Le don du sang Le don du sang est indispensable et irremplaçable pour sauver des vies. Chaque membres des associations s'engagent au bénévolat, à l'anonymat, et au volontariat auprès des donneurs. 2
Pourquoi donner son sang ? Il y a plus de quatre-vingt maladies du sang, appelées hémopathies, susceptibles d'être guéries par transfusions sanguines. Grâce à ces dons, un million de malades sont sauvés chaque année. 3
Les différents types de maladies sanguines Il y a deux classes d'hémopathies: les maladies cancéreuses et les héréditaires. Les hémopathies cancéreuses sont divisées en deux catégories : les leucémies myéloïdes et les leucémies lymphoïdes La drépanocytose et la thalassémie sont deux hémopathies héréditaire fréquentes.
Quels sont les conditions pour donner son sang ? Pour donner son sang il faut avant tout : être en bonne santé, avoir entre 18 et 70 ans, et peser au moins 50 kilos. Puis, lors de la transfusion sanguine il ne faut ni être à jeun ni déshydraté. Un donneur ne peut pas avoir déjà été transfusé. Il faut attendre la guérison des maladies bénigne (rhume, bronchite…). Avant de pouvoir donner son sang, enfin il est obligatoire de remplir deux questionnaires l’un concernant la partie médicale l’autre concernant les données personnelles. La partie médicale sert à protéger le receveur et le donneur en évitant tous risques de maladies. Pour ce faire, un médecin examine rapidement le donneur. Un homme ne peut pas faire plus de six dons sur douze mois et une femme quatre dons. Il faut attendre huit semaines avant de faire un deuxième don.
Parcours de la poche de sang Le sang prélevé sur les donneurs n'est pas directement transféré aux malades. Il passe par quatre étape essentielles: Le prélèvement: Le prélèvement est effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses. Parcours de la poche de sang
La préparation: pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins. Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
La qualification: les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes : l'immuno- hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin, et la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH- SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
L'immuno-hématologie et la distribution : le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
Le déroulement d'un prélèvement sanguin L'accueil: Lorsque le candidat au don du sang se présente à l'accueil, une secrétaire de l'EFS enregistre son dossier administratif puis lui remet un questionnaire afin de préparer son entretien médical.
L'entretien avec le médecin: Lors de cet entretien le médecin vérifie l'aptitude du candidat à un prélèvement sanguin afin d'assurer la sécurité du donneur comme du receveur. L'entretien médical est un passage obligatoire dans la chaîne transfusionnelle. Cet entretien est évidemment confidentiel.
Le prélèvement: Il dure entre 5 et 10 minutes et il est réalisé par une infirmière diplômée d'État. La masse de sang prélevée dépend de la masse sanguine du donneur, elle peut varier entre 400ml et 450ml. D'autres dons comme celui des plaquettes ou du plasma durent plus longtemps.
La collation et le repos: Après un prélèvement, il est essentiel de manger et de boire afin d'aider le sang prélevé à se reconstituer rapidement. Il est aussi préférable de ne pas pratiquer d'activité physique dans les heures qui suivent le prélèvement.
Selon une enquête menée à l'intérieur du collège des Chalets, Le sondage Selon une enquête menée à l'intérieur du collège des Chalets, 57,7% des professeurs sont donneurs car ils trouvent ce geste qui ne coûte rien solidaire et important, 42,3% ne sont pas donneurs pour des raisons variées (peur du sang, des piqûres, indifférence…)