Réunion du 17/12/2012 Bilan des audits EPLE 2011 et 2012 MDA 93 et 77

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Réunion du 17/12/2012 Bilan des audits EPLE 2011 et 2012 MDA 93 et 77 14/12/12 Réunion du 17/12/2012 Bilan des audits EPLE 2011 et 2012 MDA 93 et 77

Le dispositif de l ’audit Les principaux constats 14/12/12 SOMMAIRE Le dispositif de l ’audit Les principaux constats

14/12/12 1. LE DISPOSITIF D ’AUDIT

1.1. Les objectifs de l ’audit 14/12/12 1.1. Les objectifs de l ’audit Un cadre réglementaire d ’intervention : le RGCP (titre V) et l’article R421-78 du code l ’éducation ; le contrôle de la gestion des comptables est assuré par le comptable compétent de l ’État (DDFIP ou Receveur des finances) Obtenir une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des risques par l’EPLE: Faire un constat à un instant « T » de la gestion d ’une agence comptable  Mettre en exergue les points forts et les points de fragilité de la structure - les points forts permettent de conforter l ’agent comptable dans son fonctionnement - les points de fragilité doivent aider l ’agent comptable à appréhender les risques dans son organisation

1.2. Les modalités de l ’audit 14/12/12 1.2. Les modalités de l ’audit L ’audit s’attache à un contrôle exhaustif de toute la structure de l ’agence : - l ’organisation générale de l ’agence comptable (pertinence du contrôle interne) - la régularité des opérations budgétaires et comptables - le recouvrement des créances et l ’exécution des dépenses - les disponibilités et les régies - les procédures spécifiques (voyages scolaires, fonds sociaux, concessions de logement…) Audit plus restreint : arrêté des comptes: - choix en Seine et Marne : type de structure concernée : faible risque détecté modalités : contrôle de la classe 4, 5 et la gestion des voyages de l ’agence comptable (pertinence du contrôle interne) - la régularité 1- Arrêté des comptes, périmètre organisation comptes de tiers et de disponibilité (classe 4 et 5) ajustement budgétaire les régies les voyages 2- Classique, périmètre opérations budgétaire et comptable recettes et dépenses disponibilités opérations spécifiques ( fonds sociaux, voyages, logements de fonction…)

1.2. Les modalités de l ’audit (suite) 14/12/12 1.2. Les modalités de l ’audit (suite) contrôle inopiné sur pièces et sur place analyse des procédures par entretien, questionnaire ou observation directe, corroboration (justification des écritures et opérations) rapport contradictoire 1- Arrêté des comptes, périmètre organisation comptes de tiers et de disponibilité (classe 4 et 5) ajustement budgétaire les régies les voyages 2- Classique, périmètre opérations budgétaire et comptable recettes et dépenses disponibilités opérations spécifiques ( fonds sociaux, voyages, logements de fonction…)

1.3. Les audits réalisés en 2011 et 2012 14/12/12 1.3. Les audits réalisés en 2011 et 2012 En Seine Saint Denis 3 audits approfondis en 2011, 1 en 2012. Les 2 derniers audits réalisés ont donnés lieu à des avis défavorables pour insincérité des comptes contrôlés. En Seine et Marne: audits 2 sous la forme exhaustive 3 sous la forme d ’un ADC En Seine et Marne, appréciation hétérogène : 1 structure dont la gestion auditée était mitigée 2 structures dont la gestion auditée était satisfaisante ; 2 autres ont conduit à un pvc : absence de l ’agent comptable et impossibilité d ’ajuster les comptes notamment de disponibilité

2. LES PRINCIPAUX CONSTATS 14/12/12 2. LES PRINCIPAUX CONSTATS Thèmes abordés: l ’organisation le contrôle interne la comptabilité budgétaire la comptabilité générale les opérations de disponibilités, valeurs et stocks les opérations spécifiques

2.1. Sur l ’organisation Points forts Points de fragilité 14/12/12 2.1. Sur l ’organisation Points forts Les agents comptables sont réactifs aux observations des auditeurs. Les fonctions de recettes et de dépenses sont séparées Points de fragilité  Constat d’audit : la séparation des fonctions ordonnateur comptable n’est pas systématiquement respectée Recommandation(s) : l’agent comptable doit respecter ce principe soit par une organisation adéquate, soit par l’organisation d’un contrôle de supervision  Constat d’audit : le groupement comptable n’est pas organisé par une convention Recommandation (s) : compte tenu des points de fragilité constatés, la mise en place d’une telle convention peut être un outil de formalisation et d’homogénéisation des pratiques budgétaires et comptables au sein de l’agence comptable.  Constat d’audit : absence de polyvalence sur les taches principales fragilisant l ’organisation Recommandation(s) : l’agent comptable doit permettre la polyvalence soit par des fiches de procédures, soit par l ’organisation d ’une suppléance effective Constat d’audit : la séparation des fonctions ordonnateur comptable n’est pas systématiquement respectée La problématique concerne souvent les gestionnaires des établissements ts rattachés qui, par leur expérience, sont suffisamment autonomes, les amenant à passer la comptabilité budgétaire et comptable. Constat d’audit : le groupement comptable n’est pas organisé par une convention Outre l ’absence de ce document, l ’absence de renouvellement ou ou d ’actualisation, notamment dans le cadre de modification de l ’agence comptable, est constatée

2.2. Sur le contrôle interne 14/12/12 2.2. Sur le contrôle interne Points de fragilité  Constat d’audit : la démarche de contrôle interne est à l’état embryonnaire voire inexistante Recommandations : - Les états de contrôles de GFC doivent être exploités périodiquement : les fragilités détectées doivent donner lieu à un plan d ’action - Les contrôles doivent être formalisés (absence de formalisation = absence de contrôle interne) - Tracer toute la chaîne du contrôle interne comptable, - Mettre en place un dispositif de contrôle de supervision des régies et des stocks (infra annuel), - L’auto diagnostic et le rapport d’ODICE doivent être utilisés par l’agent comptable afin d’appréhender l’ensemble des risques du groupement et de mettre en place un plan de contrôle interne soit par contrôle mutuel, soit par supervision. Un calendrier peut également permettre de cadrer l’action de l’agent comptable et de ses gestionnaires. Le dit plan peut d’ailleurs être l’un des éléments de la convention du groupement comptable Constat d’audit :la démarche de contrôle interne est à l’état embryonnaire voire inexistante. La notion de risque n’est pas appréhendée. Les contrôles effectués ne sont pas formalisés. Le contrôle sur les stocks, les régies et les établissements rattachés n’est pas réalisé

2.2. Sur le contrôle interne 14/12/12 2.2. Sur le contrôle interne Points de fragilité  Constat d’audit : aucun organigramme fonctionnel n ’est mis en place organisé par une convention Recommandation  : Formaliser un organigramme fonctionnel, les fiches de postes, les délégations de signature et réaliser des fiches de procédures , l ’outil ODICE propose des modèles d ’organigramme Constat d’audit :la démarche de contrôle interne est à l’état embryonnaire voire inexistante. La notion de risque n’est pas appréhendée. Les contrôles effectués ne sont pas formalisés. Le contrôle sur les stocks, les régies et les établissements rattachés n’est pas réalisé

2.3 Sur la comptabilité budgétaire 14/12/12 2.3 Sur la comptabilité budgétaire Point fort: Les dépassements de crédits sont exceptionnels . Points de fragilité: Constat d’audit : la qualité de la comptabilité budgétaire est insuffisante Recommandations : - les ajustements doivent être effectués régulièrement - l ’ordonnateur doit être informé mensuellement de l ’état des dépenses engagées - la procédure d ’engagement doit s ’appliquer à toutes les dépenses - les mandats et ordres de recettes doivent être émis au fil de l ’eau - Constat d’audit : la qualité de comptabilité budgétaire est insuffisante les ajustements budgétaire ne sont pas effectués l ’ordonnateur n ’est pas régulièrement informé de l ’état de consommation des crédits la procédure d ’engagement n ’est pas généralisée à toutes les dépenses les bons de commandes ne sont pas tous signés les mandats et les ordres de recettes ne sont pas émis avec régularité

2.3 Sur la comptabilité budgétaire 14/12/12 2.3 Sur la comptabilité budgétaire Constat d’audit :le suivi des immobilisations est inexistant ou non fiabilisé Recommandations : - le logiciel EGiMMO doit être servi régulièrement - il doit être actualisé des entrées et des sorties - les éléments obsolètes doivent être mis au rebus - ces opérations doivent être comptabilisées dans GFC

2. 4 Sur la comptabilité générale 14/12/12 2. 4 Sur la comptabilité générale . Points de fragilité: Constat d’audit : la comptabilité n’est pas servie régulièrement, la saisie en mode brouillard (les opérations ne sont pas définitives)est prépondérante Recommandations : - La comptabilité doit être saisie au plus près du fait générateur - Le mode brouillard est à proscrire. La validation sur GFC doit être effectuée à chaque comptabilisation afin de donner une date certaine aux opérations, de fiabiliser les informations comptables et de rendre traçable les éventuelles corrections effectuées Constat d ’audit :les comptes de tiers ne sont pas suivis régulièrement - Le suivi des comptes de tiers doit être organisé mensuellement. Les gestionnaires des établissements rattachés doivent justifier la consommation des subventions au fil de l’eau - Les EDS de GFC doivent être utilisés à cet effet

14/12/12 2. 5 Sur les opérations de disponibilité, recouvrement, valeurs et stocks . Points de fragilité: Constat d’audit : la gestion du numéraire est perfectible Recommandations : - la tenue de la caisse doit être sécurisée = seuil d ’encaisse fixé, contrôle régulier de l ’agent comptable, dégagement régulier - les personnes maniant les fonds doivent être habilitées Constat d ’audit :les chèques en instance sont nombreux et conservés au delà des 48h Recommandation : les chèques doivent être déposés dans les 48h de leur réception Constat d’audit : absence de diligences Recommandations : Assurer un contrôle régulier des créances (les droits constatés mais aussi les loyers des concessions de logement et les recettes de voyages scolaires) Constat d’audit : la gestion du numéraire est perfectible - la caisse n ’est pas contrôlée par l ’agent comptable - le seuil d ’encaisse n ’est pas fixé - les dégagement ne sont pas effectués régulièrement - le maniement des fonds peut être effectués par une personne non habilitée (adjointe n ’ayant pas reçu de délégation) Constat d’audit : les chèques en instance sont conservés trop longtemps dans le cadre des échéanciers des voyages, le coffre de l ’agent comptable ne doit pas être le lieu de la réalisation de l ’échéancier

14/12/12 2. 5 Sur les opérations de disponibilité, recouvrement, valeurs et stocks Constat d’audit : le suivi des chèques impayés est perfectible Recommandations : - Le compte 5117 doit être suivi régulièrement. Pour les chèques impayés des établissements rattachés, les échanges d’information avec les gestionnaires doivent être organisés afin de mettre e n place des poursuites éventuelles - Les créances doivent être reconstituées afin de pouvoir émettre un titre à l’encontre des débiteurs et d’engager des poursuites. Constat d’audit : les valeurs inactives ne sont pas toutes suivies sur un compte d ’emploi (ex : tickets de métro) - un compte d ’emploi doit être tenu indiquant les entrées, les sorties et les bénéficiaires Constat d’audit: le suivi des chèques impayés est perfectible Le délai de régularisation du compte 5117 est globalement assez long. Les créances ne sont pas reconstituées et ne donnent pas lieu à des diligences nécessaires

2. 5 Sur les opérations de disponibilité, valeurs et stocks 14/12/12 2. 5 Sur les opérations de disponibilité, valeurs et stocks Constat d’audit : les stocks ne sont pas ajustés Recommandations : - le contrôle sur le stock alimentaire doit être renforcé - des contrôles inopinés doivent être organisés tant sur l ’établissement principal que sur les établissements rattachés

2.6 Sur les voyages scolaires 14/12/12 2.6 Sur les voyages scolaires Points de fragilité Constat d’audit : la gestion des voyages scolaires est fragilisée par plusieurs écueils Sur la tenue administrative des dossiers : les dossiers ne comportent pas toutes les pièces justificatives, les fiches d’inscription peuvent être absentes, la mise en concurrence est quasi inexistante, le vote du prix définitif n’est pas effectué Sur la tenue financière et comptable : la réception des fonds est effectuée par des personnes non habilitée à manier les fonds publics, les chèques des échéanciers sont conservés sur sa durée par le gestionnaire ou l’agent comptable, le bilan financier est rarement réalisé, la gestion des reliquats est mal maîtrisée, le schéma comptable prévu depuis 2008 n’est pas appliqué

2.6 Sur les voyages scolaires (suite) 14/12/12 2.6 Sur les voyages scolaires (suite) Recommandations : - Assurer une parfaite traçabilité des opérations : présentation d ’un budget prévisionnel, constitution d ’un dossier (contenant les pièces justificatives de dépenses, la liste des participants, les autorisations du CA…), document tarifaire mis à disposition des familles, bilan financier. - L’agent comptable doit établir une charte des voyages scolaires afin d’édicter les règles à respecter par les professeurs notamment sur les pièces administratives à fournir à l’agence comptable - Il convient de respecter la réglementation en matière de manipulation de fonds publics (constitution de régies temporaires, désignation de mandataires) - Le conseil d’administration doit voter le prix définitif arrêté au vu du bilan financier que le responsable du voyage doit effectuer à la fin de la sortie - Les modalités de calcul de la participation des familles doivent être respectées La gestion des reliquats peut être indiquée sur la fiche d’inscription afin de sensibiliser les parents sur le suivi des ces sommes. Il est par ailleurs conseillé de demander lors de l’inscription un RIB afin de faciliter le remboursement. Il peut être également envisagé de demander dès l’inscription si les parents souhaitent obtenir le remboursement de l’éventuel reliquat inférieur au seuil de 8€

Merci de votre attention 14/12/12 Merci de votre attention