L’invention de la citoyenneté dans le monde antique.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
La parabole de l’enfant perdu et retrouvé Evangile de St Luc 15/11-31
Advertisements

LES INSTITUTIONS ATHENIENNES
Le vol de la prière.
La plaine de Marathon aujourd’hui…
La cité des Athéniens aux Ve et IVe siècles : citoyenneté et démocratie.
À.
Identité Catherine Pahud Falcy
Tu nous dis d'aller plus loin Tu nous dis d'aimer comme toi Tu nous dis d'aller plus loin D'aller où tu vas (bis)
Le Chemin de Croix de Jésus
L A DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE. Q UELLES CROYANCES ET QUELLES VALEURS SONT À L ORIGINE DE LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE ? Ils croyaient séparer les métèques, les.
Cela ne coûte rien de lire Bah....
Les mains de maman....
Lettre du Ciel ….
Correction du document de préparation 2
Hommage à Jean Paul II Manuel Texte de Johanne.
À une Maman exceptionnelle
Une histoire de cruches
INTERDIT DE PLEURER !!!! (Allez vous êtes capables ?)
INTERDIT DE PLEURER !!!! (HISTOIRE TRÈS TOUCHANTE)
LE GOUVERNEMENT DE LA CITE ATHENIENNE au Ve siècle avant J.-C
Jésus et la loi de Moïse.
Lettre d'une femme au Seigneur Diapo à déroulement automatique
Cadeau de Noël à un enfant
Qu’est-ce que la politique?
Un jour, un homme avait deux fils. Cet homme était riche et bon
La chaise vide Cliquez pour débuter Cliquez pour débuter.
Pour les ami(e)s qui sont grand-parents
Le vieux marin !.
J'ai essayé d'être un homme
Par: Yasmine Lamrioui. Évolution du système politique à Athènes en Antiquité. Groupe : 206.
Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.
Ça ne coûte rien de lire.
... c'est d'insérer mes critiques dans le coffre de mon coeur.
Aux papas méchants !.
Athènes II La deuxième partie: La société, la politique et la démocratie.
R/ Béni soit Dieu, maintenant et toujours !
14 novembre e dimanche ordinaire Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice.
Le Seigneur est notre berger...
LITURGIE DU DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2014
Relations fraternelles
J’ai choisi, pour illustrer mes souhaits de fête à mes morts, ces magnifiques photos de Brooks Rownd, photos qui nous présentent Hawaii sous un aspect.
Vendredi 29 mars Vendredi Saint
Une histoire de cruches
Notre Père Une prière au suivant. Bonjour
Et Dieu… Cliquez pour débuter.
Psaume 139 Par Richard Gunther
Père, nous te disons merci,
IL EST EXACTEMENT 19:40 19:4019:4019:4019:4019:40 Les orchidées sont très belles mais je préfère les marguerites et toutes les fleurs qui peuvent rester.
A Ma Mère.
HOME effect.
Le 21 février 1944 Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée, Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet.
Le magicien Des peurs   Un conte de Jacques Salomé Musique : « somewhere over the rainbow » Louis Armstrong.
Les mains de maman... ______ ____ _______.
Pour toi mon Père. Papa Auteur : Valérie Quentin..
LE THÉÂTRE GREC ANTIQUE
Mots-Outils Tu devrais pouvoir lire ces mots sans devoir faire les sons des lettres. Si tu as de la difficulté, pratique, pratique, pratique!
Thème 2 : l’invention de la citoyenneté dans le monde antique
27 mars 3 e Dimanche de Carême “Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif.”
12 décembre 3me dimanche de l’Avent Il viendra en son temps.
Ma petite amie et moi sortions ensemble depuis plus d'une année, et nous avons décidé de nous marier. Mes parents nous ont aidés de tous les côtés, mes.
1 Rois Rois 17 Elie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Eternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur !
Valeurs, principes et symboles de la République.
Montesquieu IIIème partie
La cité des Athéniens au Ve siècle av. J.C.
Deutéronome Cieux ! prêtez l’oreille, et je parlerai ; Terre ! écoute les paroles de ma bouche. Que mes instructions se répandent comme la pluie,
Thomas Hobbes IVème partie. Le Léviathan 1651 fonder une science de la morale et de la politique comment des êtres humains ayant des désirs, des rêves,
Comment les citoyens athéniens prenaient-ils les décisions ?
La cité des Athéniens au Ve siècle av. J.C.
Le savon, lave mon visage Mes deux petits pieds Mes mains oh quel bonheur Mais Jésus Pour me rendre plus sage Lui seul peut laver mon cœur.
Chap.2b: LA CITE DES ATHÉNIENS (Vème – IVème SIÈCLE avt JC )
Transcription de la présentation:

L’invention de la citoyenneté dans le monde antique. I- CITOYENNETE ET DEMOCRATIE A ATHENES (Vème-IVème siècle avant J.C.)

A- étude de cas: comment le théâtre grec Témoigne-t-il du fonctionnement démocratique de la cité d’athènes?

1- Le théâtre est un symbole de la puissance de la cité d’Athènes face aux autres cités du monde grec. Photo page 50 n°3: Le théâtre de Dionysos. Plan page 45 n°4: Athènes aux Vème et IVème siècles.

Photo page 55 n°2: Une inscription en l’honneur de deux chorèges. 2- Les fêtes rassemblent tous les citoyens. Des masques d’acteurs Dionysos Un satyre Photo page 51 n°5: Exposer sa victoire, un enjeu politique. Photo page 55 n°2: Une inscription en l’honneur de deux chorèges.

3- Les pièces participent au débat sur la démocratie. Origines mythiques de la démocratie posées par la déesse poliade. Texte page 50 n°1: Eschyle, Les Euménides. Photocopie: Aristophane, Les Guêpes. La démocratie est une garantie de justice et de stabilité. Athéna : « A l’heure où se conseil s’assemble, il convient de faire silence et de laisser la cité toute entière entendre les lois qu’ici j’établis, pour durer à jamais, et dès aujourd’hui, pour permettre à ces hommes de prononcer un juste arrêt. Ecoutez maintenant ce qu’ici j’établis, citoyens athéniens. […] Jusque dans l’avenir le peuple d’Egée conservera, toujours renouvelé, ce Conseil de juges. Su le mont d’Arès […] désormais le Respect et la Crainte […] retiendront les citoyens loin du crime. […] Ni anarchie, ni despotisme, c’est la règle qu’à ma ville je conseille d’observer avec respect. » Athéna : « A l’heure où se conseil s’assemble, il convient de faire silence et de laisser la cité toute entière entendre les lois qu’ici j’établis, pour durer à jamais, et dès aujourd’hui, pour permettre à ces hommes de prononcer un arrêt. Ecoutez maintenant ce qu’ici j’établis, citoyens athéniens. […] Jusque dans l’avenir le peuple d’Egée conservera, toujours renouvelé, ce Conseil de juges. Su le mont d’Arès […] désormais le Respect et la Crainte […] retiendront les citoyens loin du crime. […] Ni anarchie, ni despotisme, c’est la règle qu’à ma ville je conseille d’observer avec respect. »

« Quels contentements plus grands que ceux d’un dikaste « Quels contentements plus grands que ceux d’un dikaste ? Il n’y a pas d’être qui jouisse plus que lui ni qui soit plus redouté, tout vieux qu’il est ! D’abord, dès mon lever, les gens me guettent près de la barre du tribunal, de grands personnages […] ! Et puis, dès que je m’approche, on me donne la main, une main délicate, et qui a volé l’argent de l’Etat. On me supplie avec des courbettes, d’une voix lamentable : « Pitié pour moi, père, je t’en conjure, si jamais tu as détourné toi aussi quelque chose dans l’exercice d’une fonction, ou à l’armée quand tu allais au ravitaillement pour les copains […] ! Puis, dûment imploré, et l’éponge passée sur ma colère, une fois entré au tribunal, je ne fais rien de ce que j’ai promis, mais j’écoute les accusés employer tous les tons pour obtenir l’acquittement. Parbleu ! Quelle flatterie ne peut-on pas entendre quand on juge ? Les uns geignent sur leur pauvreté. Tel autre plaisante pour me faire rire et me désarmer. Si rien de tout cela ne vous touche, il s’empresse de trainer les marmots à la barre, filles et garçons, en les prenant par la main, et moi, j’écoute. Eux, en cœur, de baisser la tête et de bêler. Puis le père, en leur nom, m’implore comme un dieu, tout tremblant, de l’acquitter […]. N’est-ce pas là un grand pouvoir ? Mais de tous ces biens, j’oubliais le plus délicieux. Quand je rentre à la maison avec mon salaire, alors tous viennent m’embrasser pour mon argent ; et d’abord ma fille me lave, me parfume les pieds ; elle se penche pour me baiser, et, tout en m’appelant son petit papa, elle réussit à tirer avec sa langue le triobole de ma bouche. » Des magistrats animés par un désir de pouvoir. Des motivations parfois financières pour exercer les magistratures.

Conclusion Les représentations sont une occasion à laquelle tous les citoyens sont rassemblés. Elles célèbrent la grandeur de la cité d’Athènes mais sont aussi le reflet des débats qui agitent la démocratie.

B- Comment le régime démocratique permet-il de créer l’unité de la cité d’athènes?

Fierté d’appartenir à la cité d’Athènes. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Fierté d’appartenir à la cité d’Athènes. Volonté commune, refus du pouvoir personnel.

Isokrateia: égalité des pouvoirs. Isonomie: égalité devant la loi. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Isokrateia: égalité des pouvoirs. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Devoir de participer. Isonomie: égalité devant la loi.

Fierté d’appartenir à la cité d’Athènes. 1- La démocratie naît à Athènes. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Fierté d’appartenir à la cité d’Athènes.

2- Les citoyens exercent ensemble le pouvoir. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Fierté d’appartenir à la cité d’Athènes. Volonté commune, refus du pouvoir personnel.

Isonomie: égalité devant la loi. Isokrateia: égalité de pouvoir. 3- L’égalité est garantie entre les citoyens. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Isonomie: égalité devant la loi. Isokrateia: égalité de pouvoir.

Machine à tirer au sort et pinakion (carte d’identité en bronze permettant le tirage au sort des magistrats) Clepsydre

4- La participation à la vie de la cité est un devoir. Périclès décrit la démocratie. « Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […] Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. » Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424. Devoir de participer.

Bouclier portant une liste éphébique, IIème siècle après J.C Photo page 41 n°4: Tout citoyen est concerné par la défense de la cité. Bouclier portant une liste éphébique, IIème siècle après J.C

5- La démocratie rassemble les citoyens en un même lieu. Plan page 45 n°4: Athènes aux Vème et IVème siècles. Photo page 45 n°5: Colline de la Pnyx.

Conclusion La démocratie crée l’unité de la cité par la participation de tous les citoyens à la vie politique et aux obligations liées à la citoyenneté. L’organisation du territoire de la cité et des espaces politiques vise également à permettre la cohésion du territoire et de ses habitants.