Séance n°3: quelles sont les idées qui naissent dans les classes sociales? Objectifs de séance: -Montrer lémergence de nouvelles idées opposées (libéralisme, socialisme) -Mettre en évidence le début de la déchristianisation Démarche inductive
1. Socialisme et syndicalisme Document A: Chanson sur la Grève générale » écrite par JB Clément
Document B: Manifeste gréviste de la Grand Combe
Trace écrite: Les ouvriers revendiquent pour obtenir de meilleures conditions de travail. Par exemple, grève de la Grand Combe. Pour cela, ils ont le droit de grève et créent des associations de défense, ce sont les premiers syndicats.
Document C : Un des premiers journaux socialistes gardois
Trace écrite: Nouvelle idée politique : socialisme (= volonté de réduire les inégalités sociales)*. Marx et Engels écrivent le Manifeste du Parti Communiste : pour eux 2 classes opposées, ils encouragent révolution des prolétaires contre bourgeoisie. Union de tous les socialistes dans IIème Internationale.
2. Le libéralisme Pas de document sur Alès. Document général possible.
Trace écrite : Les patrons défendent théorie libérale* selon laquelle lEtat ne doit pas intervenir. Ils défendent leur vision du monde en parlant des risques dinvestir leur capital.
3. Le recul de la religion Document D :Pourcentage de parents respectant le délai (pour le baptême de leur enfant) 3 jours8 joursSeuil de 15 jours %99% %82% %90% %22%48%
Document E: extrait du Rerum Novarum de Léon XIII en 1891 Quoi qu'il en soit, Nous sommes persuadé, et tout le monde en convient, qu'il faut, par des mesures promptes et efficaces, venir en aide aux hommes des classes inférieures, attendu qu'ils sont pour la plupart dans une situation d'infortune et de misère imméritées […] Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection. Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d'une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité. À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains de quelques-uns de l'industrie et du commerce devenus le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile à l'infinie multitude des Prolétaires […] Les socialistes, pour guérir ce mal, poussent à la haine jalouse des pauvres contre les riches. Ils prétendent que toute propriété de biens privés doit être supprimée, que les biens d'un chacun doivent être communs à tous, et que leur administration doit revenir aux municipalités ou à l'Etat. Moyennant ce transfert des propriétés et cette égale répartition entre les citoyens des richesses et de leurs avantages, ils se flattent de porter un remède efficace aux maux présents. Mais pareille théorie, loin d'être capable de mettre fin au conflit, ferait tort à la classe ouvrière elle même, si elle était mise en pratique. D'ailleurs, elle est souverainement injuste en ce qu'elle viole les droits légitimes des propriétaires, qu'elle dénature les fonctions de l'Etat et tend à bouleverser de fond en comble l'édifice social.
Trace écrite : De moins en moins de personnes respectent les préceptes de lEglise Chrétienne. Publication du Rerum Novarum, en 1891, qui parle daider les ouvriers (classes inférieures) et déplore le manque dassiduité des chrétiens.
conclusion Durant la Révolution industrielle, le socialisme et le libéralisme apparaissent. Cest également le début de la déchristianisation.