COMMENT SE SENTAIENT LES CANADIENS APRÈS LA GUERRE? QU’EST-CE QU’ILS VOUDRAIENT FAIRE APRÈS AVOIR SURVÉCU UNE CRISE COMME LA GUERRE? (5 MINUTES) Les années 1920

Les années folles Pourquoi étaient-elles appelés les années folles?

Le Canada était maintenant un pays où habitaient de millions de vétérans de la guerre. À leur retour, ils étaient aidés par la Commission d’établissement des soldats.

Une tragédie finale était infligé au Canada à la fin de la guerre: la grippe espagnole. Le virus global était apporté au Canada par les soldats retournant en 1918, et il a tué 50,000 Canadiens (pendant que 60,000 Canadiens était tué dans la guerre).

LA GRIPPE ESPAGNOLE 20% des Canadiens ont contracté ce virus, et il a affecté plus sévèrement les gens entre 20 et 40 ans. Il a éliminé complètement certains petits villes au Québec, et 33% de Labrador était mort. Le virus a entré le corps par la tracte respiratoire, et a causé les fièvres, les frissons, les maux de tête, les maux de gorge, les douleurs musculaires, la perte d'appétit et la toux. Il pourrait être fatal après seulement quelques heures!

LA GRIPPE ESPAGNOLE Dans les rues, presque tout le monde portait un masque de gaze, et en Alberta, le Conseil de la Santé les a rendus obligatoires. Le 31 octobre, le gouvernement a interdit toutes les réunions publiques de sept personnes ou plus. Edmonton finalement interdit tous les rassemblements publics et fermé toutes les écoles de la ville, les églises et les théâtres.

En 1919, la pandémie s’est épuisé, et les soldats qui revenaient ont trouvé le Canada un pays complètement changé. LA GRIPPE ESPAGNOLE

L’ÉCONOMIE Après la Première Guerre mondiale, de nombreux soldats canadiens revenaient au pays pour trouver une manque d’opportunités. Les soldats pensaient que les emplois qu'ils avaient quitté serait là quand ils sont revenus. Les soldats se sont trompés. Le Canada a fourni peu d'argent, d'emplois, de recyclage ou de soutien aux vétérans. En outre, les prestations ont été limitées et les pensions des vétérans étaient souvent non-rémunéré.

L’ÉCONOMIE Au Canada, il existe un chômage et une inflation très élevée ( %)... la frustration et la colère. En Russie, après une situation très similaire, la révolution de 1917 avait mis un gouvernement communiste au pouvoir. (Les Bolcheviks) Pour les travailleurs canadiens, un système socialiste (c'est à dire, la propriété et la distribution des richesses au contrôle de la société pour le bien commun) semblait être une bonne solution.

LES SYNDICATS En mai 1919, One Big Union a été formé à Calgary. Le syndicat voulait obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail des travailleurs dans toutes les villes canadiennes. Le syndicat a commencé à organiser les travailleurs dans tout le Canada. Les métallurgistes et les ouvriers du bâtiment one tenté de se syndiquer, mais la direction a refusé de négocier. Les travailleurs ont décidé de faire grève pour de meilleurs salaires et la reconnaissance des syndicats.

LA GRÈVE GÉNÉRALE DE WINNIPEG One Big Union a convaincu tous les travailleurs de Winnipeg à soutenir la grève, et le 15 mai à 11h00, 30,000 travailleurs, presque tous les travailleurs de Winnipeg, étaient en grève. Les grévistes ont inclus les postiers, les policiers, les pompiers, et les cuisiniers.

LA RÉACTION À LA GRÈVE Au début, la grève a été paisible, et un comité central de grève a été formé. Presque immédiatement, les employeurs et le Conseil municipal de Winnipeg ont mis en place le Comité des Citoyens de 1000, un groupe de fabricants riches, des avocats, des banquiers et des politiciens de Winnipeg. Le Comité a ignoré les demandes des grévistes pour l'amélioration des salaires et la reconnaissance des syndicats. Au lieu de cela, le Comité a dit que les grévistes étaient des Bolcheviks qui tentaient de démarrer une révolution communiste violente.

LA RÉACTION À LA GRÈVE Les travailleurs ont commencé à faire des grèves semblables, mais plus faible, dans les villes à travers le Canada. Le gouvernement du Canada a commencé à s'inquiéter de l'idée des grèves dans toutes les villes canadiennes. Avec l’appui du gouvernement du Canada, le Conseil municipal de Winnipeg a renvoyé tous les policiers. Ils ont été remplacés par des membres du Comité des citoyens de 1000.

LES ACTIONS DU GOUVERNEMENT Le gouvernement du Canada a agi rapidement:  La Loi sur l'immigration a été modifiée de sorte que les dirigeants de la grève pourrait être facilement et rapidement arrêtés et déportés.  Les grévistes du gouvernement ont reçu l'ordre de retourner au travail.  Le 17 Juin 1919, dix chefs de Grève ont été arrêtés (incluant J.S. Woodworth, un politicien important)

SAMEDI SANGLANT En signe de protestation, les grévistes ont organisé un rassemblement dans le centre-ville de Winnipeg. Le 21 juin, 1919, l'événement est devenu violent. La GRC (RCMP) aux chevaux ont chargé aux grévistes qui manifestaient. Des centaines de grévistes ont été arrêtés, des douzaines blessés, et deux personnes sont morts. Cet événement est appelé samedi sanglant. Le 25 juin, 1919, les grévistes sont retournés au travail.

LA GRÈVE GÉNÉRALE DE WINNIPEG Il s'agit d'un événement historique très important dans les valeurs sociales, économiques et politiques de l'histoire canadienne. Pourquoi?

POURQUOI? Les travailleurs ont vu la nécessité d'unir. Ce fut le début de nombreux syndicats dans d'autres régions du Canada, ainsi que des règles et réglementations pertinentes pour le travail (par exemple, les conditions de travail sûres, des salaires appropriés).

POURQUOI? Chef de grève J.S. Woodsworth! Il a été emprisonné pendant la grève générale de Winnipeg. Plus tard, il a fondé au Canada le premier parti socialiste politique, le FCC. Il est devenu le Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD)... le parti politique qui défend les droits des travailleurs et le choix alternatif pendant de nombreuses élections canadiennes.

POURQUOI? Les Canadiens ont commencé à questionner les tactiques et les forces utilisées par le gouvernement. Est-ce que les gouvernements devraient être en mesure d'attaquer (dans les journaux ou avec les fusils) ses citoyens. Une commission royale a dit: « Non ». Les Canadiens étaient d‘accord.