CANCERS 2009 Prolifération Cellulaire Propension à s’étendre

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Transcription de la présentation:

CANCERS 2009 Prolifération Cellulaire Propension à s’étendre Autonome (perte de l’inhibition de contact) Irréversible (mort de la victime) Illimitée (Nbr. de division infini) Propension à s’étendre Localement A distance (métastases)

Anomalies des cellules cancéreuses Morphologie Différenciation du tissu, noyaux de grande taille, cytoplasme basophile,fréquentes mitoses Biochimie Sécrétions de substances anormales (BJ, sérotonine) Sécrétions hormonales (PTH,ACTH,ADH,EPO,Corti) Sécrétions « embryonnaires » (CEA,HCG, alpha-foeto)

Néoplasmes Bénin Malin Proche du tissu normal Limité, souvent encapsulé Malin Plus ou moins bien différenciée Souvent pas limitée par une capsule Infiltration de voisinage Modification du stroma (vaisseaux, tissu soutien) Métastases

Classification Dérivées de l’épithélium Malpighien : Carcinomes épidermoïdes Peau et dérivés : ORL,œsophage, col,poumon Glandulaire : Adénocarcinomes Parenchymes:sein, prostate,pancréas Revêtement:tube digestif,poumon,utérus

Classification 2 Mésenchyme Sarcomes : Hématosarcome Fibrosarcome liposarcome Myosarcome Ostéosarcome et chondrosarcome Hématosarcome Lymphomes et leucémies

Classification 3 Tumeurs Neurectodermiques Tumeurs embryonnaires Gliomes, méningiomes, mélanome Tumeurs embryonnaires Séminome, dysembryome méduloblastome

ONCOLOGY Cancer biology CANCER CELLS NORMAL CELLS Frequent mitoses Normal cell Few mitoses 4. Cancer Biology: Cancer Cells vs Normal Cells Cancer cells can be distinguished from normal cells on a number of morphological, behavioral, and genetic characteristics. Under light microscopy, cancer cells appear heterogeneous and undergo frequent mitoses. The loss of contact inhibition that can be seen in vitro is associated with increased secretion of growth factors, increased expression of oncogenes, and the loss of expression of tumor suppressor genes. In contrast, oncogene expression is rare in normal cells, which demonstrate intermittent or co-coordinated secretion of growth factors in the presence of tumor suppressor genes. Malignant cells also have a high degree of neovascularization. Nucleus Blood vessel Abnormal heterogeneous cells Loss of contact inhibition Increase in growth factor secretion Increase in oncogene expression Loss of tumor suppressor genes Neovascularization Oncogene expression is rare Intermittent or coordinated growth factor secretion Presence of tumor suppressor genes

ONCOLOGY Cancer biology Emergence of tumor cell heterogeneity 2. Cancer Biology: Emergence of Tumor Cell Heterogeneity The heterogeneity of tumor-cell populations, including primary neoplasms and metastases, is well recognized. The development of biological diversity within a clonal population derived from a single transformed cell is a reflection of genetic and epigenetic instability in the cell line. Metastases from a primary neoplasm can further drive tumor evolution and progression so that most neoplastic diseases comprise multiple subpopulations of tumor cells by the time of diagnosis. Primary Neoplasm Metastases TRANSFORMATION TUMOR EVOLUTION METASTASIS TUMOR EVOLUTION AND PROGRESSION AND PROGRESSION

Carcinogenèse dans le colon 1. APC : Gène suppresseur dans les polyposes familiales 2. Démethylation de l ’ADN 3. Mutation du « ras »: oncogène Ki-ras 4. Perte de DCC ou MCC: Gène suppresseur de tumeur, gène suppresseur de tumeur ayant muté 5. Perte de p53 : gène suppresseur de tumeur 6. Perte de nm23: gène suppresseur de métastase Plus que la séquence c’est probablement l’accumulation qui est importante

ONCOLOGY Cancer biology Pathogenesis MOTILITY & INVASION TRANSFORMATION ANGIOGENESIS Capillaries, Venules, Lymnphatics 7. Cancer Biology: Pathogenesis A series of complex, interdependent, and interactive steps must take place before a single tumor cell evolves into cancer metastasis. Following neoplastic transformation, the proliferation of cancer cells must first be supported by the host organ. In order for the tumor mass to exceed 1 to 2 mm in diameter, angiogenesis must take place. Some tumor cells develop motility and are then able to invade the host stroma, typically gaining entry to the circulation system through capillaries and thin-walled venules (eg, lymphatic channels). While the vast majority of circulating cells die, the detachment and embolization of single tumor cells or multicell aggregates occurs, and the surviving cells arrest in the capillary cells of distant organs, where they adhere to either capillary endothelial cells or to exposed endothelial membranes. This is followed by the extravasation of tumor cells into organ parenchyma, where tumor cell receptors respond to paracine growth factors and proliferate. For metastases to progress, the tumor cells must continue to evade host defenses and angiogenesis must again take place. ARREST IN CAPILLARY BEDS EMBOLISM & CIRCULATION ADHERENCE TRANSPORT Multicell aggregates (Lymphocyte, platelets) EXTRAVASATION INTO ORGAN PARENCHYMA METASTASES RESPONSE TO MICROENVIRONMENT METASTASIS OF METASTASES TUMOR CELL PROLIFERATION & ANGIOGENESIS

Histoire Naturelle des Cancers Préclinique : >>> 1 g peut durer de 1 à 7 ans Clinique :>>>1 Kg

ONCOLOGY Cancer biology The doubling process Malignant transformation Doubling 4 cells Doubling Dividing 2 cancer cells Normal cell 8 cells 10. Cancer Biology: The Doubling Process Tumors grow exponentially, since after the malignant transformation of a single cell, each cell divides to produce two daughter cells. Cells in rapidly-growing tumors may double every one to four weeks, whereas slowly-growing tumors may double every six months. Tumor cells that double every three months will have undergone the doubling process 20 times in 5 years; this tumor would then contain approximately 1 million cells and only have grown to the size of a pin head. After 30 doublings, the tumor will be detectable as a lump and by 41 to 43 doublings the tumor will overwhelm the patient, resulting in death. 1 million cells (20 doublings) undetectable Doubling 16 cells 1 trillion cells (40 doublings – 2 lb/1kg) 1 billion cells (30 doublings) lump appears 41 – 43 doublings — Death

Histoire Naturelle des Cancers Cycle Cellulaire G1 : synthèse des protéines S : duplication de l’ ADN G2 : Préparation de la Mitose M : Mitose G0 : Phase de repos cellulaire

Histoire Naturelle des Cancers Fraction Proliférante Une partie des cellules est engagée dans le cycle, les autres sont en phase de repos et insensibles à la chimiothérapie Pertes Cellulaires Par maturation Par insuffisance de vascularisation

Histoire Naturelle des Cancers les Métastases Mobilité accrue de la cellule cancéreuse Diminution de la cohésion intercellulaire Production de facteurs chimiques facilitant le processus (PTH) Néo angiogénèse

Histoire Naturelle des Cancers les Métastases Métastases Lymphatiques Infiltration des vaisseaux lymphatiques puis de proche en proche des ganglions. Métastases Hématogènes Formation de caillots, voyage sur un transporteur vers les os, foie, poumon, snc.

Histoire Naturelle des Cancers Phase Terminale Localement Compression, nécrose, perforation, hémorragie, infection À distance Insuffisance d’organe : poumon, foie, moelle Complications générales Cachexie Complications dues aux traitements.

BREAST CANCER Liver metastasis The CT scans show unique or multiple liver metastases (greater than 2 cm). Small black dots in the liver may be central necrosis of multiple liver metastasis.

Epidémiologie

Epidémiologie

Epidémiologie

Epidémiologie

Epidémiologie

Dépistage du Cancer Intérêt : il doit s’accompagner d’une réduction de la mortalité. Sinon il est seulement couteux pour le patient (psycho) et pour la société. De plus il faut considérer la morbidité des examens. Deux indications prouvées : Le sein entre 50 et 70 ans (30 à 40% réduction) Le col de la matrice

Dépistage du Cancer Dépistage du Cancer du sein >35 ans : Autopalpation mensuelle 50<XX<69 : tous les deux ans mammographie Dépistage du Cancer du Col Après 25 ans : tous les trois ans jusqu’à 65 ans

Dépistage du Cancer Anamnèse soigneuse Examen clinique complet Facteurs de risque Recherche de symptômes Examen clinique complet Des examens complémentaires orientés

DIAGNOSTIC Interrogatoire systématique Facteurs de risques Professionnels Familiaux Grands Classiques (tabac, alcool) Circonstances d’apparition

DIAGNOSTIC Symptômes et Signes d’alerte Modification de la peau et téguments Trouble digestif ou urinaire Toux persistante Saignement anormal Nodule Perte de poids Trouble de déglutition Plaie persistante

DIAGNOSTIC Examen Clinique Fourni des renseignements sur Tumeur primitive (sein,prostate) Ganglions de voisinage Métastases (foie, ascite,plèvre) Un endroit à biopsier

DIAGNOSTIC Cytologie Biopsie Examens Complémentaires Insuffisante pour le diagnostic initial sauf hématologie Intéressante pour le diagnostic d’une métastase possible Biopsie Par toutes les techniques possibles Elément pronostic (différentiation, mitose, récepteurs) Examens Complémentaires CT, RMN,PET, Endoscopies….

DIAGNOSTIC Etablir la Classification Permet de tenir le même langage et de comparer les résultats Système Universel T N M (T1N0M0) T : Tumeur primitive, degré d’extension N : Etat des Ganglions M : Métastase

COLORECTAL CANCER Symptomatology and progression Early Stages Late-stage Right-side Colon Vague abdominal aching Anemia (iron loss by chronic microscopic bleeding) Weakness Weight loss Change in bowel movements Rectal fullness Urgency Bleeding Tenesmus Pelvic pain (later stage) No symptoms Abdominal pain Flatulence Minor changes in bowel movements Rectal bleeding Anemia Constipation or diarrhea Abdominal pain (colicky pain) Obstructive symptoms (nausea/vomiting) 9. Colorectal Cancer: Symptomatology and Progression Symptom severity increases with disease progression. Symptoms of late-stage rectal cancers, such as rectal fullness or tenesmus, though perhaps more specific, may only become evident too late to be clinically useful. Late-stage Left-side Colon Late-stage Rectum

COLORECTAL CANCER TNM classification, definition of T (primary tumor) Tis T1 T2 T3 T4 Mucosa Muscularis mucosa Submucosa Muscularis propria Subserosa Serosa 25. Colorectal Cancer: TNM Classification, Definition of T (Primary Tumor) In the TNM system, the tumor’s depth of penetration (T) of the bowel wall is measured. Extension to an adjacent organ

CANCER PATIENT MANAGEMENT Extent of disease evaluation Cancer diagnosis Biopsy Staging metastatic/localized Grading Therapeutic decision

TUMOR EXTENT/STAGING Tumor extent/Staging Metastatic disease Localized disease = limited stage Resectable tumor Nonresectable tumor Extent Operable patient Inoperable patient Chemotherapy Radiotherapy Surgery Immunotherapy Hormonotherapy Palliative care Surgery + Radiation therapy + Chemotherapy + Hormono-Immunotherapy Radiation therapy Chemotherapy Hormonotherapy Immunotherapy and/or

PERFORMANCE STATUS SCALES PERFORMANCE STATUS SCALES Correspondence between ECOG and Karnofsky scores ECOG KARNOFSKY Grade Criteria (simplified) % Functional status 0 Normal activity 100 Able to carry on normal activity; no special care is needed 90 1 Symptoms but ambulatory 80 70 Unable to work; able to live at home; cares for most personal needs; a varying amount of assistance is needed 2 In bed <50% of time 60 50 3 In bed >50% of time 40 Unable to care for self; requires equivalent of institutional or hospital 30 care; disease may be progressing rapidly 4 100% bedridden 20 10 5 Dead 0 Dead

TUMOR MARKERS/EXAMPLES Prostatic cancer PSA Acid Phosphatase Pancreatic cancer CA 19-9 Breast cancer CA 15-3 Colorectal cancer CEA Ovarian cancer CA 125 Testicular cancer aFP, bHCG

Stratégies Thérapeutiques Maladie Nature de la Maladie Extension de la maladie Malade Etat physique (Score OMS ou Score Karnofsky) Co-morbidités Etat psychologique rôle des thérapeutiques  « alternatives » Objectif du traitement Curatif : difficultés d’évaluation (survie à 5 ou 10 ans) Palliatif: objectif parfois réaliste et honorable que de vouloir soulager le malade de ses maux ce qui n’est en tout cas pas un traitement de « seconde catégorie » Traitements polydisciplinaires

Stratégies Thérapeutiques Chirurgie Exploratrice Biopsie Apprécier la réponse au traitement Chirurgie de Réduction En conjonction avec un autre traitement chimio/radiothérapie Chirurgie Curatrice Extension du geste chirurgical : faisabilité et intérêt pour le malade Chirurgie des Métastases Améliore la survie et le confort de survie (colon,sein,rein)

Stratégies Thérapeutiques Chirurgie Chirurgie Plastique et Réparatrice Sein, Maxillo-facial Chirurgie Palliative Dérivations externes ou endoscopiques Prothèses diverses (œsophage) Chirurgie préventive Colon (polypose familiale) Naevus suspect Mammectomie bilatérale chez sujets à « risque »

CANCER RADIATION SENSITIVITY Sensitive tumors Radiation-resistant tumors Seminoma Lymphoma Neuroblastoma Medulloblastoma Myeloma Melanoma Osteosarcoma Glioblastoma Carcinomas

TYPES OF IONIZING RADIATIONS Alpha Beta Gamma

RADIATION THERAPY Definition of volume TUMOR VOLUME TARGET VOLUME TREATMENT PORTAL VOLUME TUMOR Microextensions

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Généralités Alpha : particules de charge positive peu pénétrantes Béta : les électrons (charge négative) moyennement pénétrants Gamma ou photons grande énergie, très pénétrants Rayonnements les plus utilisés Photons : indirectement ionisants, très pénétrant, ils sont produits par la désintégration du Cobalt ou par des accélérateurs linéaires Electrons :directement ionisants. Produits par des accélérateurs linéaires ou par la désintégration d’éléments radioactifs (Yttrium, Strontium)

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Autres particules Protons : précision de tir mais profondeur selon la puissance de l’accélérateur Neutrons : produits par cyclotron qui projette un proton sur du Béryllium. Intéressant sur les tumeurs mal vascularisées

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Action de la radiothérapie sur la matière vivante Action directe : bris de molécules (coupure de chaine, polymérisation anormale) Action indirecte Réaction avec H2O et production de radicaux libre H2O>>> H+ et OH- (oxydant) Au final lésion de l’ADN >> mutations et finalement mort cellulaire

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Mort Directe Mort Différée Atteint toutes les cellules Efficace même sur les cellules au repos Traitement Curatif et techniques spéciales Traitement palliatif (douleur, sténose)

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Externe Cobalt : vieillissement de la source (5ans) (augmentation de la durée d’exposition avec le temps) et faible puissance des photons produits (1,25MeV) Accélérateurs linéaires Puissance et donc profondeur modulable (4 à 25 MéV) Précision ballistique

Treatment of NSCLC stage I with radiotherapy 60 Months after treatment Similar local control between T1 and T2 and squamous vs non-squamous 1.0 Local control: 95.2% Specific survival: 79.1% 0.8 Overall survival: 57.3% 0.6 Local control and survival rate (%) 0.4 Radiotherapy is a valid alternative to surgery for stage I, specially elderly and inoperable patients 0.2 10 20 30 40 50 60 Months after treatment WCLC 2005 - From Miyamoto T et al., Chiba, Japan, abstract O-138 updated

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie « Interne » Curiethérapie : Les sources sont disposées dans une cavité naturelle ou implantées dans le tissu Césium 137, Iridium 192 Radiothérapie métabolique où le radio élément se concentre dans le tissu à détruire Iode 131, Samarium,

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Définir le volume à irradier Calcul des isodoses « treatment planning » Repérages sur la peau Dose : le Gray (Gy) énergie de 1 joule absorbée par Kg de matière Fractionnement (basé sur l’expérience clinique)(temps de réparation des cellules) Classiquement : 5* 2Gy/semaine

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Effets Secondaires aigus Tissus à renouvellement rapide Effets sur la moelle Radiodermite et radiomucite sont les plus fréquents Ils sont réversibles Ils dépendent du fractionnement, de la dose, de l’énergie du faisceau et du volume cible Effets majorés si combinaison avec une chimiothérapie

Stratégies Thérapeutiques Radiothérapie Effets secondaires tardifs Peau : fine, glabre, pigmentation Intestin : télangiectasie (hémorragies), subocclusion,perforation, fistule Os : nécrose , attention aux mâchoires!!! Ovaires, testis : stérilité

Radioprotection Irradiation naturelle Irradiation médicale Inévitable représente +/- 1milliGy/an Irradiation médicale Radiothérapie Radio diagnostic : en moyenne elle est équivalente à l’irradiation naturelle, mais il y a des cibles plus fragiles

Radioprotection Doses élevées (sur la totalité du corps) Doses faibles > 100 Gy mort neurologique > 8 Gy mort digestive (en quelques jours) > 5 Gy mort de la moelle osseuse 4 Gy = 50% de mortalité globale Doses faibles Léthales pour les embryons Induction de leucémies 0.5 Gy = 50 leucémies/an et 4% d’anomalies génétiques

Radioprotection Doses maximales admissibles Protection des appareils Cat A personnes exposées 0,05 Sv (moelle et gonades) Cat B manipulateurs occasionnels : 0,015 Sv Protection des appareils Protection des locaux Epaisseur des murs : dose transmise <0,025millirem/h le plomb (basses énergies) est combiné au béton au baryum En pratique : le plus loin possible de la source. L’intensité du rayonnement est inversement proportionelle au carré de la distance

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie La caractéristique de la maladie cancéreuse étant l’envahissement à distance ceci justifie l’intérêt pour les traitements « généraux ». La chimiothérapie et l’hormonothérapie sont susceptibles d’atteindre les cellules disséminées sauf, peut être, dans le SNC La toxicité de ces médicaments s’exerce également sur les cellules normales à renouvellement rapide (sang, t.digestif) Le chemin est étroit entre le succès thérapeutique et une toxicité acceptable

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Curatif ? Oui pour le hodgkin, certains lymphomes, neuroblastomes, quelques leucoses chez l’enfant Souvent non pour les tumeurs solides à un stade avancé. En cas d’échec : deuxième, ou troisième ligne. Rarement curatif. Intérêt de chimiothérapie palliative.

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Une Eradication difficile à obtenir Sensibilité de la tumeur Problème de résistance Problèmes de distribution. Caractère limitant de la dose (réponse dose dépendante. Intensification avec « rescue » par G-CSF ou auto greffe ou allogreffe à partir d’un donneur.

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Chimiothérapie adjuvante. Vise les micro-métastases (sein et colon) Il existe en effet une relation entre la taille de la tumeur et le risque de métastase. Chimiothérapie première : dans les leucoses ou les lymphomes Si le traitement local est incomplet soit après soit avant (chimio néo-adjuvante)

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Stage 5-Year survival (%) Node negative1 T1N0M0 97 T2N0M0 90 T3N0M0 78 T4N0M0 63 Node positive1 T2NIM0 74 T3NIM0 48 T4NIM0 38 Metastatic2 any T, N, MI <5 1 Willet CG et al. Ann Surg. 1984;200:685-690. 2 Estimated by O’Connell, ASCO 1994, Educational Session.

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie---les médicaments Alkylants Ponts intra / inter chaînes de DNA, ils bloquent la copie Endoxan, Mustine, Alkéran, Ifosfamide, Nitrosourées, Platine, Natulan…… Antibiotiques Agents intercalants (entre les bases) Adriamycine, Epirubicine, Mitoxantrone, Bléomycine Poisons du Fuseau Dérivés de pervenche et les Taxanes Oncovin, Velbe, Gemzar, Taxol, Taxotère. Antimétabolites Analogues des bases ou bloquent le synthèse des purines Méthotrexate, 5-Fu, Cytosar

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Monothérapie ou Polychimiothérapie ????? L’exemple de l’Hématologie Les « nouveaux concepts » et les circonstances

NORMOGRAM/BODY SURFACE AREA Adults Height Surface area m2 Weight cm 180 175 170 165 160 155 150 145 140 135 130 125 in 71 70 69 68 67 66 65 64 63 62 61 60 59 58 57 56 55 54 53 52 51 50 kg 115 110 105 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 lb 260 250 240 230 220 210 200 190 180 170 160 150 140 130 120 2.30 2.20 2.10 2.00 1.95 1.90 1.85 1.80 1.75 1.70 1.65 1.60 1.55 1.50 1.45 1.40 1.35 1.30 From DiSaia and Creasman. Clin Gynecol Onc. Mosby, 1992.

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie Mode d’administration Per Os IntraVeineux IM ou IT Temps d’administration IVD Perfusion continue Cycles de chimiothérapie

Stratégie Thérapeutique Chimiothérapie---Complications Extravasation Alopécie Troubles Généraux Mucites : diarrhées et stomatites Constipation Toxicité Hématologieque Toxicité retardée Toxicité d’organe

Complications des Chimiothérapies Extravasation Causes Faute technique Vésicants Adria, Mustine, Vinca Irritants Etoposide, Téniposide Autres Fragilisation vasculaire Médico-légal

Complications des Chimiothérapies Extravasation Procédures Voir « BIBLE » Arrêt Perfusion Mettre de la glace (avec protection) Prévenir la chirurgie plastique Rapport écrit Précautions Signes précoces BRÛLURE « Port-a-Cath » une sécurité ????? Le MALADE NE DOIT PAS QUITTER L’UNITÉ !!!!!

Complications des Chimiothérapies Nausées et Vomissements Mucite (diarrhée et / stomatite) Toxicité Hématologique Alopécie Constipation Troubles Généraux (fatigue) Toxicité Retardée Toxicité d’Organe

Complications des Chimiothérapies Nausées et Vomissements Stimulation du système digestif Centre du Vomissement Sécrétions digestives Contractions musculaires Immédiat et jusqu ’à 72 h Effet Psychologique Ambiance initiale Effet d’apprentissage Traitements Anti émétiques classiques et nouveaux Benzo Corticoïdes

Complications des Chimiothérapies MUCITES Atteinte des muqueuses peut toucher tout le tube digestif Délai : entre le 7° et le 14° jour Medic : 5-Fu,Adria,Métothrexate,C-Plat. Bains de bouche +/-anesthésiant

Complications des Chimiothérapies Hématologie Cellules souches Elles sont à l’abri. Cependant : Répétition !!! Irradiation : souffrance des cellules « au repos » Cellules Fonctionnelles Disponibles jusqu ’ à épuisement !!!!! Compartiment de croissance Cellules vulnérables hypoplasie du 7° au 14° j

Complications des Chimiothérapies Hématologie Granulocytes et Neutropénie Fébrile Critères <500 neutro/mm3 Fièvre >38° plus de 12h Traitement empirique AB +/- G-CSF Stimulants des neutrophiles Plaquettes Si diathèse : transfusion de plaquettes Globules Rouges Transfusion : si symptomes EPO

Complications des Chimiothérapies Toxicité Retardée Perturbations des gonades et conséquences Homme Oligospermie Effet mutagène Femme Aménorrhée ou ménopause précoce Stérilité Cancers secondaires Leucoses Autres tumeurs (peau)

Complications des Chimiothérapies Toxicité d’Organe Cœur : Adriamycine FEV Reins: Platine Hydratation Poumons: Fibrose Bléo DLCO Vessie: Endoxan MESNA SNC: Neuropthies Examen Neuro Foie: Cirrhose Follow-Up biologique

Précautions de Manipulation Risques Passage dans l’organisme Fausse Couche Troubles hépatiques Pas de preuve pour un éventuel effet carcinogène

Précautions de Manipulation Formation des personnels Documentation sur les cancers Education du patient et des autres équipes Protection des accès veineux Protections collectives (hottes,poubelles….) Protections individuelles (gants,lunettes…)

PRINCIPLES OF HORMONOTHERAPY LHRH Analogs Hypothalamus Pituitary Brain Gonadotropins (FSH, LH) Testes Ovaries Antiestrogen Testosterone Estrogen Progesterone Antiandrogens Castration

Hormonothérapie Cancer du Sein Avant la ménopause Après la ménopause Castration Après la ménopause Progestatifs Bloquant du récepteur cellulaire (Tamoxifen) Bloquant l’Aromatase Surrénale ou des cellules tumorales : Arimidex,Fémara

Hormonothérapie Cancer de Prostate Cancer de l’ Endomètre Castration chirurgicale ou chimique Anti-androgènes Cancer de l’ Endomètre La progestérone à haute dose (effets secondaires)

Thérapies Biologiques INF-Alpha Mélanome, lymphome folliculaire, cancer du rein IL-2 Stimule les Lympho-T cytotoxiques Mélanome, Hypernéphrome Effets secondaires spectaculaires Anticorps Monoclonaux Thérapies ciblées Colon, Lymphomes, Sein Vaccins Expérimentaux : mélanome, Hypernéphrome, poumon.

TASIGNA: Strategically designed for more effective binding to the Abl kinase domain Represented here is a comparison of nilotinib and imatinib binding surfaces to human ABL Nilotinib was rationally designed to be a highly specific inhibitor of BCR-ABL. Nilotinib is 20- to 50-fold more potent than imatinib Manley PW. Data on file. Basel, Switzerland: Novartis. Weisberg E, Manley PW, Breitenstein W, et al. Characterization of AMN107, a selective inhibitor of native and mutant Bcr-Abl. Cancer Cell. 2005;7:129-141. Glivec Tasigna Improved fit to binding pocket of inactive conformation is important for increased affinity of Tasigna over imatinib. 1. Manley PW. Data on file. Basel, Switzerland: Novartis. 2. Weisberg E et al. Cancer Cell. 2005;7:129-141.