Ba Ecole d’infirmières Hôpital de Rambouillet virologie Ba Ecole d’infirmières Hôpital de Rambouillet
Les virus Entités de très petite taille <0.3u Un seul acide nucléîque ADN OU ARN Se multiplient uniquement dans les cellules vivantes Parasitisme intra cellulaire obligatoire Reproduction par réplication du matériel génétique Brigitte Arnault
Les virus Au centre l’acide nucléïque (ADN ou ARN) En périphérie la capside Structure cubique Structure hélicoïdale Structure mixte Parfois une enveloppe ou peplos (manteau ) Brigitte Arnault
Les virus Brigitte Arnault
Les virus à symétrie cubique Structure Icosaèdre : polyèdre régulier à 20 faces , 30 arêtes, 12 sommets. L’élément de base est l’unité de structure Ce sont souvent des virus à ADN Brigitte Arnault
Les virus à symétrie cubique Brigitte Arnault
Les virus à symétrie cubique Brigitte Arnault
Virus à symétrie hélicoïdale Les sous unités de structure vont former un manchon autour de l’acide nucléïque Les virus animaux à structure hélicoïdale sont enveloppés (ex la grippe, la rage) Brigitte Arnault
Virus à symétrie hélicoïdale Le virus de la rage Le virus de la mosaïque du tabac 2200 sous unités Brigitte Arnault
Les virus complexes Ce sont les plus gros virus connus (on peut déjà les apercevoir au microscope photonique). Leur forme rappelle celle d'un petit bacille. En coupe j , un nucléoïde central semble entouré d'une coque protéique déprimée au centre par deux corps latéraux. Une membrane externe apparaît comme recouverte d'une série de tubes composés d'une double rangée de sous-unités sphériques réparties au hasard (virus de la variole k ) ou sous la forme d'un filament continu encerclant la particule (virus Orf du mouton l ). Brigitte Arnault
Classification des virus D'après la nature du génome et l'absence ou la présence d'une enveloppe on peut proposer une première ébauche de classification des virus : virus à ADN virus nus virus enveloppés virus à ARN La nature lipidique de l'enveloppe rend les virus enveloppés très sensibles à l'action de la chaleur, des détergents, des solvants organiques (comme l'éther). La perte de l'enveloppe inactive le virus puisqu'il a perdu en même temps les déterminants qui lui permettent de se fixer aux cellules sensibles. Brigitte Arnault
Classification des virus Conclusion : en règle générale : les virus nus sont assez résistants : comme les virus poliomyélitiques (que l'on peut isoler de l'eau des égouts). Les virus responsables d'infections intestinales sont des virus nus (transmission oro-fécale). les virus enveloppés sont fragiles : comme les virus de l’herpès ou du sida : leur transmission nécessite des contacts rapprochés : transmission sexuelle ou sanguine. Cette règle générale a des exceptions : les Poxvirus (virus de la variole) et les Hepadnavirus sont des virus enveloppés mais résistants. On a décrit des agents infectieux encore plus simple que les virus Brigitte Arnault
Les prions les prions (1982) (prion est un anagramme de proin : proteinaceous infectious particle) Les prions sont la cause d’encéphalopathies spongiformes : la maladie des vaches folles, la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme. Comme l’agent infectieux résiste aux nucléases, aux UV, à l'ébullition, on peut penser qu’il est dépourvu d’acide nucléique. C'est encore à l'heure actuelle une énigme biologique. Les prions seraient des protéines sans acide nucléique associé, protéines caractérisées par une résistance exceptionnelle à l'action des protéases. Cette protéine (la PrPres : protéine du prion résistante aux protéases) est proche d'une protéine normalement trouvée dans le système nerveux (la PrPc : protéine du prion cellulaire). Brigitte Arnault
Les prions En sa présence, la protéine normale subirait une simple modification de sa conformation qui la transforme en protéine anormale. Celle-ci devient à son tour résistante à l’action des protéases : elle s’accumule dans les lysosomes qui éclatent. Les enzymes lysosomiales endommagent les neurones, créant des trous : le cerveau ressemble à une éponge. Pour ses travaux sur les prions, Stanley Prusiner, qui défend la nature protéique de l’agent infectieux, a obtenu le prix Nobel de Médecine en 1997. Brigitte Arnault
L’infection virale Le réservoir de virus La porte d ’entrée Parasite cellulaire obligatoire Certains, résistants se retrouvent dans l’environnement (HAV, entérovirus ) D’autres plus fragiles se propagent directement d’un individu à l’autre ( grippe) La porte d ’entrée Différentes voies de pénétration Soit infections locales Soit propagation et infections généralisées Brigitte Arnault
L’infection virale La diffusion = phase d’invasion de la maladie De proche en proche Par voie lymphatique Par le sang Le long des trajets nerveux La multiplication Notion de tropisme cellulaire Brigitte Arnault
L’infection virale L’excrétion la toux, les éternuements, l’expectoration La salive La peau Les selles L’urine Les secrétions génitales, le sperme, le lait, le sang Brigitte Arnault
Cible principale (++) ou secondaire (+) des virus Brigitte Arnault
L’aspergillose Définition Morphologie Epidémiologie Mycose cosmopolite due à un champignon filamenteux du genre Aspergillus. Le plus souvent pulmonaire Affection opportuniste Morphologie Moisissure banale rencontrées fréquemment dans la nature Epidémiologie Aspergillus fumigatus = 80% des aspergilloses humaines Opportunistes. Déficit immunitaire Brigitte Arnault
L’aspergillose Clinique Aspergillome pulmonaire Aspergillose diffuse invasive Développement du champignon dans les poumons chez les immunodéprimés Fréquemment mortelle Possibilité de généralisation Aspergilloses allergiques Aspergilloses localisées extra pulmonaires Conduit auditif Sinus Peau (grands brûlés) Brigitte Arnault
L’aspergillose Brigitte Arnault
Questions