Données disponibles au 14 décembre 2012 Situation conjoncturelle régionale : Une année 2012 très déficitaire en emplois Comité plénier du CCREFP 17 décembre 2012 DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012
Une année 2012 marquée par un nouveau repli de l'emploi salarié La timide "sortie de crise" aperçue en 2011 ne s'est pas confirmée en Source : Urssaf – données CVS en fin de trimestre DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012 Un très faible niveau d'activité pousse les entreprises à réduire encore le nombre de leurs salariés ( de janvier à septembre). Le repli concerne surtout les emplois permanents dans tous les grands secteurs d'activité : les pertes industrielles dépassent salariés, celles de la construction atteignent 800 personnes. Quant au tertiaire, son recul aboutit à la suppression de plus de postes de travail.
Au cours des 3 premiers trimestres, les établissements de la région Bourgogne ont créé emplois et en ont supprimé plus de 5 000, soit une perte nette de emplois (dont intérimaires). Les créations demplois relèvent pour 10 % de secteurs industriels et pour 90 % du commerce et des services. Sur les suppressions de postes, 26 % sont à mettre au compte de lindustrie, 14 % à celui de la construction et 60 % à celui du tertiaire. Il faut noter toutefois que dans les pertes imputables au tertiaire sont comptabilisées celles de lintérim, utilisé à plus de 50 % par des activités industrielles. Source : Urssaf – données CVS en fin de trimestre Quelques activités poursuivent une faible progression DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012
Source : Dares/ Direccte Les secteurs ayant le plus souvent recours à lintérim en 2012 : nombre déquivalents temps plein à fin août 2012 et évolution sur 5 ans C'est dans l'industrie que l'intérim subit les plus fortes fluctuations (le niveau de l'intérim a baissé d'un tiers depuis le début de la crise). L'évolution de l'intérim très liée à la faible activité de l'industrie (Nombre d'emplois en équivalents temps plein) La construction perd de nombreux emplois permanents mais ralentit faiblement son recours à l'emploi temporaire. Après la chute de 2009, l'intérim peine à retrouver son niveau d'avant crise. Seules les activités de transports bénéficient encore d'un contexte favorable.
Répartition des 303 établissements Répartition des établissements par secteur Répartition des heures autorisées par tailleRépartition des établissements par taille Activité partielle : légère reprise DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre ,6 million
Activité partielle : Allocation spécifique : financée par l'Etat à hauteur de 4,84 par heure dans les établissements de moins de 250 salariés et 4,33 au-delà de 250 salariés. Allocation Partielle de Longue Durée : supplément de 2,90 par heure avec obligation pour l'employeur de conserver les salariés pendant une durée double de la durée de la convention. DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012 Graphique 1 : (haut gauche) La Saône-et-Loire toujours omniprésente et surreprésentée dans le nombre d'établissements (42 %) comme en nombre de salariés concernés (52 %). Activité partielle : une légère remontée imputable aux évolutions réglementaires Graphique 2 : (haut droite) L'industrie et la construction très fortement surreprésentées. L'industrie représente 47 % des 303 établissements qui recourent au dispositif et 92 % des bénéficiaires. Après la suppression de la demande préalable d'heures autorisées (auprès des UT de la Direccte) en mars 2012, retour à l'ancien système à partir du 22 novembre, à la demande des entreprises. Ce changement provoque mécaniquement une hausse des heures autorisées. Graphique 3 : (bas gauche) Plus de la moitié des établissements qui mobilisent l'activité partielle sont des TPE de moins de 10 salariés. Les établissements de plus de 200 salariés représentent moins de 5 % des structures concernées. Graphique 4 : (bas droite) Moins de 5 % des établissements consomment à eux seuls plus de 60 % des 1,6 million d'heures d'activité partielle.
Chômage : une hausse quasi continue depuis 18 mois Source : Pôle Emploi – Direccte données mensuelles CVS Indice base 0 à fin décembre 2007 Demande de catégorie A sauf pour la DELD (cat ABC) A fin octobre, le cap des demandeurs demploi de catégorie A est dépassé (70 910) de même que celui des de catégories ABC ( ). Lévolution mensuelle de la demande atteste dune nette aggravation au cours des derniers mois. Depuis le début de l'année 2012, la hausse dépasse + 10,5 %, sensiblement plus forte encore en ce qui concerne la population masculine (+12,6 %). A fin juin, les derniers taux de chômage indiquent une dégradation plus rapide en région qu'au plan national. La Bourgogne conserve néanmoins un faible avantage (9,1 % contre 9,7 %). DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012
En Côte dOr + 16,3 % : une hausse particulièrement marquée chez les seniors hommes et femmes (+ 23,8 %) et les jeunes hommes (+ 16,8 %) Chômage : Les faits saillants dans les départements au cours de l'année 2012 (janvier à octobre) Dans la Nièvre + 5,5 % : malgré la dégradation du contexte économique, une poussée du chômage qui reste mesurée, sauf chez les jeunes femmes (+ 11,5 %) En Saône-et-Loire + 6,3 % : grâce au recul limité de l'emploi industriel, l'évolution du chômage est relativement faible. La situation des hommes est la plus préoccupante, qu'ils soient jeunes ou seniors. Chez les femmes, seules les seniors connaissent un surcroît de difficultés (+ 9,3 %). Dans lYonne + 12,2 % : une insertion particulièrement difficile pour la population masculine (+ 16,4 %). Les hausses les plus fortes concernent les hommes quel qu'en soit l'âge (entre + 15 % et + 20 %) et les femmes de plus de 50 ans (+ 14 %). DIRECCTE Bourgogne/Sepes – 17 décembre 2012
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