Ce mois-ci, nous partons pour La Polynésie Française !!!
Pour vous situer : 17 700 km 9 500 km 6 520 km 5 390 km 8 000 km 4 000 km Lorsqu’il est 20h en France, il est 8h à Papeete (Tahiti).
Marquises Tuamotu Tahiti Gambier Société Australes Manihi Bora Bora Huahine Tahiti Gambier Société Australes
Bora Bora
Hiva Oa (Iles Marquises) On peut diviser la Polynésie française en trois zones climatiques : - la première englobe les îles Marquises ; les deux saisons y sont peu différenciées, aussi bien en température et humidité qu'en pluviométrie plutôt faible et également répartie sur toute l'année.
Manihi (Iles Tuamotu) - la seconde comprend les archipels de la Société et des Tuamotu ; les deux saisons sont bien différenciées quant au régime pluviométrique avec un maximum très net en saison chaude.
Les îles Australes - la troisième intéresse les archipels des Australes et des Gambier, et le Sud-Est des Tuamotu ; les deux saisons sont bien distinctes quant aux températures. La pluviométrie est forte mais le maximum en saison chaude est moins accentué.
Bora Bora
Faaa - Tahiti
Un peu de culture ! Population : 274 578 habitants Superficie : 4 167 km² (≈ la moitié de la Corse) Capitale : Papeete Langue Officielle : Français Monnaie : Franc Pacifique (XPF ou CFP) Taux de change (fixe) : 1 euro = 119,33 XPF Régime : République Chef de l’état : Président du gouvernement territorial Oscar Temaru Taux d’analphabètes adultes : 2 % Espérance de vie : 76 ans Religions : Protestants 54 % Catholiques 30,4 % Bouddhistes 0,60 % Bahaïs 0,2 % Athées / Sans religion 14,80 %
Île de Bora Bora
Situation sociale La Polynésie est un monde isolé. Un ensemble d’îles perdues dans l’océan pacifique à mi-chemin entre la Californie et l’Australie. Ce territoire maritime est aussi grand que l’Europe, mais la surface des terres émergées n’est que de 4167 km2, soit environ la moitié de la surface de la Corse. Ce territoire d’outre-mer loin de tout continent est à 18000 km de la France. Il est composé de 130 îles réparties en cinq archipels. La plus grande et la plus peuplée de ces îles est Tahiti (115000 h). Sur l’ensemble du territoire, on compte 270.000 habitants. Ces îles, quoique dispersées, présentent une certaine unité par leur population issue d’une seule culture : les Maohis. Aujourd’hui, de nombreux Européens et Asiatiques sont venus se mélanger à ce peuple. La langue officielle est le français mais le tahitien est parlé sur tout le territoire.
Bora Bora
Une route à Tahiti La conduite à droite et les règles de circulation sont les mêmes qu’en France métropolitaine. Toutefois, nous ne saurions trop vous recommander de faire très attention et de rouler doucement. Vous pouvez trouver tout type de véhicules sur les routes, des plus rapides aux plus lents (chiens, piétons, vélos, …). N’essayez pas de rouler comme en Métropole, même si la route vous semble large et dégagée, vous pouvez croiser un groupe de piétons ou un véhicule qui peut surgir brutalement. Dans les îles (moins à Tahiti), la route est un lieu de vie, les enfants y jouent, les chiens y dorment. Il faut respecter ce mode de vie et rouler très doucement, profitez en pour admirer le paysage ou saluer les gens. Donc même si la route vous paraît bonne, ne soyez pas pressé et restez calme.
Si vous aimez la plongée sous-marine… voici quelques possibles rencontres : Une baleine Un requin à pointe noire
Des raies
Une tortue
Situation politique et économique D’abord visitées par les Anglais, ces îles, autour des années 1800, ont été évangélisées par la société missionnaire de Londres amenant à la conversion au protestantisme une majorité de la population (60 %). En 1847, la France prend le dessus et installe son protectorat. En 1946, le territoire est déclaré T.O.M. L’agriculture, employant 50 % de la population, est essentiellement destinée à la consommation locale. La production d’huile de coprah obtenue à partir de la noix de coco est en baisse. La pêche et le tourisme sont deux pôles importants de l’économie locale. Tahiti est tristement célèbre pour son immoralité, les jeux d’argent, l’alcoolisme. Le tourisme n’a pas amélioré cette situation.
Manihi vu du ciel
C’est le moment de prier… pour le pays - Les premiers mots de l’hymne polynésiens sont : « Notre pays est né de Dieu… » : que cela devienne une réalité pour chaque polynésien… - Que les membres du gouvernement local puissent eux-mêmes s’engager avec le Seigneur et agir contre l’immoralité… - Que la diffusion de l’Evangile par les ondes (radio et télé) puisse continuer de se faire en toute liberté et à des horaires de grande écoute. - Les polynésiens vivant en métropole et ailleurs
La chorale Bonne Nouvelle - Huahine Toutes les îles de la Polynésie ont été évangélisées au siècle dernier, il y a donc plus de cent ans, par des missionnaires protestants. Le christianisme de nom est très répandu, mais le matérialisme et l’attrait des richesses et des plaisirs ont éloigné les jeunes de l’église.
Quatuor de l’assemblée de Huahine chantant l’Evangile
Chorale de l’assemblée de Tahiti En 1974, les ADD de France ont été amenées à prendre contact avec des chrétiens qui aspiraient à vivre une expérience de Pentecôte à Tahiti. En novembre 1974, le missionnaire Roger Albert, ayant fini une série de missions d’ouverture en Nouvelle Calédonie, se rendit pour la première fois à Tahiti, ayant reçu une invitation pour deux semaines de la part d’une église chinoise appelée " Alléluia ". A la fin de cette mission, les membres du conseil demandèrent officiellement au missionnaire d’accepter de devenir leur pasteur et de revenir avec sa famille.
L’Eglise de Taihoae - Marquises
Une partie du groupe de chant de l’Eglise de Faaa
Locaux de l’assemblée de Huahine Au cours des années écoulées, de 1974 à 2000, de nombreuses assemblées ont été fondées : quatre sur Tahiti et une dans chacune des îles Sous le Vent, soient neuf assemblées, auxquelles il faut ajouter les points de réunion dans les maisons. Les activités Enfance et Jeunesse, médias (radio, télévision) sont des moyens utiles au bon rayonnement de l’église des ADD de Polynésie.
C’est le moment de prier… pour l’église - l'ouverture de nombreuses cellules encadrées par des fidèles dévoués, affermis et capables. - La formation des leaders, prédicateurs et anciens et d’équipes de sœurs pour les réunions de femmes - Que Dieu confirme sa Parole par des signes, des prodiges et des miracles et que toutes les fois où sa Parole est annoncée, que ce soit une démonstration d’Esprit et de Puissance. 1) Ces dernières semaines, une descente de police dans une de nos « réunions de famille » s’est soldée par 28 arrestations, suivies d’interrogatoires et de tortures. 2) Du 16 au 24 septembre, les ADD ont tenu un séminaire pour tous les ouvriers travaillant en province. Plus de 28 d’entre eux étaient présents, dont cinq qui travaillent parmi les tribus vivant à la frontière de la Birmanie, au sud-est du pays. Cette sorte de « convention » fut l’occasion pour l’Eglise de planifier l’ouverture d’œuvres nouvelles et de faire des projets pour le soutien de ces ouvriers. - Affermissement des églises de Raiatea et Bora Bora (besoin de pasteurs d’expérience à leur tête) - Enrichissement des églises de Moorea et Huahine
Vue du mont Marau
Mission d’évangélisation à Faaa
Notre équipe Martine et Albert Richardson travaillent à l’implantation de nouvelles églises au travers de l’évangélisation. Sylvie et John Cottrell (avec leurs enfants) s’occupent de la formation des pasteurs.
C’est le moment de prier… pour notre équipe Qu’ils demeurent fermes dans la foi et l'enseignement de la vérité. Leur santé physique, morale et spirituelle. Que le Seigneur leur communique sa stratégie et des ouvriers pour atteindre ces populations Que le ministère de nos envoyés travaillant dans ce pays où règne l’immoralité soit fructueux et béni
Un bus… Le Truck (camion en anglais) est une camionnette aménagée en bus. D’un confort assez sommaire (banc, pas de vitre), on en trouve à Tahiti, Moorea, Bora Bora et Raiatea. Ils permettent de voyager agréablement et à moindre coût. On paye à la descente, un prix forfaitaire.
Cuisine La cuisine Polynésienne se fait souvent dans la terre. Cette cuisine est souvent utilisée pour les fêtes. D’abord on creuse un trou d’une profondeur d’un mètre, d’une surface correspondant à la quantité de nourriture. Dans ce trou on met du bois sec recouvert de pierres volcaniques ou de blocs de corail. On brûle le bois pour chauffer fortement les pierres à blancs. Après cette opération on range les pierres chauffées qu’on manipule avec une fourche en bois. Puis ont les recouvre avec des feuilles de bananiers.
A table ?!!! Non, c’est le four !! Puis on place dans le four les nourritures, suivantes: -”pua oviri” (cochon sauvage) -”Uru” (fruit de l’arbre à pain) -”Taro” (aux Antilles on l’appelle le chou de Chine) -"Fei" (banane orange qu'on ne mange que cuite. Si on la mange crue on risque d'avoir des problèmes de digestion) -"Eia" (poisson du large) -"Poe" (c'est une sorte de gelée qu'on emballe dans des feuilles de bananiers pour faire des petits paquets) -"Fafa" (c'est une sorte d"épinard qu'on met dans une marmite) -"Manioc" - et toutes sortes d'autres plats, tous très bons...
Tamaa maitai (bon appétit) Le procédé… Puis on recouvre la nourriture avec des feuilles de bananier, on met par dessus des sacs et enfin on recouvre de terre, pour que le four soit bien étanche. Une personne reste toujours à côté du four avec sa pelle. Si on voit de la fumée sortir c'est que ça brûle, alors on rajoute une pelletée de terre pour boucher le trou d'où sort la fumée. On laisse cuire pendant environ 2 à 3 heures. Tamaa maitai (bon appétit) Fin