2. Une bataille typique de la guerre d’usure.

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Transcription de la présentation:

2. Une bataille typique de la guerre d’usure.

Un armements modernes et meurtriers Doc Quels sont les objectifs militaires et les résultats de la bataille de Verdun ? Quelles sont les conditions de vie des combattants à Verdun ? Décrivez les types d’armements utilisés à Verdun Pourquoi la bataille de Verdun a-t-elle autant marquée les esprits à l’époque ? Comment les combattants arrivent-ils à tenir dans des conditions aussi difficiles ? Décrivez les paysages du front autour de Verdun Une stratégie d’usure voulue par les Allemands pour percer le front français Une avancée maximale des Allemands de 5km Pas de rupture du front, retour à l’équilibre (plus de 700.000 pertes) Un armements modernes et meurtriers Une utilisation d’armes nouvelles (artillerie lourde, obus, mitrailleuses, gaz …) Des armes défensives (barbelés…) Le poids majeur de l’artillerie Des pertes énormes (surmortalité) Des bombardements intensifs et incessants Des blessures nombreuses, défigurations La peur de la mort, la perte des amis, la lassitude L’omniprésence des cadavres Camaraderie Patriotisme, sens du devoir Contrainte militaire Liens avec l’arrière Propagande, Haine de l’ennemi Indifférence progressive à la mort « Un Enfer de Verdun » Des tranchées rudimentaires souvent détruites, perte du confort La Boue, le froid, l’absence hygiène (poilus, poux, rats), la faim, le manque de permissions Les souffrances des combattants physiques et morales Impacts d’obus partout Chaos des paysages Destructions civiles (villes bombardées, destructions de logements, plus d’électricité, civils blessés et tués, villages rasés) L’expérience combattante de Verdun se caractérise par : Informations précises extraites des documents Une industrialisation des combats Une expérience de guerre spécifique aux tranchées Des grandes offensives localisées très meurtrières et inutiles, pour épuiser l’ennemi Des conditions de vie exécrables dans les tranchées et les forts du front Des violences extrêmes des combats Des violences de guerres que subissent aussi les civils dans l’espace du zone du front Synthèse. La guerre d’usure c’est :

Photographies Document 2 : La bataille de Verdun en quelques chiffres Document 3 : Chronologie Document 4 : Lettre d’un poilu à sa mère, présentant les débuts de l’offensive allemande à Verdun Document 5 : L’expérience de guerre d’un combattant français (médecin) à Verdun Photographies Document 1 : La bataille de Verdun

Document 5 : L’expérience de guerre d’un combattant français à Verdun Vendredi 25 février 1916 Depuis trois jours, les Allemands ont déclenché une attaque formidable contre nos lignes du nord de Verdun. […] Mardi 29 février 1916 Le carnage est immense. La débauche des projectiles d’armements est incroyable, 80.000 obus en quelques heures, sur un espace de 1.000 mètres de long sur 3 à 400 mètres de profondeur. Trois millions d’obus en quelques jours. On se demande comment des êtres vivants arrivent à se maintenir et à combattre dans un pareil enfer, où il ne reste pas un seul pied carré qui ne soit labouré par les obus de gros calibre. […] Lundi 13 mars 1916 Aujourd’hui, à voir l’acharnement de la bataille pour Verdun, à lire les commentaires des journaux du monde entier, il semble que l’issue de la guerre se dessine à l’horizon. […] Tous les belligérants sont en effet bien près de l’épuisement, épuisement militaire et financier, lassitude des peuples. Si nous perdions Verdun, la partie serait perdue pour les Alliés. […] Mercredi 29 mars Nos poilus héroïques tiennent bon, malgré le déluge d’acier, de liquides enflammés et de gaz asphyxiants […] Mercredi 4 avril Les poilus en ont assez et ne marcheront pas au-delà de quelques mois. A ce moment, nous serons acculés à la paix, sans avoir vaincu […] Lundi 10 avril Ils ne passeront pas ! Mais viendra-t-il un jour où nous pourrons, nous, passer et vaincre ? Où ? Comment ? […] Journal de guerre du docteur Marcel Poisot, extraits cités dans L’Histoire, 107 (janvier 1988), manuscrit retrouvé en 1986.

Document 2 : La bataille de Verdun en quelques chiffres : Pertes 260.000 morts et 216.000 blessés côté français 243.000 morts et 187.000 blessés côté allemand Taux de pertes par bataillons : environ 30 % Matériels : Environ 60 millions d’obus tirés en 300 jours dont 1 million pour la seule journée du 21 février 140.000 obus allemands tombent en moyenne chaque jour sur Verdun 2.900 camions par jour qui relient l’arrière français à Verdun

Document 4 : Lettre d’un poilu à sa mère, présentant les débuts de l’offensive allemande à Verdun

Document 5 : L’expérience de guerre d’un combattant français à Verdun Vendredi 25 février 1916 Depuis trois jours, les Allemands ont déclenché une attaque formidable contre nos lignes du nord de Verdun. […] Mardi 29 février 1916 Le carnage est immense. La débauche des projectiles d’armements est incroyable, 80.000 obus en quelques heures, sur un espace de 1.000 mètres de long sur 3 à 400 mètres de profondeur. Trois millions d’obus en quelques jours. On se demande comment des êtres vivants arrivent à se maintenir et à combattre dans un pareil enfer, où il ne reste pas un seul pied carré qui ne soit labouré par les obus de gros calibre. […] Lundi 13 mars 1916 Aujourd’hui, à voir l’acharnement de la bataille pour Verdun, à lire les commentaires des journaux du monde entier, il semble que l’issue de la guerre se dessine à l’horizon. […] Tous les belligérants sont en effet bien près de l’épuisement, épuisement militaire et financier, lassitude des peuples. Si nous perdions Verdun, la partie serait perdue pour les Alliés. […] Mercredi 29 mars Nos poilus héroïques tiennent bon, malgré le déluge d’acier, de liquides enflammés et de gaz asphyxiants […] Mercredi 4 avril Les poilus en ont assez et ne marcheront pas au-delà de quelques mois. A ce moment, nous serons acculés à la paix, sans avoir vaincu […] Lundi 10 avril Ils ne passeront pas ! Mais viendra-t-il un jour où nous pourrons, nous, passer et vaincre ? Où ? Comment ? […] Journal de guerre du docteur Marcel Poisot, extraits cités dans L’Histoire, 107 (janvier 1988), manuscrit retrouvé en 1986.