PEDIATRIE
BILAN RESPIRATOIRE Type : - balancement thoraco-abdominal de stade 1 thorax fixe, abdomen mobile = respiration abdominale - balancement thoraco-abdominal de stade 2 thorax mobile, abdomen fixe = respiration thoracique Fréquence respiratoire Saturation en O2 Tirage respiratoire : utilisation des muscles accessoires (= signe de détresse) - sterno-cléido-mastoïdien - sous-mamelonaire - sous-costal Respiration nasale ou buccale Si encombrement, type de toux : - sibilant -crépitement
L’ASTHME L’asthme est définie comme une affection caractérisée par une dyspnée paroxystique à prédominance expiratoire ; elle est due à une sténose bronchiolaire par spasmes de la musculature lisse des bronchioles (une inflammation de la lumière des bronchioles) ainsi que par œdème et hypersécrétion de la muqueuse bronchique. Remarque : - 2 à 3 bronchiolites dans une même année peuvent être un signe d’asthme - la chute du Volume Expiratoire Maximal par Seconde est un signal de crise d’asthme Traitement : médicamenteux - il faut trouver la cause de l’allergie - effectuer un traitement de fond à base de corticoïde - + prise de la ventoline Aspect éducatif : - ménage +++ - éviter les peluches - apprendre à bien utiliser les aérosols, à repérer les crises d’asthme La kinésithérapie respiratoire est utilisée quand l’asthme est sécrétant ; le kinésithérapeute a aussi un rôle éducatif (école de l’asthme). Exercices : - poser la main sur le ventre du sujet et lui demander de la pousser lors de l’inspiration ; cet exercice utilise la respiration abdomino-diaphragmatique et permet d’éviter le travail des muscles accessoires - demander au patient de ne respirer qu’avec une seule narine (boucher l’autre) afin de vérifier que le nez est bien dégagé - demander au patient de faire des expirations filées (longue) associée à de la kinésithérapie respiratoire et à des vibrations ; puis effectuer des AFE (accélération du flux expiratoire) - enfin demander au patient de tousser, ou si nécessaire, provoquer une toux réflexe en exerçant une pression juste au dessus de la fourchette sternale, ou en lui faisant effectuer une respiration longue et forte
LA BRONCHIOLITE Elle est définie comme un inflammation des bronchioles pulmonaires. La kinésithérapie respiratoire est indiquée lorsque l’on a un toux grâce avec crépitement. Les sibilants sont une contre indication pour la kiné respi, car signe de spasme des bronches ; dans ce cas, seul le traitement médical est préconisé. S’il n’y a pas de respiration nasale = nez pris : effectuer une DRP antérieure et postérieure - DRP antérieur : mettre l’enfant en décubitus latéral, lui injecter quelques gouttes de liquide physiologique dans la narine supérieure puis la boucher - DRP postérieur : on commence par une AFE profonde puis, lors de l’inspiration, on ferme la bouche de l’enfant pour l’obliger a inspirer avec les narines Effectuer une succession d’AFE lentes, puis rapides, puis profondes. Si nécessaire, assoire l’enfant sur le lit et faire des AFE profondes.
BIO FEED-BACK Il s’agit d’enregistrer des éléments biologiques puis de les transformer en signaux sonores pour que le patient comprenne mieux. Cette technique peut être utilisée par les psychologues, les kinésithérapeutes,… Pour la kinésithérapie, on enregistre les activités musculaires par différence de potentiel sur la peau afin de permettre une prise de conscience du travail musculaire ; cela permet donc de capter l’activité musculaire des muscles que le patient a du mal à percevoir. On utilise 3 électrodes : une électrode de référence est placée sur un bord osseux, et les deux autres sur le corps musculaire. Pour les troubles urinaires, on place les électrodes sur le périnée afin d’apprendre à l’enfant à se contrôler. Pour les lombalgies, on place les électrodes sur les para-vertébraux afin de montrer au patient qu’il a du mal à décontracter ces muscles.
TLAP Scaphoïde trop long : 2 becs allongés effilés sur le calcanéum Est à l’origine d’entorses fréquentes Traitement : chirurgical = on désinsère le court extenseur Sans appui pendant environs 3 semaines