Chikungunya – Stratégie de Lutte

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Transcription de la présentation:

Chikungunya – Stratégie de Lutte DRASS - Service Santé-Environnement - Lutte Anti-Vectorielle

Virus Chikungunya Agent infectieux : Arbovirus (alphavirus) isolé pour la première fois en Tanzanie et Ouganda (1953) signification du mot : le mal qui casse les os marcher courbé (Souahéli) pas de cas mortel connu chez l ’Homme Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Virus Chikungunya Epidémiologie : répartition géographique : cas décrits de 1957 à 1974 en Afrique (Afrique du Sud, Ouganda, Congo, Nigéria, Ghana et Zimbabwe) espèces infectées : l ’Homme, les singes, oiseaux, rongeurs, bœuf, mouton, chèvre, cheval, âne, chauve-souris, reptiles… réservoir : les singes Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Virus Chikungunya Transmission : moustiques vecteurs: surtout Aedes et possible: Anopheles cycle dans la nature : singe - Aedes - singe cycle en zone urbaine : Homme - Aedes - Homme oiseaux et animaux domestiques : rôle accessoire épidémie si population « sérologiquement neuve » (« naïve ») Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Chikungunya : la transmission Le réservoir : l’homme Le transport : le virus est transporté d’une zone à une autre par l’Homme. Le moustique participe peu au voyage au transport du virus Le vecteur : Aedes albopictus (à priori) Moustique urbain le plus commun à La Réunion Activité diurne (piqûre) Multitude de petits gîtes (négligence) bonne affinité avec le Chikungunya Aedes albopictus Chikungunya - Information DRASS- 23 novembre 2005

Le cycle de développement Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Bio-écologie des stades immatures La larve *Les femelles Aedes pondent leurs œufs dans les collections d’eau douce et peu chargées en matière organique *Les stades immatures se retrouvent souvent associés à l ’habitat humain au sein de récipients artificiels. les gîtes domestiques les gîtes péri-domestiques les gîtes naturels Plusieurs types de gîtes (lieux de pontes) Anthropiques 80% des gîtes Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Bio-écologie des stades immatures La larve Les gîtes domestiques *récipients de stockage d’eau *soucoupes sous les pots de fleurs *vases à boutures Gîtes actifs toute l’année Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Bio-écologie des stades immatures La larve Les gîtes péri-domestiques * vieux pneus * récipients exposés à la pluie * gouttières mal entretenues * piscine vidée, toit de garage... La mise en eau de ces gîtes est directement dépendante des précipitations Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Bio-écologie des stades immatures La larve Les gîtes naturels (20%) * ravines * trous de rocher * trou d ’arbre * marécages, ornières... Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Le stade adulte Le ‘ repas ‘ : se nourrit de nectar et de fruit seules les femelles piquent et uniquement pour la fabrication des œufs (ovogénèse) 3 à 4 microgrammes de sang absorbés possibilité de repas multiples. Anopheles : Paludisme Aedes : Dengue et Chikungunya Service de Lutte Anti-Vectorielle DRASS de La Réunion

Au 25/10 : 4747 cas. Actuellement, circulation du virus dans le sud et l ’Ouest de l ’île

Chikungunya : une arbovirose difficile à éradiquer Chk – paludisme : 2 modèles différents Chk Paludisme Gîtes naturels et anthropiques (toute collection d’eau) Transmission toute l’année moustique exophile Pas de vaccin Pas de médicament Maladie peu connue, Première occurrence dans un pays développé Gîtes naturels Ravines, champs de cannes Transmission saisonnière moustique endophile Médicaments, Chimioprophylaxie Maladie largement décrite Nombreuses études Écologie du vecteur Traitement Connaissances Chikungunya - Information DRASS- 23 novembre 2005