EPF assemblée générale du 24/10/2003 Impact des traitements préventifs sur le diagnostic chez le nouveau-né Laboratoire de Virologie, Hopital Necker
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Conséquences dun traitement anti-viral sur le virus circulant LYMPHOCYTES: PCR ADN VIH ADN du virus en cours de réplication ADN du virus latent PLASMA: PCR ARN VIH Traitement antiviral Absent Totalement efficace ADN du virus latent PCR ADN VIH PCR ARN VIH: négative
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Objectif Evaluer linfluence du traitement anti-viral préventif de la mere et de lenfant sur la capacité à détecter le virus –à la naissance et à 1 mois –par PCR ADN VIH dans les lymphocytes et PCR ARN VIH dans le plasma. Comparer ces resultats au diagnostic fait chez les enfants nés avant 1994 –Détection du VIH à la naissance chez 30-40% des enfants infectés signant une infection in utero. –Détection du VIH à 1 mois chez 100%.
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Patients et méthodes 67 enfants infectés nés depuis 1994 dont les prélèvements ont été reçus à Necker. –40 nouveau-nés prélevés avant 7 jours dont la mère avait été traitée pendant la grossesse –60 enfants prélevés à lage de 1 mois (+/- 2 semaines) durant le traitement préventif. PCR ADN VIH dans les lymphocytes, gène LTR, PCR en temps réel Taqman PCR ARN VIH plasmatique, Roche, gène gag (meme technique que charge virale).
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Naissance ADN VIH lymphos PositiveNegative ARN VIH Plasma Positive 21 2 Negative 1 16 Sensibilité équivalente de la PCR ADN VIH (58%) et de la PCR ARN VIH (55%). Virémie positive signant une infection in utero chez 60% des enfants infectés. En fonction du traitement de la mère par AZT seul (26) ou par bi ou tri-thérapie (14) –Même fréquence dinfections in utero –Même Sensibilité de la PCR ADN VIH et de la PCR ARN VIH.
EPF assemblée générale du 24/10/2003 ARN VIH plasmatique chez le nouveau-né infecté in utero Fréquence des valeurs faibles: 29% < 1000 copies/ml Charge virale plus faible lorsque la mère a été traitée par bi ou tritherapie que par AZT seul (Mann-Whitney, p 0,01) Plasma HIV RNA (log) 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 Mother therapy ZDVDual / Triple Therapy Median value 4,6 3
EPF assemblée générale du 24/10/2003 A lage de 1 mois ADN HIV lymphos PositiveNegative ARN HIV plasma Positive 50 1 Negative enfants infectés (10%) non détectés par aucune des 2 méthodes. Seulement 83% des enfants infectés sont détectés par les 2 méthodes. (100% en labsence de traitement préventif).
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Moins bonne sensibilité de lARN VIH en cas de bi/tri-thérapie préventive à 1 mois ADN HIV Lymphos AZT (53)PositiveNegative ARN HIV Plasma Sensibilité ARN Positive % Negative 1 5 Sensiilité ADN 89% Bi/tri-therapie (7)PositiveNegative ARN HIV Plasma Sensibilité ARN Positive % Negative 2 1 Sensiilité ADN 86%
EPF assemblée générale du 24/10/2003 A lage de 3 mois 10 enfants avec difficultés de diagnostic: Réplication virale importante apres larret du traitement préventif PCR ADN VIH: Positive 10/10 ARN VIH plasmatique élevé: Médiane copies/ml Minimum: copies/ml
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Exemples de problèmes de diagnostic Rachel, née en 2000, à 32 sa, apres rupture prolongée poche, –mère: AZT à partir de 25 sa, NVP; –enfant: AZT jusquà J45; NVP à J2 –3 prélèvements à J3, J16 et J30 PCR ADN VIH négative et PCR ARN VIH négative (<50 copies/ml) –à J93: PCR ADN VIH positive et ARN VIH= copies/ml. Marvin, né en 97, à 37 sa –Mère: AZT (17 sa) + 3TC (33 sa) –Enfant AZT+3TC jusquà J62 –J4: PCR ADN VIH Positive, ARN VIH plasma. 480 copies/ml –3 prélèvements à J31, J41 et J65 PCR ADN VIH négative et PCR ARN VIH négative (<50 copies/ml) –à J93: PCR ADN VIH positive et ARN VIH= copies/ml.
EPF assemblée générale du 24/10/2003 Conclusions A lage de 1 mois, le traitement préventif empéche la détection de 10% des enfants infectés, même en cas de monotherapie par AZT. Importance des 2 prélèvements testés en PCR apres un délai de 3-4 semaines apres larret du traitement préventif. La PCR ADN VIH dans les lymphos et la PCR ARN VIH dans le plasma ont la même sensibilité à la naissance et à 1 mois, sauf à 1 mois pendant un traitement par bi ou tri- thérapie (PCR ARN VIH: sensibilité 57%). La sensibilité diagnostique peut se modifier si des traitements antiviraux plus puissants sont donnés à lenfant. Dans cette série: fréquence élevée dinfections in utero (60%), semblant differente de lhistoire naturelle : 30-40%. Lexploration des facteurs maternels est en cours.
EPF assemblée générale du 24/10/2003 2° difficulté: Virus non-B 70% des enfants nés de mère dorigine Africaine Afrique: Virus tres hétérogene (10 sous-types non-B) Europe et USA: virus beaucoup plus homogene : 1 sous- type HIV-1 majoritaire: B Fréquence croissante des infections à virus non-B en France: 24% des primo-infections en PCR: région tres conservée du genome mais il nesxiste pas de PCR qui permette de détecter 100% des virus (LTR: 98%) Pour éviter les faux négatifs par non-détection du virus maternel –PCR faite dans 2 régions différentes –PCR ADN chez mere (ARN VIH plasmatique négatif) à laccouchement. –Controle de la négativation de la sérologie à 18 mois.