Inquiétudes quant à la contamination potentielle de ces vaccins issus du génie génétique par des éléments résiduels du processus de fabrication Michel GEORGET Professeur honoraire de biologie
Ce Rapport OMS n°747 recense 3 types de contaminations potentielles –Par des protéines cancérigènes (notamment avec les cultures de cellules de lignée continue) –Par des virus contamination historique des vaccins polio par le SV40 contaminations virales dues à lemploi du sérum de veau foetal –Par de l ADN avec risque dinsertion dans le génome et de dérèglement des gènes contrôlant la division cellulaire.
Daprès le Centre de documentation de la pharmacie centrale des Hospices civils de Lyon, n°128 (1997) : les vaccins GenHevac B Pasteur, Engerix B et HB Vax DNA ont, respectivement, un degré de pureté de 95, 97 et 99%. Ils contiennent donc (dans le même ordre) 5, 3 et 1% dimpuretés, essentiellement de nature protéique. Ainsi, une publication dans Medical Science Research (1987, 15 : ) a révélé la présence de lenzyme dTT dans le vaccin Engerix ® ; en contient-il encore ?
Daprès la même source les résidus dADN sont de 1 picogramme pour GenHevac B 5 picogrammes pour Engerix B 30 picogrammes pour HB Vax DNA
Risque lié à lADN contaminant « Un des grands problèmes est le risque de malignité que pourrait présenter à long terme un ADN contaminant hétérogène, en particulier sil savère quil contient des séquences codantes ou régulatrices potentiellement oncogènes. Ce point est réellement préoccupant car de nombreuses personnes en bonne santé, notamment des nourrissons, seront peut-être vaccinées avec des produits issus de lignées cellulaires continues, ou les recevront de toute autre manière. » (Rapport technique OMS n°747)
Quel est le risque pour 1 pg dADN? La masse molaire dune paire de bases dADN est denviron 600g, soit 6x10 14 pg pour 6,022 x paires de bases. 1pg dADN contient donc 6,022 x / 6 x soit environ 10 9 paires de bases.
Extrait du rapport technique n° 747 de lOMS « Acceptabilité des substrats cellulaires pour la production de substances biologiques » « Il faut tenir compte de plusieurs points lorsquon fait ces estimations du risque. Premièrement, tous les calculs sont fondés sur le postulat selon lequel le facteur de risque dinduction tumorale décroît linéairement avec la concentration dADN. Ce postulat nest pas forcément exact, puisquune quantité dADN qui na aucun effet biologique mesurable lors dun essai normalisé parce quelle est présente à une trop faible concentration, peut quand même avoir un effet dans certaines conditions ou sur certains organes ou tissus.
Deuxièmement, on ignore encore si le risque associé à des expositions répétées à de lADN agira de façon cumulative ou non. Troisièmement, il faut envisager la possibilité que les préparations dADN qui ninduisent pas de tumeurs dans les systèmes expérimentaux puissent provoquer chez lhomme des modifications susceptibles daccroître lincidence de lapparition de tumeurs après de longues périodes de latence. Quatrièmement, les expériences conduites sur des animaux à courte durée de vie ne permettent pas dévaluer les effets à long terme des séquences dADN acquises. »