Les Accidents toxiques Cours de préparation Niveau 2 Les Accidents toxiques Rappel Toxicité de l’azote : La Narcose Toxicité du CO2 : L’essoufflement Synthèses des accidents toxiques S Challemel E3 N° 13952 X Chagny E2
1) Rappel : 1 l d’air à 1 bar 0 m PV = cste 20 m 0,33 l d’air à 3 bar 1 l d’air à 20 m (3 bar), contient 3 x plus d’azote et d’oxygène qu’à la surface (car il est comprimé par la pression ambiante), il est donc 3 fois plus lourd Application en plongée: permet d’expliquer l’essoufflement (air plus lourd), la toxicité de l’azote en plongée (ivresse des profondeurs), avec la profondeur la quantité d’azote respirée augmente
2) La toxicité de l’azote : la narcose Conditions : la profondeur d’apparition est variable selon les individus. Influx nerveux ralenti par l’augmentation de la quantité d’azote respirée (Hors programme N2)
2) La toxicité de l’azote : la narcose Elle peut engendrer une noyade, une panne d’air, une remontée rapide, un accident de désaturation ou une surpression pulmonaire. Symptômes : contrôles répétitifs des instruments (trouble de la mémoire immédiate), trouble de l’attention, excès de confiance, sensation de bien être, euphorie, dialogue intérieur, angoisse, geste imprécis , perte de notion de durée et position spatiale. Amnésie post plongée. Conduite à tenir: Remonter de quelque mètre, assistance, interrompre la plongée, palier de sécurité de 3 minutes minimum à 3m.
2) La toxicité de l’azote : la narcose Prévention : Entraînement physique et technique régulier. Vitesse de descente <30m/min, si descente tête en bas retournement progressif, privilégier la descente en feuille ou tête en haut à partir de 25m, déplacement lent (CO2 favoriserait la narcose), s’accoutumer avant de faire une profonde, pas de profonde si fatigué, éliminer le stress. Observer les autres. Prendre en compte les facteurs favorisants: eau froide et trouble, pas de repères visuels (mauvaise visibilité, phare dans le yeux qui désoriente,…), fatigue, stress. Planifier la plongée qui permet de limiter les inconnues (réactions plus rapide, diminue le stress).
3) La toxicité du CO2 : l’essoufflement (Hors programme N2) Conditions : Effort, détendeur mal réglé, défectueux ou obstrué, bouteille mal ouverte, gonflage avec de l’air contaminé. Augmentation du poids de l’air et détendeur plus dur avec l’augmentation de la profondeur (effort respiratoire s’accroît avec la profondeur). Froid Symptômes : maux de tête, nausées, détresse respiratoire, syncope. Conduite à tenir: Arrêter tout effort, remonter (air moins lourd), assistance gilet, expirer profondément, augmenter si possible le temps de palier (facteur favorisant l’ADD). Interrompre la plongée. L’essoufflement peut être la cause racine d’accidents très graves : ADD, Surpression pulmonaire, Noyade…
3) La toxicité du CO2 : l’essoufflement Prévention : Entretien du matériel (détendeur: révision annuelle), lestage adapté, insister sur l'expiration, combinaison adaptée à la température et morphologie. Pas d’effort au fond, adapter sa respiration et son palmage avec la profondeur (l’air devient plus lourd). Pas d’apnée. Ne pas lutter contre le courant. Ne pas s’immerger si essoufflé en surface (attendre pour récupérer). Si il y a du courant en surface, installer une ligne de vie pour éviter de s’essouffler. Observer les autres (la ventilation).
7) SYNTHESE DES ACCIDENTS TOXIQUES Gaz Conditions Symptômes Conduite à tenir Prévention N2 Narcose Profondeur >= 30 m contrôles répétitifs des instruments (trouble de la mémoire immédiate), trouble de l’attention, excès de confiance, sensation de bien être, euphorie, dialogue intérieur, angoisse, geste imprécis , perte de notion de durée et position spatiale. Amnésie post plongée. Remonter de quelque mètre, assistance, interrompre la plongée, palier de sécurité de 3 minutes minimum à 3m si les conditions le permettent Prévenir le DP Entraînement physique et technique régulier. Vitesse de descente <30m/min, retournement progressif, privilégier la descente en feuille ou tête en haut à partir de 25m, déplacement lent, s’accoutumer avant de faire une profonde, pas de profonde si fatigué, éliminer le stress. Observer les autres. Prendre en compte les facteurs favorisants: eau froide et trouble, pas de repères visuels, fatigue, stress. Planifier la plongée. CO2 Essoufflement Effort, détendeur mal réglé, défectueux ou obstrué, bouteille mal ouverte. Augmentation du poids de l’air et détendeur plus dur avec l’augmentation de la profondeur (effort respiratoire s’accroît avec la profondeur). Froid maux de tête, nausées, détresse respiratoire, syncope. Arrêter tout effort, remonter (air moins lourd), assistance gilet, expirer profondément, augmenter si possible le temps de palier (facteur favorisant l’ADD). Interrompre la plongée. Entretien du matériel (détendeur: révision annuelle), lestage adapté, insister sur l'expiration, combinaison adaptée à la température et morphologie. Pas d’effort au fond. Adapter sa respiration et son palmage avec la profondeur (air plus lourd). Pas d’apnée. Ne pas lutter contre le courant. Ne pas s’immerger si essoufflé en surface. Observer les autres (la ventilation).