Objectifs d’apprentissage

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Transcription de la présentation:

Objectifs d’apprentissage apprécier l’importance de l’analyse de la sécurité alimentaire afin d’initier des actions appropriées pour affronter le problème de l’insécurité alimentaire ; comprendre le besoin d’identifier les causes sous-jacentes et les caractéristiques de l’insécurité alimentaire ; et interpréter et utiliser les cadres conceptuels pour analyser la sécurité alimentaire.

Introduction Cette leçon explique l’importance de l’analyse de la sécurité alimentaire pour la prise de décisions, pour la formulation de politiques et de programmes de sécurité alimentaire ainsi que pour la planification d’interventions appropriées. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR En dépit de l’augmentation mondiale de la prospérité, un grand nombre de personnes souffrent toujours de malnutrition et de faim. Les accords internationaux qui définissent les objectifs de réduction de la faim et de l’insécurité alimentaire reflètent un consensus général pour intervenir. Pour traduire ces engagements en actions, il suffit d’avoir la volonté politique, les ressources ainsi que la capacité d’analyse et de compréhension de la sécurité alimentaire. Consultez le dossier de l’apprenant : Les estimations de la FAO des personnes souffrant de la faim

Les justifications pour l’action Plusieurs accords mondiaux (par ex. le Sommet mondial de l’alimentation de 1996 et le Sommet du millénaire de 2000) ont réaffirmé l'engagement de réduire la faim dans le monde et ont appelé toutes les parties concernées à intensifier leurs efforts pour atteindre l’objectif (et les cibles) de la réduction de la faim et de l’insécurité alimentaire. En réalité il y a eu très peu de progrès dans l’atteinte de cet objectif. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Le Sommet mondial de l’alimentation de 1996 et le Sommet du millénaire de 2000 ont réaffirmé l'engagement de réduire la faim dans le monde et ont appelé toutes les parties concernées à intensifier leurs efforts pour atteindre l’objectif (et les cibles) de la réduction de la faim et de l’insécurité alimentaire. En réalité il y a eu très peu de progrès dans l’atteinte de cet objectif. Vu que l’attention mondiale est concentrée sur la lutte contre l’insécurité alimentaire, le manque de progrès récents devient inquiétant. Consultez l’annexe 1 : Les progrès dans la réduction de l’incidence de l’insécurité alimentaire ! La présence répandue de l’insécurité alimentaire, la sévérité de ses conséquences et le manque de progrès dans la réduction du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire exigent des actions supplémentaires urgentes.

Les justifications pour l’action L’atteinte des objectifs et des cibles de développement, établis lors de ces sommets mondiaux, est conditionnée par le degré d’engagement et par le sens de responsabilité des gouvernements. L’engagement et la responsabilité peuvent être renforcés par des accords internationaux, tel que ceux des droits de l’homme. Plus spécifiquement, le droit à une alimentation adéquate qui reconnaît le droit de chacun de vivre une vie libérée de la faim. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Le droit à une alimentation adéquate contribue à la formulation de politiques et de programmes de sécurité alimentaire qui comprennent des aspects légaux associés aux droits de l’homme. Il impose la responsabilité aux états de travailler à la réalisation progressive du droit à une alimentation adéquate pour toutes les personnes sous sa juridiction. Il fournit aussi une importante plateforme pour un plaidoyer auprès des états afin d’adopter de nombreuses mesures légales, administratives, financières ou autres. Consultez l’annexe 2 : Le droit à l’alimentation

Que pourrait-on et que devrait-on faire ? L’analyse de la sécurité alimentaire Que pourrait-on et que devrait-on faire ? À tous les niveaux, les preneurs de décisions ont besoin d’informations fiables concernant : les personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire, combien sont-elles, où vivent-elles, et pourquoi souffrent-elles d’insécurité alimentaire. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Si la volonté politique existe pour faire de la sécurité alimentaire une priorité, la question pratique que l’on doit se poser est : que pourrait-on et que devrait-on faire ? La durée Les ménages n’ont pas nécessairement tous en même temps une consommation inadéquate d’aliments. Les preneurs de décisions ont donc besoin de savoir si l’insécurité alimentaire dont souffrent les différentes personnes ou les différents ménages est persistante ou chronique, ou si elle est de courte durée et donc liée à une crise alimentaire transitoire. Selon la durée réelle ou estimée de la crise alimentaire, différentes mesures devront être prises. La sévérité Il est aussi important de connaître l’intensité ou la sévérité de l’insécurité alimentaire. Ces connaissances influenceront l’ampleur et l’urgence de l’assistance fournie aux bénéficiaires. La vulnérabilité La définition de la sécurité alimentaire souligne que l’ont doit œuvrer vers un état de sécurité alimentaire des populations « à tout moment ». Nous devrions donc être conscients des personnes qui pourraient être à risque d’une insécurité alimentaire future. Dans le contexte de la sécurité alimentaire, la vulnérabilité est définie comme étant la probabilité de réduction de l’accès aux aliments ou de leur consommation, par rapport à un seuil qui définit les niveaux minimums de bien-être humain. Les preneurs de décisions ont besoin d’informations à la fois sur les personnes qui souffrent actuellement d’insécurité alimentaire, et sur les personnes qui sont vulnérables de souffrir d’insécurité alimentaire dans le futur. L’analyse de la vulnérabilité devrait fournir des informations sur : Qui sont les personnes vulnérables et où se trouvent-elles ? Quels sont les risques principaux auxquels elles font face ? Quelles stratégies de gestion des risques sont utilisées et quelle est leur efficacité ? Ils ont aussi besoin de comprendre la nature de l’insécurité alimentaire : la durée et la sévérité du problème, et la vulnérabilité face à une insécurité alimentaire future.

L’analyse de la sécurité alimentaire Dans la pratique, la mesure et l’analyse de la sécurité alimentaire présentent un défi technique. Les données sur les différentes dimensions de la sécurité alimentaire sont souvent rares et mal intégrées. Le concept de sécurité alimentaire est complexe et il n’existe pas un seul indicateur qui puisse en soi, identifier qui souffre et qui ne souffre pas d’insécurité alimentaire. Les preneurs de décisions devraient donc faire recours à plusieurs méthodes complémentaires pour évaluer l’incidence de l’insécurité alimentaire dans différents contextes.

Exemple d’une méthode : La prévalence de la sous alimentation L’analyse de la sécurité alimentaire Exemple d’une méthode : La prévalence de la sous alimentation Nous avons déjà noté que l’indicateur que la FAO utilise pour évaluer l’insécurité alimentaire est le nombre de personnes sous alimentées ou privées d’aliments. Cette estimation est faite au niveau national et est utile pour les comparaisons entre pays et pour l’évaluation des progrès accomplis dans l’atteinte des cibles mondiales de la faim. Cependant, elle est moins utile pour développer des politiques et des programmes détaillés de sécurité alimentaire. C’est une estimation des carences énergétiques (pas assez d’aliments) qui ne fourni pas d’information sur la qualité des aliments. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Examinons les avantages et les inconvénients des trois méthodes suivantes…

L’économie alimentaire des ménages L’analyse de la sécurité alimentaire Exemple d’une méthode : L’économie alimentaire des ménages L’approche de l’économie alimentaire des ménages utilise un modèle pour estimer qui est à risque d’une insécurité alimentaire future. La méthode HFE a surtout été utilisée pour évaluer les crises alimentaires où les chocs temporaires ont affecté un grand nombre de personnes. Elle n’a pas été utilisée à grande échelle pour évaluer l’insécurité alimentaire chronique. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR L’approche de l’économie alimentaire des ménages pour analyser la sécurité alimentaire a été développée par l’ONG internationale Save the Children, UK. Depuis, elle a été utilisée par différentes organisations de développement pour estimer la capacité, au niveau du ménage, d’accéder à suffisamment d’aliments pour satisfaire les besoins alimentaires minimums.

Les évaluations de la malnutrition L’analyse de la sécurité alimentaire Exemple d’une méthode : Les évaluations de la malnutrition Les nutritionnistes utilisent plusieurs indicateurs pour évaluer l’état nutritionnel des populations. Les indicateurs les plus utilisés sont ceux qui permettent d’évaluer l’état nutritionnel des jeunes enfants et qui comparent : leur taille par rapport à leur âge (« retard de croissance »), leur poids par rapport à leur taille (« émaciation »), ou leur poids pour l’âge (une combinaison de retard de croissance et d’émaciation). De plus, il existe des indicateurs spécifiques pour évaluer les carences des principaux micronutriments tels que le fer, la vitamine A et l’iode (ces carences qui sont aussi connues sous le nom de « la faim cachée »). INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR La corrélation entre l’état nutritionnel et les indicateurs de consommation alimentaire peut être faible et ceci s’explique par le fait que l’état nutritionnel est le résultat de nombreux facteurs qui comprennent l’état de santé et les pratiques de soins. Ainsi, par exemple, alors que les indicateurs de consommation alimentaire révèlent que les problèmes les plus importants sont en Afrique subsaharienne, l’anthropométrie des enfants indique que l’Asie a les problèmes nutritionnels les plus urgents.

Comité d’évaluation de la vulnérabilité du Malawi (2006) L’analyse de la sécurité alimentaire Les résultats des évaluations de la sécurité alimentaire sont souvent cartographiés (représentés géographiquement). Les cartes sont utiles pour indiquer : le nombre et l’emplacement des personnes souffrant d’insécurité alimentaire, la durée et la sévérité du problème, et pour estimer l’incidence de l’insécurité alimentaire. Comité d’évaluation de la vulnérabilité du Malawi (2006) Cette information peut alors être utilisée pour…

… Cette information peut alors être utilisée pour : L’analyse de la sécurité alimentaire … Cette information peut alors être utilisée pour : faire un plaidoyer et engendrer des interventions ciblées ; mesurer la sévérité du problème et l’urgence de l’intervention nécessaire ; déterminer le besoin d’évaluations additionnelles détaillées ; cibler les ressources disponibles pour ceux qui en ont le plus besoin ; suivre les changements dans le temps et ajuster les interventions par conséquent ; et évaluer l’impact des interventions.

Les cadres conceptuels Les preneurs de décisions ont besoin de comprendre pourquoi les populations souffrent d’insécurité alimentaire et d’analyser les causes sous-jacentes, afin de planifier des interventions appropriées. Pourquoi? Exemple Par exemple, si nous savons qu’une population spécifique souffre de malnutrition, cette information à elle seule n’est pas suffisante pour orienter la prise de décisions pour améliorer : la disponibilité alimentaire (par ex. par le biais d’une campagne d’enrichissement des aliments), l’accès aux aliments (par ex. en faisant des transferts d’argent en espèce), les pratiques de soins (par ex. par le biais de l’éducation nutritionnelle), ou l’environnement sanitaire (par ex. par le biais d’une campagne de vaccination). INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Les données et les informations sur l’incidence et la nature de l’insécurité alimentaire sont indispensables pour formuler des politiques et des programmes efficaces et pertinents mais elles ne sont pas suffisantes. Les preneurs de décisions ont aussi besoin de comprendre pourquoi les populations souffrent d’insécurité alimentaire et d’analyser les causes sous-jacentes, afin de planifier des interventions appropriées. Sans cette analyse, les recommandations d’interventions suggérées pourraient ne pas être les plus appropriées.

Les cadres conceptuels Les cadres conceptuels sont des outils nécessaires pour améliorer notre compréhension des réalités, des processus et des liens qui existent entre les différents facteurs, et sont souvent représentés sous forme de schéma simplifié. Différents cadres conceptuels ont été développés afin d’aider à mieux comprendre les liens entre les différentes dimensions de la sécurité alimentaire, tout en expliquant aussi les liens aux causes et aux résultats sous-jacents, de même qu’aux concepts et termes liés. Un cadre conceptuel de la sécurité alimentaire se présente aussi comme un outil nécessaire afin de mener une analyse de la sécurité alimentaire. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR En vue de la nature complexe du concept élargi de la sécurité alimentaire, différents cadres conceptuels ont été développés afin d’aider à mieux comprendre les liens entre les différentes dimensions de la sécurité alimentaire, tout en expliquant aussi les liens aux causes et aux résultats sous-jacents, de même qu’aux concepts et termes liés. Les cadres conceptuels de la sécurité alimentaire aident aussi : les bénéficiaires, qui ont de différentes perspectives, à contribuer aux débats structurés et cohérents sur les différents facteurs qui affectent les moyens d’existence, la sécurité alimentaire, et la nutrition des ménages, leur importance et la manière dont ils interagissent. à identifier les facteurs clés sur lesquels intervenir pour améliorer les moyens d’existence, la sécurité alimentaire, et la nutrition des ménages.

Le cadre de la FAO-SICIAV Les cadres conceptuels Le cadre de la FAO-SICIAV INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR L’environnement socioéconomique, politique, institutionnel, culturel, et naturel La cadre de SICIAV (Systèmes d'Information et de Cartographie sur l'Insécurité Alimentaire et la Vulnérabilité) souligne le besoin de prendre en considération les facteurs sous-jacents, qu’ils soient socioéconomiques, politiques, institutionnels, culturels ou naturels, avec leur impact sur les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (la disponibilité des aliments, l’accès aux aliments, la stabilité, l’utilisation des aliments), tout en influençant les pratiques de soins, en plus des conditions liées à la santé et à l’assainissement. Ceci s’appelle en général le « contexte de vulnérabilité ». La consommation alimentaire La consommation alimentaire est déterminée par les éléments suivants : L’accès aux aliments au niveau des ménages (déterminé par la pauvreté/revenu, le pouvoir d’achat, le transfert de revenu, de même que par la qualité des transports et l’infrastructure des marchés). Les pratiques de soins (qui comprennent la distribution des aliments dans le ménage, les pratiques culturelles et les connaissances liées à la préparation des aliments). L’utilisation des aliments L’utilisation efficace et effective par le corps dépend principalement de l’état de santé d’une personne, qui, à son tour, dépend des conditions générales de santé et d’assainissement. L’état nutritionnel Ce cadre conceptuel de SICIAV illustre les relations et les interactions des éléments principaux qui conditionnent l’état nutritionnel d’un individu. Le résultat de l’état nutritionnel dépend principalement de deux facteurs : la consommation alimentaire (apport alimentaire en termes d’énergie et de nutriments) et, l’utilisation biologique de ces aliments (qui est déterminée par l’état nutritionnel et de santé de la personne). Note La terminologie utilisée pour décrire les dimensions de la sécurité alimentaire évolue et change par conséquent. Traditionnellement, les pratiques de soins étaient un sous-groupe de la dimension de l’utilisation des aliments. Cependant, ce cadre conceptuel démontre qu’il peut être utile de regrouper et de différencier les pratiques qui ont un impact sur la consommation alimentaire plutôt que sur l’utilisation biologique. Il est important de noter que les termes « les pratiques de soins » et « l’utilisation des aliments » peuvent être utilisés de manière interchangeable pour décrire ce groupe de facteurs.

Le modèle causal de la malnutrition Les cadres conceptuels Le modèle causal de la malnutrition INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Un deuxième cadre conceptuel qui est pertinent dans l’analyse de la sécurité alimentaire est le modèle causal de la malnutrition, initialement développé par l’UNICEF en 1990. Ce modèle a beaucoup de similarités avec le cadre de SICIAV. Les causes immédiates Dans ce cadre conceptuel, on comprend que les causes immédiates de la malnutrition sont un apport alimentaire inadéquat, une mauvaise santé, ou une combinaison de ces facteurs. Les causes sous-jacentes Il est important de comprendre les rôles relatifs de l’alimentation, de la santé, et des facteurs de soins, sous-jacents aux causes immédiates. Le cadre conceptuel indique que les causes de la malnutrition sont multisectorielles, et englobent les pratiques liées aux aliments, à la santé et aux soins. Il est aussi important de comprendre que ces trois causes sous-jacentes ne sont pas complètement indépendantes, mais qu’elles interagissent entre elles comme schématisé dans le cadre conceptuel par les cercles qui se superposent. Les causes fondamentales Ce cadre conceptuel reconnaît clairement que les ressources humaines et environnementales, les systèmes économiques, et les facteurs politiques et idéologiques sont des causes fondamentales qui contribuent à la malnutrition. Note Les causes sont classées selon si elles sont immédiates, sous-jacentes, ou fondamentales, où les facteurs à un niveau influencent les autres niveaux. Les manifestations et les causes immédiates de la malnutrition affectent les individus, alors que les causes sous-jacentes peuvent agir au niveau du ménage ou de la communauté, et les causes fondamentales à un niveau plus élevé (national, régional, global). (initialement développé par l’UNICEF en 1990)

Les cadres conceptuels Le cadre conceptuel de référence de la sécurité alimentaire se base sur le concept de hiérarchie des besoins. Ce concept de hiérarchie donne « la priorité à l’alimentation » où la sécurité alimentaire qui est considérée comme un besoin fondamental est prioritaire par rapport à tout autre besoin humain. Cependant, les comportements des populations ne confirment pas toujours cette hiérarchie. En effet, on a remarqué que la protection de la consommation alimentaire, surtout à court terme, n’est que l’un des objectifs de ces populations. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Par exemple, durant la famine qui a sévit au Soudan entre 1984 et 1985, on a constaté que les populations étaient bien préparées à faire face à une faim considérable à court terme, afin de protéger leurs biens et leurs moyens d’existence. En d’autres termes les populations préfèrent avoir faim que de vendre un animal ou de consommer leurs semences. C’est pour cette raison que les cadres conceptuels des moyens d’existence ont surgit durant la décennie précédente.

Le cadre conceptuel des moyens d’existence durables Les cadres conceptuels Le cadre conceptuel des moyens d’existence durables INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Un cadre conceptuel des moyens d’existence est centré sur les populations et tente d’analyser la diversité des moyens d’existence des populations de manière holistique. Il souligne l’importance des liens entre les activités au niveau communautaire et le contexte politique et institutionnel. Il reconnaît que la « durabilité » comprend des paramètres économiques, environnementaux, institutionnels et sociaux. Note Une perspective des moyens d’existence présume que l’objectif principal d’un ménage est d’assurer des moyens d’existence surs et durables. Assurer l’accès aux aliments n’est qu’une partie d’un puzzle plus complexe des besoins des moyens d’existence. L’objectif principal des ménages est la capacité de gestion des risques et de la vulnérabilité. Cette perspective analytique influence les recommandations d’interventions appropriées selon le contexte. Une description détaillée des moyens d’existence est présentée plus tard dans ce cours. Ne vous attardez pas trop sur le sens précis des différents éléments de ce cadre conceptuel. À ce stade, nous voudrions que vous compreniez pourquoi une analyse des moyens d’existence est importante dans l’analyse de la sécurité alimentaire. (initialement développé par DFID)

Les cadres conceptuels Les cadres conceptuels des moyens d’existence ont aidé à comprendre la manière dont les populations protègent les moyens d’existence comme élément essentiel pour faire face aux crises alimentaires. La vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et les stratégies adoptées pour faire face aux problèmes et aux dangers, sont devenues des composantes clés. Cette approche préconise la sécurité alimentaire du ménage à long terme. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Adopter une approche des moyens d’existence signifie analyser la manière dont les populations vivent, pourquoi ils vivent de cette manière et pourquoi et comment cette manière de vivre change. Cette approche permet de cibler les interventions à court et à long terme, de comprendre à quel niveau intervenir et d’évaluer l’impact de ces actions sur la vie des populations.

Les cadres conceptuels Tout cadre conceptuel est bien entendu une simplification de la réalité . Chaque cadre conceptuel soulève des aspects importants et différents dans l’analyse de la sécurité alimentaire. Les cadres conceptuels diffèrent dans leurs priorités. Ils diffèrent aussi dans leur complexité. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR Tout cadre conceptuel est bien entendu une simplification de la réalité et peut permettre d’approfondir certains aspects mais d’en négliger d’autres. Chaque cadre conceptuel soulève des aspects importants et différents dans l’analyse de la sécurité alimentaire. Les cadres conceptuels diffèrent dans leurs priorités. Ils diffèrent aussi dans leur complexité, les cadres conceptuels plus élaborés fournissent une représentation plus proche de la réalité, mais ont l’inconvénient de faire des compromis sur la simplicité et la facilité d’utilisation. En dépit des différences, ces cadres conceptuels ont plusieurs points en commun : ils reconnaissent les différentes causes du problème, les liens qui existent entre elles selon les circonstances et la complexité de l’insécurité alimentaire. En dépit des différences, ces cadres conceptuels ont plusieurs points en commun : ils reconnaissent les différentes causes du problème, les liens qui existent entre elles selon les circonstances et la complexité de l’insécurité alimentaire.

Les cadres conceptuels Les facteurs qui mènent à la sécurité alimentaire des ménages et des individus sont multiples et couvrent une gamme de secteurs. Chaque facteur a un impact différent sur la sécurité alimentaire du ménage et de l’individu. L’importance de ces facteurs dans l’analyse de la sécurité alimentaire varie selon les ménages, les régions et dans le temps. INSTRUCTIONS POUR LE FORMATEUR En résumé, les points suivants peuvent être retenus sur l’importance et l’utilisation des cadres conceptuels : Un cadre conceptuel bien défini est fondamental pour : identifier les points d’entrée adéquats pour concevoir des interventions pertinentes ; et faciliter l’interprétation des indicateurs de la sécurité alimentaire.

Résumé Atteindre la sécurité alimentaire pour tous les êtres humains à tout moment reste un défi mondial important. Dans les cas où l’insécurité alimentaire persiste, les conséquences peuvent être graves. Les inquiétudes sur la sécurité alimentaire et la faim ont généré des débats mondiaux et ont mené à des engagements politiques bien définis pour réduire l’insécurité alimentaire à travers des cibles bien établies. Cependant, les progrès obtenus ne sont pas satisfaisants. Une amélioration de l’information et de l’analyse de la sécurité alimentaire pourrait accélérer les progrès : Premièrement, il est important de mesurer l’incidence et la nature de l’insécurité alimentaire : cette information aide à classer les actions par ordre prioritaire pour faire face au problème, pour cibler les interventions et pour suivre les progrès. Cependant, la prise de mesures en soi pose des défis techniques et il faut être prudent dans le choix et dans l’interprétation des indicateurs. Deuxièmement, il est important de comprendre : les causes de l’insécurité alimentaire, comment les différents cadres conceptuels, ceux sur la sécurité alimentaire, sur la malnutrition et sur les moyens d’existence durables, peuvent aider dans l’analyse de la sécurité alimentaire et que l’identification des problèmes sous-jacents est une première étape dans la sélection d’interventions appropriées.