MODULE TRANSVERSAL SOINS INFIRMIERS N°2 LES PARAMETRES VITAUX.

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Transcription de la présentation:

MODULE TRANSVERSAL SOINS INFIRMIERS N°2 LES PARAMETRES VITAUX

LES PARAMETRES VITAUX Du grec parametreô "mesurer d'après, par rapport Qui appartient à la vie, qui sert à conserver la vie

Plusieurs mesures POULS ()‏ TENSION ARTERIELLE (TA)‏ TEMPERATURE (T°)‏ RESPIRATION (FR)‏ DIURESE POIDS-TAILLE

Mais aussi Bandelette urinaire (glycosurie, acétonurie, protéinurie…)‏ L'oxymétrie Peak flow, évaluation de la douleur Tests capillaires (glycémie…)‏ Tests neurologiques

Objectifs Pédagogiques Définir pouls, TA, T°, FR et diurèse Comprendre les principes de chaque mesure Donner les normes pour chacun et reconnaître les limites

Article R. 4311-5 - Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage :

Suite Article R. 4311-5 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur ;

Article R. 4312-28 - L'infirmier ou l'infirmière peut établir pour chaque patient un dossier de soins infirmiers contenant tous les éléments relatifs à son propre rôle et permettant le suivi du patient

Article R. 4312-29 - L'infirmier ou l'infirmière communique au médecin prescripteur toute information en sa possession susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic ou de permettre une meilleure adaptation du traitement en fonction de l'état de santé du patient et de son évolution

LE POULS DEFINITION « C’est le soulèvement perçu par le doigt qui palpe une artère superficielle » C’est la traduction des battements du cœur dans les artères

Les différents pouls: Centraux : dans l’urgence - l’artère carotide (trois doigts sur la ligne médiane du cou)‏ - l’artère fémorale (pli de l’aine)‏ - L’aorte (ligne médiane abdominale)‏ Périphériques : en surveillance - l’artère temporale - l’artère humérale et radiale (membres supérieurs)‏ - l’artère poplité, pédieuse et tibiale postérieure (membres inférieurs)‏

Le pouls radial L’endroit le plus accessible pour une surveillance du pouls est l’artère radiale. Le pouls est perceptible à la base du pouce, au bord externe du poignet

Technique le patient est au repos depuis au moins 10 minutes - On compte le nombre de pulsations ressenties sur une minute le patient est au repos depuis au moins 10 minutes Une légère pression suffit pour sentir l’artère Se servir de l’index et du majeur Noter le résultat sur la feuille de surveillance Prendre toujours le pouls avant la TA

Autres moyens de détecter le pouls Méthode auscultatoire (écoute du cœur par un stéthoscope)‏ - L’électrocardiogramme ou scope permet par l’enregistrement cyclique du cœur de signaler la fréquence cardiaque - L’oxymétrie à l’aide d’un capteur au bout d'un doigt analyse le sang et synchrone du rythme cardiaque - La mesure des pressions internes ou hémodynamique à l’aide d’un cathéter permet de capter les cycles cardiaques - Le doppler utilise une petite sonde permettant ainsi de calculer en temps réel la vitesse de filtration d’une artère superficielle et vérifier sa perméabilité.

Si la valeur est < à 50 pls/min, on parle de bradycardie Valeur de base : - Le pouls moyen pour une personne en bonne santé et au repos est de 60 à 80 pulsations par minute pour un adulte Si la valeur est > à 100 pls/min, on parle de tachycardie Si la valeur est < à 50 pls/min, on parle de bradycardie Le chiffre ne suffit pas, le pouls doit être régulier (rythme) et bien frappé (intensité)‏

Facteurs pouvant modifier le résultat : - Le stress - L’effort physique - La caféine, théine…

La tachycardie Causes non cardiaques : on agit sur le problème - Hyperthyroïdie - La fièvre - L’anémie - La déshydratation - Hémorragie Causes cardiaques : - Collapsus (choc hypovolémique, anaphylactique, cardiogénique, septique)‏ - Insuffisance cardiaque - Troubles du rythme

La bradycardie Causes non cardiaques : - Hypothyroïdie - Malaise vagal (système nerveux parasympathique)‏ Causes cardiaques : - Trouble de la conduction cardiaque (nœud sinusal, situé dans l'oreillette droite)‏ - Intoxication médicamenteuse (digitaliques, béta bloquants…)‏

Indications de la prise du ∏: - Avoir une valeur de référence à l'entrée du patient - Suivre l'évolution d'une pathologie - Contrôler l'efficacité d'un traitement - Surveillance des effets secondaires - Détecter des complications post examens (pouls pédieux après une coronarographie)‏ - Recherche d'une maladie artérielle (rétrécissement d'une artère par de l'athérome)‏

LA TENSION ARTERIELLE DEFINITION « La pression (ou tension) artérielle est la force exercée par les parois du système artériel sur le contenu sanguin et s’équilibrant avec la force contractile du cœur transmise au sang » L’arrivée de cette onde sanguine exerce une pression sur les parois de l’artère, comme le ferait l’eau arrivant dans un tuyau d’arrosage

Le mécanisme On distingue 2 phases : - La première phase correspond à la contraction du cœur ou systole, la pression augmente brusquement dans les artères, c'est le premier chiffre - La deuxième phase coïncide avec la phase de repos du cœur ou diastole, la pression résiduelle nous dévoile le deuxième chiffre

Le matériel - Un brassard gonflable est relié à une poire et à un manomètre gradué en mm de mercure qui mesure la pression. La poire de gonflage est munie d'une valve permettant à l'air du brassard de s'évacuer

Et - Un stéthoscope servant à ausculter le pouls artériel

La technique On pose le stéthoscope sur l’artère, en aval du brassard le brassard gonflé interrompt le passage du sang dans l’artère humérale on dégonfle progressivement le brassard, le sang commence à passer dans l’artère et fait vibrer les parois. La pression enregistrée par le manomètre au moment où ce bruit apparaît est la pression artérielle systolique. (La maxima)

Et le brassard se dégonfle, les bruits s’arrêtent à partir du moment où la pression exercée par le brassard devient inférieure à celle provoquée par l’écoulement sanguin. Le chiffre indiqué alors par l’aiguille du manomètre donne la pression artérielle diastolique. (La minima)‏

Précautions à prendre - Prévenir son patient et s’informer de ses derniers chiffres - Adapter le brassard au bras du patient - Au repos pendant au moins 15 minutes - Vérifier l’aiguille du manomètre - Dénuder le bras du patient - Poser le stéthoscope sur le bord inférieur du brassard et pas en dessous - Gonfler le brassard juste au dessus des valeurs habituelles du patient - Si doute reprendre une seconde fois la TA

REGLES D’OR Ne pas prendre la TA sur un bras : - Perfusé - Coté hémiplégique - curetage ganglionnaire - Fistule artério-veineuse

Autres matériels Le brassard et stéthoscope restent la référence une colonne de mercure peut remplacer le manomètre Des appareils automatiques sont utilisés pour une surveillance plus rapprochée. Ils sont de type auscultatoire (micro) ou oscillatoire (vibration). Les MAPA (monitoring ambulatoire de la pression artérielle) ou Holter tensionnel permettent de prendre plusieurs mesures sur 24h. D’autres systèmes moins fiables existent (poignets)

Valeur de base : Elle se mesure en millimètre de mercure (mm Hg)‏ Les deux chiffres de la tension ont leur importance La valeur doit être inférieure à 140/90 mm Hg pour un adulte Au dessus de 140 et 90 on parle d’hypertension artérielle En dessous de 100 et 50 on parle d’hypotension

Facteurs pouvant modifier le résultat : - Le stress (adrénaline)‏ - L’âge - La morphologie - L’effort intense comme un sprint - l'effet blouse blanche, on estime qu'elle est surévaluée de 1 à 2 points du fait du stress - La grossesse (volémie)‏

L’hypertension artérielle une seule mesure ne suffit pas à porter le diagnostic (consultations et examens)‏ Elle peut révéler: - Une cardiopathie - Néphropathie - Athérosclérose (diabète, hypercholestérolémie, tabac ou autre…)‏ Mais on ne retrouve pas toujours la cause (idiopathique)‏

Les signes d’HTA Des maux de tête Des étourdissements Des troubles visuels (mouches volantes)‏ Une fatigue Des saignements de nez Des hémorragies conjonctivales Des crampes musculaires Une dyspnée (insuffisance ventriculaire gauche)‏

L’hypotension artérielle Elle est de deux types: Hypovolemie liée à un problème d’urgence vitale (hémorragie, cardiaque..)‏ L'hypotension orthostatique est définie par une baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à la position debout

Les signes d’hypotension Des maux de tête Des étourdissements, vertiges Nausées, vomissements Sueurs Trouble de la vue

Indications de la prise de TA : - Avoir une valeur de référence à l'entrée du patient - Suivre l'évolution d'une pathologie - Contrôler l'efficacité d'un traitement - Surveiller les effets secondaires d’un traitement - Détecter des complications post examens

LA TEMPERATURE DEFINITION « C’est le degré de chaleur du corps » La température définit le degré d'agitation des particules qui composent un système « C’est le degré de chaleur du corps » Elle est dite normale lorsqu'il existe un équilibre (homéothermie) entre la chaleur produite (thermogénèse) et la chaleur perdue (thermolyse)‏ La thermorégulation est l'ensemble du processus qui va permettre de maintenir cette homéothermie

Régulation Le centre de régulation thermique (l'hypothalamus, il agit comme un thermostat) Des capteurs de température, analysent la température en permanence, et la comparent à une valeur de consigne Lorsque la température du corps est trop élevée, il y a transpiration, jusqu’à obtenir la valeur désirée grâce à l’évaporation Lorsque la valeur est trop basse, il y a des frissons pour produire de l’énergie par contraction musculaire

Le cerveau

Le matériel Par voie anale : la méthode de référence dans les pays occidentaux La température rectale reflète fidèlement la température centrale Le thermomètre en verre mélange étain-gallium remplace celui à mercure le thermomètre électronique est également utilisé

Autres matériels Par voie auriculaire : La prise se fait au niveau de l’oreille (membrane tympanique), la mesure est fiable si le thermomètre est bien inséré Par voie buccale : le résultat est aléatoire, l’injection de boissons froides ou chaudes, administration d’oxygène… peuvent modifier le paramètre Par voie cutanée : dans le creux axillaire, le pli inguinal à l’aide d’un thermomètre en verre sont des pratiques courantes et donne une idée du résultat Sur le front avec un système à cristaux liquides la technique reste aléatoire.

Valeur de base : L’unité de mesure de la température corporelle est l’échelle de Celsius La température centrale usuelle du corps humain est de 37°C Il s’agit d’une valeur au repos, un effort important et prolongé pouvant faire augmenter naturellement cette valeur On considère qu’une valeur entre 36.5 et 37.5°C est normale. En dessous on parle d’hypothermie et au dessus hyperthermie

Facteurs pouvant modifier le résultat : - le rythme circadien : plus basse au réveil, plus haute le soir (+0.5°C)‏ - les hormones : chez la femme au cours du cycle menstruel (plus élevée après l'ovulation)‏ - les états émotionnels : augmente avec le stress, les pleurs, la colère... - l'effort : augmente avec l'activité musculaire, le travail intellectuel, la digestion...

L’hyperthermie - Maladie infectieuse (virale, bactérienne, parasitaire, mycosique…)‏ - Maladie inflammatoire (lupus, périarthrites…)‏ - Maladie néoplasique (lymphome, leucémie…)‏ - La déshydratation, l’insolation - Maladie thrombolitique - Maladie endocrinienne

Pour faire un diagnostic précis il faut différentier: - la fièvre aigue, prolongée, persistante - La fièvre élevée, modérée, en plateau Il y a risque de décès au delà de 41,5 °C (Complications cérébrales irréversibles)‏

L’hypothermie - Intoxications médicamenteuses, alcooliques - Coma (accident vasculaire cérébral...)‏ - Intoxications médicamenteuses, alcooliques - Les victimes de noyade - Hypothermie provoquée (circulation extracorporelle)‏ - Exposition prolongée au froid (SDF, Alpinistes…)‏ Il y a risque de décès au dessous de 30 °C

Indications de la prise de T° - Rechercher un syndrome infectieux - Avoir une valeur de référence à l'entrée du patient - Suivre l'évolution d'une pathologie - Contrôler l'efficacité d'une thérapeutique

LA RESPIRATION DEFINITION « La ventilation: c’est un mécanisme de mouvements qui aboutit au gonflement et au dégonflement des poumons(inspiration et expiration)‏ Elle permet l’échange de gaz (O2 & gaz carbonique) entre l’organisme et le milieu extérieur »

Le mécanisme Le mouvement ventilatoire spontané se fait par des muscles qui soulèvent la cage thoracique Lors de l'inspiration, le diaphragme s'abaisse et pousse les viscères pour permettre aux poumons de se développer L'expiration est passive, c'est l'élasticité naturelle de la cage thoracique et le poids des viscères qui fait diminuer le volume des poumons

La technique La FR s'apprécie par les mouvements du thorax et du ventre ou par les éventuels bruits provoqués par le passage de l'air dans les voies respiratoires La coloration des téguments est aussi parlante Les moyens utilisés sont l’oreille, la vue, une main sur le thorax Avec une trotteuse, comptez le nombre de mouvements inspiratoires sur une minute

Valeur de base : La respiration normale d'un adulte au repos est régulière et non bruyante - La fréquence moyenne pour une personne en bonne santé et au repos est de 10 à 15 mouvements par minute pour un adulte - En moyenne 30 mvts/min pour un nourrisson - 20 mvts/min pour un enfant Si la valeur est > à 20 mvts/min, on parle de polypnée Si la valeur est < à 10 mvts/min, on parle de bradypnée On note la régularité (rythme) et l’amplitude (intensité)‏ .

Facteurs pouvant modifier le résultat : En polypnée : - L’altitude - Les efforts musculaires - Le stress En bradypnée : - Apnée - Le sommeil - La relaxation

La polypnée - L'acidose métabolique - Détresse respiratoire - Pneumothorax

La bradypnée ou dyspnée les causes sont cardiaques et respiratoires : L’asthme (bradypnée expiratoire avec des sibilants) L’embolie pulmonaire Œdème pulmonaire Cardiopathies Traumatisme thoracique

Indications de la prise de FR : - Avoir une valeur de référence à l'entrée du patient - Suivre l'évolution d'une pathologie - Contrôler l'efficacité d'un traitement

LA DIURESE DEFINITION La diurèse est l'élimination de l'urine dans son ensemble : - de façon qualitative: composition de l'urine : eau, ions, composés organiques ... - de façon quantitative: on parle de débit urinaire

Le mécanisme Le trajet de l'urine : Formation de l'urine au niveau du rein, transport par l'uretère, stockage dans la vessie et enfin élimination de l’urine à travers l'urètre lors de la miction

Appareil urinaire

La technique Pour une diurèse des 24 heures: Choisir un bocal de 2 à 3 litres, propre, sec, gradué et identifié avec un couvercle Commencer le recueil des urines de préférence le matin après avoir jeté les 1ères urines Avertir le patient de conserver ses urines, utiliser un bassin ou urinal pour simplifier le stockage

Valeur de base : Exprimée en général en L/jour ou ml/jour Un débit urinaire normal est compris entre 800 ml et 1500 ml par jour (somme de plusieurs mictions)‏ Cette valeur dépend de la quantité d'eau absorbée

Troubles de la diurèse Polyurie : diurèse supérieure à 2 L par jour (potomanie, diurétique, diabète)‏ Oligurie : diurèse inférieure à 500 ml par jour Anurie : diurèse nulle ou inférieure à 300 ml par jour Enurésie : incontinence nocturne Dysurie : difficulté à uriner Pollakiurie : miction fréquente mais peu abondante

Aspect des urines Les urines émises sont jaune paille, limpides Si présence de sang dans les urines, on parle d’hématurie (prostate, vessie, rein)‏ Si présence de pus dans les urines, on parle de pyurie (infection urinaire)‏ Si brunâtres (Pb hépatique)‏

Indications de la diurèse: - Faire des prélèvements (ionogramme urinaire)‏ - Quantifier l’élimination rénale - Contrôler l'efficacité d'un traitement

TAILLE ET POIDS « C’est la hauteur du corps humain, debout et droit mesurée du sol au sommet du crâne » « C’est la mesure de la masse corporelle »

Valeur de base : - Pas de norme mais : L'IMC est un critère fiable qui permet d'évaluer votre masse graisseuse IMC=P/T2 Pour un homme: IMC=21 à 25 Pour une femme: IMC=19 à 23,5

Variations Physiologique: En fonction de l’âge et de l’alimentation Pathologique: On parle d’obésité quand l’IMC >30 On parle de maigreur quand l’IMC <16