conditions.
Empreinte écologique Définition de l'empreinte écologique (OCDE) : « la mesure en hectares de la superficie biologiquement productive nécessaire pour pourvoir aux besoins d’une population humaine de taille donnée ». L’empreinte écologique vise à traduire de manière facilement compréhensible l’impact des activités humaines sur les écosystèmes et la planète. quantifie pour un individu ou une population la surface bio productive nécessaire pour produire les principales ressources consommées par cette population et pour absorber ses déchets. donne une idée de la part de surface planétaire utilisée pour vivre ou survivre.
BioCapacité Définition de la bio capacité (GreenFacts) : La biocapacité d’une zone biologiquement productive donnée désigne sa capacité à générer une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation, compte tenu des technologies et de la gestion des ressources en vigueur Si l’empreinte écologique d’une zone est supérieure à sa biocapacité, alors cette zone n’est pas utilisée de manière durable. Pour estimer le potentiel d’un pays, la biocapacité est calculée comme le produit des surfaces productives disponibles par la bioproductivité moyenne de ces surfaces, la bioproductivité par hectare étant fonction à la fois de la nature de l’écosystème et de la façon dont il est géré.
Les dépenses Notre revenu L’empreinte écologique représente la quantité de ressources naturelles consommées La bio capacité représente la quantité de ressources naturelles disponibles Les dépenses Notre revenu
Empreinte écologique de l’humanité (1961 – 2005) Nombre de planètes Source - WWF Living Planet Report, 2008
Empreinte écologique et bio capacité par région (2005) The Ecological Footprint measures humanity’s demand on the biosphere in terms of the area of biologically productive land and sea required to provide the resources we use and to absorb our waste. Humanity’s footprint first grew larger than global biocapacity in the 1980s; this overshoot has been increasing every year since, with demand exceeding supply by about 25 per cent in 2003. This means that it took approximately a year and three months for the Earth to produce the ecological resources we used in that year. How is it possible for an economy to continue operating in overshoot? Over time, the Earth builds up ecological assets, like forests and fisheries. These accumulated stocks can, for a limited period, be harvested faster than they regenerate. CO2can also be emitted into the atmosphere faster than it is removed, accumulating over time. For three decades now we have been in overshoot, drawing down these assets and increasing the amount of CO2in the air. We cannot remain in overshoot much longer without depleting the planet’s biological resources and interfering with its long-term ability to renew them. A comparison of each region’s footprint with its biocapacity shows whether that region has an ecological reserve or is running a deficit. Even with its considerable biocapacity, North America has the largest per person deficit, with the average person using 3.7 global hectares more than the region has available. The European Union (EU) is next: with a per person deficit of 2.6 global hectares, the region is using over twice its own biocapacity.for regions and nations. There is growing recognition that ecological deficits have serious implications for regions and nations. A 2003 Global Business Network report warned that: As global and local carrying capacities are reduced, tensions could mount around the world... (Schwartz and Randall, 2003) Sustainable development is a commitment to improving the quality of human life while living within the carrying capacity of supporting ecosystemsモ (IUCN et al., 1991) Source - WWF Living Planet Report, 2008
Quelques exemples Empreinte Bio capacité Réserve ou Déficit Australie 6,8 14,7 7,9 Brésil 2,9 9 6,1 Chine 2,2 1 -1,2 France 5 3 -2 Maroc 1,2 0,6 -0,6 Espagne 5,4 1,6 -3,8 Emirats Arabes Unis 10,7 0,8 -9,9 Etats Unis d’Amérique 8 3,9 -4,1 Monde 2,7 1,8 -0,9 Il faut regarder non seulement notre empreinte, mais aussi la bio capacité de notre environnement, pour comprendre notre impact. EX: La Chine a une empreinte moins importante que le Brésil, mais aussi une bio capacité nettement moins importante d’absorber cette empreinte, donc ils ont un déficit net quand le Brésil, avec une bio capacité très importante, a un surplus en termes d’équilibre.
Empreinte écologique Si tout le monde vivait comme un français, il faudrait 3 planètes Terre pour subvenir à ses besoins. L’empreinte écologique d’un français est de 5,26 hectares par habitant, pour une moyenne mondiale de 2,3 hectares. L’empreinte écologique d’un américain est de plus de 12 hectares, et celle d’un afghan de 0,58 hectares.
Comment réduire nos empreintes ? Nourriture Habitation Transport
Nos achats 50% de l’empreinte carbone d’un consommateur provient des produits qu’il achète
Place de l’agriculture Le Bilan Carbone d’un litre de lait équivaut à : 66 km en voiture 3 litres de mazout dans une chaudière 1 ampoule de 100 W pendant 450 heures
Le consommateur, un incontournable dans toute politique de lutte contre l’effet de serre : Effet de serre : 16 tonnes d’équivalent CO2 par an et par ménage français 26 % déplacement des personnes 15 % chauffage des logements 7 % eau chaude, électricité domestique (hors chauffage) 52 % PRODUITS (fabrication mise à disposition et élimination des biens et services)