La traversée du désert
Une route des esclaves: 2160 kms Pendant toute la durée du voyage, la crainte les agite et les tient continuellement en émoi. A cela s'ajoutent les fatigues excessives de la marche, les tourments de la chaleur et du froid dans les déserts. Ce sont autant pour eux des causes de maladies et de morts. Ils succombent par milliers... La traite auXIX d’après des sources tunisiennes Khalifa chater perso.hexabyte.tn/.../traite-final.htm Il arrive que des caravanes entières disparaissent A Mourzouk, fondé au XiVème siècle, arrivait deux ou trois caravanes par an. Les caravanes y restent un ou deux mois afin qu’arabes et esclaves se remettent de leur long voyage. 20% des esclaves mouraient au cours de la traversé soit deux fois plus que pour la traite transatlantique 760kms 800 kms 500kms
Vente d’esclaves à destination Alger Tunis Méditerranée Atlantique Vente d’esclaves à destination Tlemcen Tripoli Fès Le Caire Marrakech In salah Sidjilmassa Ghat Mourzouk Koufra Taghazza Aoudaghost La Mecque Tekedda Bilma Oualata Tombouctou Koumbi Saleh « Remise en forme » à Mourzouk Gao Agadès Sosso Kirin Niani Départ d’Agadès or Capitale - Ville Sel Etapes - oasis Esclaves Routes transsahariennes 3
Le Marché aux esclaves (peinture occidentale orientaliste de Jean-Léon Gérôme, XIXe siècle)
Les routes [modifier] Forteresse au Maroc Les pistes caravanières, aménagées à partir du IXe siècle, passaient par les oasis du Sahara : les déplacements étaient dangereux et pénibles à cause des contraintes climatiques et des distances. Les grands convois transportaient des esclaves depuis l'époque romaine mais aussi toutes sortes de produits qui servaient au troc. Contre les attaques des nomades du désert, des esclaves étaient employés à former une bonne escorte. Les esclaves qui ralentissaient la progression de la caravane étaient tués. D'après l'historien Ralph Austen[35], le taux de mortalité entre le moment de la capture et la vente était compris entre 6 et 20 % selon les parcours (le trajet vers le Maroc étant relativement peu meurtrier, alors que la traversée du Sahara en direction de la Libye pouvait se solder par une hécatombe[5]). En Asie, les convois d'esclaves sont attestés pour le XIIIe siècle sur la route de la soie[9].