Des conditions de travail très dures : B. Les dominés. Courée à Roubaix. Photo tirée d'un rapport sur l'insalubrité à Roubaix vers 1950 1. Les ouvriers. Des conditions de travail très dures : une exploitation énorme jusque vers 1920 : - de 12 à 14 heures de travail/jour, 6/7 jours, nombreux accidents du travail salaires très faibles. - chômage très fréquent - aucune aide (pour chômage, accidents du travail, maladie, etc.) Des conditions de vie sordides: -logements exigus et insalubres, alcoolisme, dureté du travail faible espérance de vie. Mineurs de fond procédant à l’abattage du charbon. - amélioration du niveau de vie dans les années 30 (en France), grâce au combat syndical, à un certain paternalisme patronal et au rôle de l’Etat
2. Les paysans. Les paysans s’ouvrent au progrès : Productivité accrue pour répondre À la demande. Service militaire, école, chemin de fer contribuent à rapprocher les ruraux des Citadins dans un pays comme la France Dans de nombreuses régions, le travail agricole reste très traditionnelle. Si les ruraux restent majoritaires dans de nombreux pays. L’exode rural s’accélère partout.
3. Emergence des classes moyennes : Un monde très divers : * Entre les milieux populaires et la bourgeoisie, ni patrons ni ouvriers : les « couches nouvelles », la « lower middle class », les « cols blancs » sont de plus en plus nombreux dans les pays industrialisés. * Salariés et citadins : fonctionnaires (instituteur, postier), emplois dans les services et le commerce (transports), professions libérales, ingénieurs et techniciens. Des aspirations bourgeoises : * Ils veulent imiter leur genre de vie. * Niveau d’instruction élevé : l’école et le diplôme permettent la promotion sociale.