Tests de génotoxicité 3 catégories pour les principaux tests : I. Les marqueurs de l’activité mutagène des milieux biologiques : le test d’Ames II. Les marqueurs des anomalies cytogénétiques III. Les marqueurs de liaisons à l’ADN ou adduits.
I. Le test d’Ames Souches mutées de Salmonella typhimurium (his –) mises en présence du milieu à tester. Si une mutation réverse est induite par le milieu, les bactéries se développent en colonies. Résultats qualitatif (présence ou absence de mutagénicité)et quantitatif (nombre de colonies) Milieux biologiques testés : urine, féces, crachats .
I. Le test d’Ames Avantages: Inconvénients : Simplicité : réalisation et coût reproductibilité Faisabilité : non invasif Bonne sensibilité, spécificité médiocre Inconvénients : Résultats variables, facteurs de confusion (tabac, aliments, médicaments …) Seuil de positivité difficile à déterminer Niveau d’exposition au toxique difficile à définir Impossible de prédire les répercussions sur les organes cibles des toxiques.
II. Les marqueurs des anomalies cytogénétiques Les aberrations chromosomiques (sur lymphocytes circulants) le benzène, le chlorure de vinyle, le Cr … Les micronoyaux (indicateurs de rupture du chromosome) Solvants organiques, métaux, uranium .. Les échanges de chromatides sœurs Cytostatiques, Cr 6, solvants organiques, oxyde d’éthylène…
III. Les adduits Détecter les liaisons entre des substances génotoxiques et des macromolécules adduits à l’ADN, l’Hb, à des protéines … Milieux biologiques testés : globules blancs (ADN), globules rouges (Hb),urine ... Toxiques étudiés : Benzo(a)pyrène, HAP, styrène (adduits à l’ADN) Oxyde d’éthylène, de propylène Cr 6, chlorure de vinyle, amines aromatiques ..(adduits aux protéines).
III. Les adduits Avantages : Inconvénients : Adduits spécifiques de chaque génotoxique Relation dose toxique /quantité d’adduits fréquemment retrouvée Technique sensible Inconvénients : Technique complexe, variations inter individuelles. Niveau de base d’adduits à l’ADN et à l’Hb non nul (non fumeur, non exposé) Faible stabilité.
Interprétation des tests délicate Interactions fréquentes avec des facteurs non professionnels Uniquement pour un groupe Non adaptables à un individu pris isolément
Expérimentation animale : Rat et souris Extrapolation à l’homme non évidente Etudes épidémiologiques : C’est la méthode de choix d’évaluation des cancérogènes Difficultés méthodologiques Temps de latence important
Classification des cancérogènes Classification de l’Union Européenne C ’est la classification réglementaire, elle conditionne l ’étiquetage des substances et préparations commercialisées . Catégorie 1 : substances que l ’on sait cancérogènes pour l ’homme . Catégorie 2 : substances assimilées à des substances cancérogènes pour l ’homme . Catégorie 3 : substances préoccupantes pour l ’homme : effets cancérogènes possibles .
Classification des cancérogènes Classification du CIRC Les agents , mélanges ou circonstances d ’exposition sont classés en fonction des tests cellulaires, des études expérimentales animales et des études épidémiologiques chez l ’homme . Cette classification est en constante évolution.
Catégorie 1 : cancérogène pour l ’homme Catégorie 2A : probablement cancérogène Catégorie 2B : cancérogène possible Catégorie 3 : agent ne pouvant être classé du point de vue de sa cancérogénicité pour l ’homme . Catégorie 4 : agent probablement non cancérogène pour l ’homme . Un seul agent : caprolactame .