EPIDEMIOLOGIE DU VIH AU BURUNDI (annexe) Fiches commentées des tableaux de la présentation Fanny Gruloos Point Focal national pour le mainstreaming du VIH/SIDA GIZ Burundi
Commentaires pour « VIH/Bdi » Retenons que la séroprévalence dans la population générale (des 18 mois et +) au Burundi est de 3%. On parle d’un pays à taux de séroprévalence faible à moyen (<5% : Rwanda, RDC), comparée aux pays séroprévalence hautes (>5%, Kenya, Tanzanie, Ouganda). On parle d’une épidémie de type généralisée car elle touche plus de 1% de la population générale. A la GIZ, cela implique qu’il faille porter une réflexion de mainstreaming VIH/SIDA appelée « revue systématique » sur son programme, et prendre des mesures pour contrecarrer les risques identifiés.
Commentaires du tableau « Prévalence VIH par milieu au cours du temps (pop. En général) En 1989 et 2002, les taux de séroprévalence en milieu urbain et semi-urbain étaient très élevés. En 2007, les taux de séroprévalence en milieu urbain et semi urbain ont diminués et sont similaires (4,5% en moyenne) , tandis qu’on observe un taux qui n’a cessé de croître en milieu rural -où vit la 90% de la population- pour atteindre 2,8%.
Commentaires du tableau Prévalence VIH par sexe (les hommes VS les femmes) L’ enquête de 2002 relevait la vulnérabilité de la femme (La prévalence globale du VIH chez la femme était de 3,8% alors qu’elle était de 2,6% chez l’homme). L’enquête de 2007 montre que la prévalence est quasi identique chez la femme et chez l’homme. (avec une moyenne de 2,8%).
Commentaires du tableau Prévalence du VIH par milieu en fonction du sexe en 2007 Alors qu’on en remarquait pas de différence du taux de séroprévalence entre les femmes et les hommes en 2007, on remarque des différences au sein du même sexe, selon son milieu de vie. Au niveau du sexe masculin, il n’y a pas de différence statistiquement significative dans les trois milieux. Par contre, pour le sexe féminin, il y a une différence significative entre les trois milieux. Les femmes en milieu urbain (et semi-urbain) sont 2 fois plus atteintes que les femmes en milieu rural (5,5% contre 2,5%)
Commentaire étude 2011 « groupes à plus hauts risques » Au regard de la transmission sexuelle, les groupes de populations les plus vulnérables ou les plus à risques identifiés au Burundi sont : les femmes en âge de procréer, les jeunes, les travailleuses du sexe, les corps en uniformes, les déplacés, les rapatriés, la population carcérale. Rem. : les enfants de la rue, les personnes ayant des relations sexuelles avec des personnes de même sexe et les personnes handicapées se présentent aussi comme des groupes vulnérables prioritaires au Burundi. De ce fait ils sont pris en compte dans le plan National stratégique de lutte contre le VIH/SIDA.
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