La question des risques majeurs Géographie: II - DES SOCIÉTÉS INÉGALEMENT DÉVELOPPÉES Education Civique: III. LA SÉCURITÉ ET LES RISQUES MAJEURS
GEOGRAPHIE Une exemple de catastrophe: les inondations au Pakistan (juillet-septembre 2010)
Les inondations au Pakistan
Les régions touchées au 26 août Région faiblement touchée Région fortement touchée Région submergée Les régions touchées au 26 août
Introduction: Le Pakistan est situé en Asie du Sud Introduction: Le Pakistan est situé en Asie du Sud. Tous les étés, cette région est touchée par la mousson, un vent qui quand il souffle de la mer vers la terre, entraîne de fortes pluies. Cette année, les pluies de mousson ont été tellement fortes qu’un quart du pays a été victime d’inondations.
Source: Le Figaro «Malgré la mobilisation de 21 hélicoptères, de bateaux et de troupes de l'armée, les secours sont débordés face à l'ampleur de la catastrophe. » Source: RFI
1- Les secours ont été débordés par l’ampleur de la catastrophe. Environ 2 000 personnes sont mortes noyées.
Les sinistrés réclament de l’aide
Source: lemonde.fr
Source: lefigaro.fr
2- Le Pakistan est un P. E. D. (Pays En Développement) 2- Le Pakistan est un P.E.D. (Pays En Développement). Son gouvernement n’a pas été en mesure de fournir une aide d’urgence à sa population. Les autres pays et les O.N.G (Organisation Non Gouvernementale) comme Médecins Sans Frontières ont dû intervenir.
Les conséquences humanitaires
3- Les effets de la catastrophe se font durablement sentir au Pakistan 3- Les effets de la catastrophe se font durablement sentir au Pakistan. En effet, les moyens financiers ne sont pas suffisants pour remettre rapidement en état le réseau d’eau potable. Le pays est soumis à des épidémies de choléra notamment.
Le sol, qui était riche et brun est devenu gris et dur et les jeunes pousses vertes n'ont pas encore percé. Source: Site du CICR. Bilan économique: 900 milliards de dollars. 200 000 têtes de bétail et des millions de volaille noyées dans la catastrophe mais le bilan définitif est inconnu.
3- Les effets de la catastrophe se font durablement sentir au Pakistan 3- Les effets de la catastrophe se font durablement sentir au Pakistan. En effet, les moyens financiers ne sont pas suffisants pour remettre rapidement en état le réseau d’eau potable. Le pays est soumis à des épidémies de choléra notamment. De plus, la reconstruction économique du pays va prendre beaucoup de temps. NB: L’aléa lui-même n’est pas forcément responsable du plus gros des dégâts: lors du tremblement de terre de Kobé en 1995, les incendies ont fait plus de morts que le tremblement de terre lui-même. (voir Sendaï 2011?) Les effets à long terme sont très difficile à évaluer, et plus encore dans les P.E.D. qui ne disposent pas des structures d’étude.
Les ¾ du coût des catastrophes naturelles concernent les pays développés.
Augmentation de la population mondiale: + 3% par an. Augmentation des victimes de catastrophes naturelles: +6% par an.
CONCLUSION Toutes les sociétés ne sont pas égales face aux risques: les pays moins développés sont plus vulnérables car le principe de précaution y est encore moins souvent respecté: en présence d’un risque potentiel, même faible et non prouvé il convient d’agir comme s’il devait se réaliser. (Déclaration de Rio 1992) De plus les enjeux sont différents: les catastrophes sont plus coûteuses économiquement dans les pays développés, et humainement dans les P.E.D. dans lesquels la prévision, la prévention et la gestion des risques sont insuffisantes.
Faible développement économique Niveau de développement économique élevé Coût humain moindre Coût humain élevé Coût économique élevé Coût économique moindre
ROUSSEAU, Lettre à Voltaire sur la Providence, 1756. « Sans quitter votre sujet de Lisbonne, convenez, par exemple, que la nature n’avait point rassemblé là 20 000 maisons de cinq à six étages, et que si les habitants de cette grande ville eussent été dispersés plus également et plus légèrement logés, le dégât eut été beaucoup moindre, et peut-être nul. » ROUSSEAU, Lettre à Voltaire sur la Providence, 1756. NB: L’aléa lui-même n’est pas forcément responsable du plus gros des dégâts: lors du tremblement de terre de Kobé en 1995, les incendies ont fait plus de morts que le tremblement de terre lui-même. (voir Sendaï 2011?) Les effets à long terme sont très difficile à évaluer, et plus encore dans les P.E.D. qui ne disposent pas des structures d’étude.
Une aide à la mise en œuvre des programmes: Enseigner le développement durable, Géographie 5ème, SCEREN 2010. Histoire-Géographie, Education Civique, Aide à la mise en œuvre des programmes, SCEREN 2010. Sur les risques majeurs : Géographie des risques naturels, Yvette VEYRET, in La Documentation photographique, octobre 2001 . http://cartorisque.prim.net/ http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/25/environnement.map