OBJECTIFS PEDAGOGIQUES : A l’issue de la séquence l’étudiant sera capable de : Énoncer l’intérêt du traitement anti- parkinsonien. Citer les effets secondaires et expliquer la surveillance effectuée auprès d’un patient traité par anti-parkinsonien. Expliquer l’éducation à effectuer auprès d’un patient parkinsonien.
I. Rappels sur la maladie de Parkinson Cette maladie doit son nom à Sir James Parkinson, médecin londonien qui l’a décrite le premier en 1817. Elle touche environ 4% de la population mondiale de plus de 50 ans. 120 000 parkinsoniens en France.
Définition La maladie de Parkinson est une affection neurologique dégénérative, d’origine encore inconnue, qui touche une zone de petite dimension « la substance noire » qui contient les noyaux dopaminergiques.
Ces noyaux sont situés dans le tronc cérébral et sont connectés aux noyaux gris centraux. Ces neurones communiquent entre eux grâce à un neurotransmetteur : la dopamine. congénitales (ex : anomalie chromosomiques) ou acquises (ex : tumeur cérébral, traumatismes crânien). Ce facteur héréditaire semble être constaté dans 1 cas sur 4 pour les crises tonico-clonique
Syndrome parkinsonien Caractérisé par : Le tremblement de repos. L’akinésie. L’hypertonie plastique.
Le but du traitement anti-parkinsonien est : D’atténuer les symptômes. Ce n’est pas un traitement curatif. .
Plusieurs classes de médicaments : . Plusieurs classes de médicaments : Les produits à base de L-Dopa. Les agonistes dopaminergiques. Les anticholinergiques. Les inhibiteurs du catabolisme de la dopamine.
II. Les différents anti-parkinsoniens L'administration directe de dopamine est impossible. On contourne cette difficulté en apportant de la L-Dopa qui est son précurseur direct, ou des agonistes dopaminergiques.
a) Produits à base de L-Dopa. Modopar® et Sinemet® Indication : Traitement symptomatique de l'akinésie et de la rigidité. Nombre de prises par jour : de 3 à 4 fois.
b) Agonistes dopaminergiques : Parlodel®, Dopergine®, Trivastal®, Apokinon®. Indication : Médicament en monothérapie en première intention puis en association avec la L-Dopa. Nombre de prises par jour : de 1 à 2 fois, au milieu du repas. Possède un large spectre d’activité antiépileptique s’étendant des crises partielles aux crise secondairement généralisées.
c) Anticholinergiques : Artane® , Lepticur® . Indication : Médicament d'appoint dans le traitement des tremblements. Mise en œuvre : (mode d’administration) Comprimés ou injectables. Possède un large spectre d’activité antiépileptique s’étendant des crises partielles aux crises secondairement généralisées.
d) Inhibiteurs du catabolisme de la dopamine : Deprenyl®. Indication : Médicament qui permet la concentration de la Dopamine dans le SNC, par inhibition d'une enzyme qui dégrade la L-Dopa. Eviter les fluctuations d'efficacité (on- off). Nombre de prises par jour : de 1 à 3 fois. Possède un large spectre d’activité antiépileptique actif sur tous les types de crises.
III. Rôle Infirmier Début prudent : augmentation progressive des doses. Prises au moment des repas, horaires fixes.
L’IDE surveille et signale les Troubles cardio-vasculaires : hypotension orthostatique, troubles du rythme. Troubles digestifs : nausées, vomissements, anorexie. Troubles psychiques : dépression ou excitation. intolérances éventuelles qui peuvent apparaître en cours de traitement : Somnolence diurne : L’IDE mesure donc les temps où le malade dort durant la journée Troubles neurologiques et psychique : Baisse de vigilance (confusion, agressivité), de la capacité de concentration. Fatigue, hypotonie (diminution des performances psychomotrices (habileté gestuelle, vertiges)) Action IDE : L’IDE surveille les déplacements du malade (risque de chute) et l’aide si besoin à se déplacer (trouble visuel), à prendre ses traitements (confusion mentale) (attention à la distribution, exemple : « je vous donne les traitements pour toute la journée »: risque que le patient prenne tout en 1 fois). L’IDE surveille l’attitude du patient de sa fatigue et de son hypotonie : Visage aux traits tirés (mauvaise mine), tendance à vouloir rester au lit, cernes, difficulté à effectuer les gestes quotidiens, irritabilité, incapacité à répondre aux questions
L’IDE surveille et signale La constipation. La sécheresse buccale. La rétention urinaire. Les troubles de la vision. La confusion mentale. .
Surveillance : Des effets secondaires : Les ESI énoncent.
CONCLUSION : Le traitement anti-parkinsonien assure au patient une qualité de vie non négligeable durant un certain nombre d’années. Maladie prise en charge dans le cadre des affections longue durée. d’identifier les gènes gouvernant les divers syndromes épileptiques. L’identification de ce génome précis permettrait de fournir les clés d’élaboration de nouvelles thérapeutiques à visées étiologiques, c’est-à- dire visant non pas simplement à contrôler ou à bloquer la crises mais à réellement « guérir l’épilepsie ».