PREVENTION DES ACCIDENTS THEORIE DU NIVEAU 3 INTRODUCTION PREVENTION DES ACCIDENTS Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 1

SOMMAIRE Certificat médical Essoufflement Narcose Surpression pulmonaire Hyperoxie Froid Noyade Accidents de l’oreille Assurances Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 2

RAPPELS NOTIONS PHYSIQUES Pression absolue : Composition de l’air : 80% de N2 20% d’O2 Pressions partielles : Ppgaz = Pabs x %gaz Exemple sur une plongée à l’air à 60 m - PpN2 = 7 x 0,8 = 5,6 b - PpO2 = 7 x 0,2 = 1,4 b Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 3

Point de situation Certificat médical Certificat médical Essoufflement Narcose Surpression pulmonaire Hyperoxie Froid Noyade Accidents de l’oreille Assurances Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 4

CERTIFICAT MEDICAL RAPPELS Bonne condition physique Certificat médical - valable 1 an - rédigé sur un formulaire type - médecin généraliste ou un médecin spécialiste Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 5

CERTIFICAT MEDICAL Durée de validité maximale = 1 an Si opération chirurgicale, accidents, … nouvelle visite médicale Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 6

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ESSOUFFLEMENT RAPPELS Cause : Mauvaise ventilation / effort, CO2 insuffisamment éliminé Identification : Ventilation rapide et superficielle Prévention : Pas d’effort Bonne condition physique Pas fatigué Matériel en bon état (détendeur, bloc/qualité de l’air) Combinaison pas trop serrée Lestage adapté Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 8

RESPIRATION ET MECANISME DE L’ESSOUFFLEMENT Respiration sous-marine Air + dense Inertie des pièces mécaniques du détendeur sollicitation des muscles respiratoires Augmentation de la production de CO2 détection récepteurs Régulation Ventilation (amplitude et fréquence) Débit cardiaque + élimination correcte du CO2 Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 9

RESPIRATION ET MECANISME DE L’ESSOUFFLEMENT essoufflement : efforts respiratoires/musculaires trop importants => régulation inefficace => CO2 insuffisamment éliminé mécanisme = diminution de l’écart normal entre PpCO2 entre le sang et les alvéoles => augmentation du CO2 sanguin => stimulation de l’inspiration (demande d’ O2) ventilation inspiratoire superficielle Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 10

RESPIRATION ET MECANISME DE L’ESSOUFFLEMENT VR VRExpiratoire VRInspiratoire VCourant Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 11

FACTEURS FAVORISANTS ET PROFONDEUR ESSOUFFLEMENT FACTEURS FAVORISANTS ET PROFONDEUR La marge d’efforts tolérés avant d’atteindre le seuil de l’essoufflement diminue avec la profondeur : SURFACE 40 m 60 m PRODUCTION DE CO2 SEUIL D’ESSOUFFLEMENT Respiration normale Respiration à 5 b : Augmentation sensible des efforts respiratoires Respiration à 7 b : Augmentation importante des efforts respiratoires Seuil d’essoufflement éloigné La possibilité d’efforts musculaires est limitée La marge d’efforts est très réduite Respiration : le FROID favorise la ventilation superficielle Efforts : - mauvaise condition physique - mauvaise propulsion (palmage) - mauvais équilibre (stabilisation, lestage) - détendeur mal réglé Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 12

ESSOUFFLEMENT PREVENTION Avant : - Matériel - No Stress Remontée : - Equilibre - No effort (SSG) Descente : - No Stress - No effort (mouillage) Au fond : - Equilibre - Palmage - S’adapter (froid, courant) Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 13

REACTIONS DE L’EQUIPIER ESSOUFFLEMENT CONDUITE A TENIR SYMPTÔMES REACTIONS DU PLONGEUR REACTIONS DE L’EQUIPIER Augmentation du rythme respiratoire arrêter tout effort insister sur l’expiration La respiration ne se calme pas Danger ! Alerter l’équipier d’un début d’essoufflement remonter immédiatement assister et surveiller le plongeur Syncope Pas de réaction Remontée d’un syncopé L’essoufflement persiste, maux de tête Signaler donner de l’oxygène surveiller les signes d’accidents Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 14

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NARCOSE RAPPELS Cause : N2 / système nerveux, favorisé par CO2 Identification : Bien-être/angoisse, attention, raisonnement, troubles vue/audition Prévention : Pas de précipitation/stress Descente calme Accès progressif à la profondeur Pas d’effort Concentration Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 16

(limite de la plongée à l’air) NARCOSE MECANISME N2 se dissout dans la graisse des neurones, modifiant ainsi la structure de leur membrane => transmission des signaux dans le système nerveux ralentie => troubles du raisonnement et de la concentration Gaz inerte (He) seuil de tolérance : PpN2 = 5,6 b, soit 60 m (limite de la plongée à l’air) He est 100 fois moins narcotique que l’N2 Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 17

FACTEURS FAVORISANTS ET PREVENTION NARCOSE FACTEURS FAVORISANTS ET PREVENTION Individualité des facteurs favorisants : la sensibilité varie selon les plongeurs FACTEURS FAVORISANTS PREVENTION Accéder sans préparation à la plongée profonde s’accoutumer régulièrement et progressivement connaître les effets de la narcose sur soi-même Descendre trop vite au fond limiter la descente à 30 m /min maxi ralentir à partir de 30 m ne pas se redresser brutalement Efforts physiques (augmentation de CO2) vérifier son équilibre se déplacer lentement et éviter les gestes inutiles Conditions de plongée : froid, visibilité, pleine eau prendre le temps de s’adapter utiliser éclairage approprié descendre tête en haut Fatigue physique et psychologique savoir préjuger de son état avant de plonger annuler sa plongée en cas de doute sur son état pas de médicaments Sensibilité très variable selon les plongeurs, voire pour un même individu. Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 18

REACTIONS DE L’EQUIPIER NARCOSE CONDUITE A TENIR SYMPTÔMES REACTIONS DU PLONGEUR REACTIONS DE L’EQUIPIER Sensations : bien-être, euphorie, angoisse ne pas laisser divaguer son esprit limiter tout effort (pour ne pas aggraver la situation) Relâchement de l’attention S’imposer une idée directrice Troubles de la mémoire immédiate, altération du raisonnement Se concentrer sur les paramètres importants de la plongée Comportement inadapté, Incoordination motrice, Perte de conscience progressive Pas de réaction appropriée porter assistance au plongeur arrêter la plongée surveiller le plongeur pendant la remontée et en surface Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 19

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SURPRESSION PULMONAIRE RAPPELS BAROTRAUMATISMES Causes : Variation de pression dans les cavités aériennes Identification : Descente = oreilles, masques, sinus Remontée = poumons, dents, système digestif, sinus Prévention : Oreilles Masque Sinus Poumons Dents Système digestif Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 21

SURPRESSION PULMONAIRE MECANISME L’air contenu dans les alvéoles pulmonaires pénètre dans la circulation sanguine Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 22

SURPRESSION PULMONAIRE SYMPTÔMES Embolie : victime en état de choc, trouble parole/vision, paralysies Pneumothorax : désolidarisation de l’ensemble poumon/cage thoracique, respiration inefficace = troubles respiratoires et asphyxie Emphysème : coup, médiastin = gène respiratoire et douleur dans la poitrine Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 23

SURPRESSION PULMONAIRE CAUSES / PREVENTION Narcose Panique Début de noyade Essoufflement Syncope Remontée incontrôlée Erreur de manœuvre (valsava à la remontée) Raisons physiologique (asthme) Limiter les efforts Maîtriser son équilibre (SSG, poumon ballast) Matériel adapté Protection contre le froid Remonter avec son SSG Évaluer les conditions du milieu Observer le comportement de ses équipiers Demander de l’aide sans attendre Matériel adapté = combi pas trop serrée, détendeur qui ne génère pas d’effort respiratoire Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 24

SURPRESSION PULMONAIRE CONDUITE A TENIR Remonter la victime en libérant les voies aériennes, les maintenir hors de l’eau dès que possible Signal de détresse en surface, appeler les secours O2 à 15l/min en inhalation si victime ventile, en insufflation si non Proposer de l’aspirine (500 mg) et hydrater (eau) RIFAP Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 25

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CONDITIONS D’APPARITION HYPEROXIE CONDITIONS D’APPARITION Hyperoxie = neurotoxicité due à une exposition à une PpO2  1,6 b PpO2 limite souvent ramenée entre 1,5 et 1,2 b (sécurité) Plongée à l’air => %O2 = 0,2 Pabs = 1,6 / 0,2 = 8 b => 70 m PpO2 = Pabs x %O2 = 1,6 b Plongée à 40% d’O2 : %O2 = 0,4 Pabs = 1,6 / 0,4 = 4 b => 30 m Information pour prévention / plongée très profondes à l’air (au delà de 60 m), nitrox et recycleurs -> nitrox -> plongée au recycleur Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 27

SYMPTÔMES ET PREVENTION HYPEROXIE SYMPTÔMES ET PREVENTION Identification : crampes diminution du champ visuel en effet tunnel, s’accompagnant de gêne ventilatoire, secousses musculaires involontaires, nausées… apnée avec contraction musculaire involontaire convulsions risque de noyade Prévention : contrôle et identification de la teneur en O2 du bloc respect strict de la profondeur suivre les formations spécifiques (nitrox, recycleur) Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 28

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FROID RAPPELS Cause : Transfert de chaleur du corps vers l‘eau Identification : Frissons, position recroquevillée, engourdissements Prévention : Vêtements adaptés (combinaison, vêtements surface) Signaler au guide, ne pas attendre Renoncer à plonger s’il fait trop froid Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 30

LE FROID EST UN FACTEUR FAVORISANT DE TOUS LES ACCIDENTS DE PLONGÉE MECANISME on se refroidit 25 fois plus vite que dans l’air Echanges thermiques sous l’eau (conduction, convection) Ventilation Régulation permanente => augmentation du rythme ventilatoire (consommation) => frissons, crampes, tremblements => envie d’uriner LE FROID EST UN FACTEUR FAVORISANT DE TOUS LES ACCIDENTS DE PLONGÉE Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 31

FROID FACTEURS FAVORISANTS Individualité des facteurs favorisants : la sensibilité varie selon les plongeurs la profondeur : - températures plus basses - néoprène comprimé moins isolant fatigue, manque de sommeil (diminution défenses organisme) mouvements brusques sous l’eau (circulation de l’eau) conditions météo / marines Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 32

FROID PREVENTION Avant : - alimentation (énergie) - vêtements chauds Après : - alimentation (énergie) - vêtements chauds Pendant : - Tenue ajustée, gants, chaussons - Pas de mouvement brusque - Ecourter le temps de plongée, pas de palier Eaux très froides (< 10 °c) : combinaison étanche, détendeur anti-givre Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 33

FROID CONDUITE A TENIR Déséquiper le plus rapidement possible Sécher sans frictionner Mettre vêtements chaud, coupe-vent, couverture Faire boire boissons chaudes (non alcoolisées) Attendre et surveiller le réchauffement progressif Appeler les secours si pas d’amélioration (cas extrêmes) Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 34

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NOYADE RAPPELS Cause : Inondation des voies aériennes -> état de choc à arrêt cardiaque Identification : Avec ou sans perte de connaissance Prévention : Bonne forme Matériel en bon état Toujours garder son détendeur en bouche Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 36

NOYADE DEFINITIONS Cause : Submersion des voies aériennes supérieures par un liquide, entraînant une asphyxie, avec ou sans inondation des alvéoles pulmonaires => Hypoxie avec arrêt respiratoire pouvant conduire à un arrêt cardiaque Noyade secondaire Syncope => production de CO2 jusqu’au seuil réflexe inspiratoire choc à la tête, morsures Noyade primaire Pas de perte de connaissance panique, essoufflement, épuisement Eau avalée 2 à 5 l dans l’estomac Diarrhée, eau/sel dans le sang au niveau des intestins, régurgitation/inhalation des vomissures Très peu d’eau = 1 dé à coudre Eau inhalée Très peu d’eau Destruction du surfactant alvéolaire, œdème et graves complications pulmonaires Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 37

NOYADE LES 4 STADES STADES EAU AVALEE EAU INHALEE SYMPTÔMES Conscience Ventilation Autres 1 aquastress oui non normale angoisse, épuisement 2 petit hypoxique léger gêne, toux hypothermie, grande angoisse 3 grand hypoxique altérée saccadée cyanose lèvres et extrémités 4 anoxique arrêt coma Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 38

CAUSES POUR LES PLONGEURS CONFIRMES NOYADE CAUSES POUR LES PLONGEURS CONFIRMES panique manque de technicité Enchaînement de petits incidents ou manquements anodins : panne d’air = 1ERE CAUSE de noyade incapacité à remonter (seul ou en assistance) par sur-lestage, volume SSG insuffisant prise de risque et manque de prudence (grottes, filets) syncope Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 39

NOYADE PREVENTION Gérer son autonomie en air Eviter la routine, toujours respecter les consignes de sécurité Matériel performant et en bon état : volume/inflateur du SSG, ordinateur à gestion d’air Fixer les limites de la plongée avant de partir (profondeur, durée) Plonger avec un guide sur des sites inconnus Vérifier régulièrement son niveau technique avec des moniteurs Consignes de sécurité : garder son détendeur en bouche dans de mauvaises conditions Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 40

NOYADE RIFAP CONDUITE A TENIR Remonter la victime en libérant les voies aériennes, les maintenir hors de l’eau dès que possible Signal de détresse en surface, appeler les secours O2 à 15l/min en inhalation si victime ventile, en insufflation si non Evacuation vers centre hospitalier, quelque soit le stade atteint RIFAP Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 41

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ACCIDENTS DE L’OREILLE DESCRIPTION Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 43

ACCIDENTS DE L’OREILLE RISQUES / PREVENTION RISQUES CAUSES PREVENTION Otite barotraumatique de l’oreille moyenne Déséquilibre des pressions dans l’oreille moyenne Ne pas plonger si affection ORL Se rincer les oreilles à l’eau douce Perforation du tympan Ne pas forcer la manoeuvre Otite infectieuse Inflammation du conduit externe Vertige alterno-barique Différence de pression dans les oreilles moyennes Déglutir à la remontée Barotraumatisme de l’oreille interne Surpression brutale de l’oreille moyenne Réaliser une manœuvre douce (à la descente) 80 % des accidents barotraumatiques en plongée sont ceux de l’oreille Dans tous les cas : JAMAIS de manœuvre d’équilibre à la remontée Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 44

ACCIDENTS DE L’OREILLE MANŒUVRE D’EQUILIBRE Valsava Souffler dans le masque Edmonds Manœuvres actives à la descente Déglutir Béance Tubulaire Volontaire (BTV) Manœuvres passives à la descente Toynbee Manœuvres à la remontée Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 45

ACCIDENTS DE L’OREILLE CONDUITE A TENIR Douleur légère dont la cause est connue (ex. équilibrage tardif) : => arrêter de plonger, et se rincer les oreilles à l’eau douce Traumatisme important : => arrêter de plonger, consulter rapidement un médecin ORL Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 46

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ASSURANCES RAPPELS Licence et assurances fédérales - droits/obligation fédérale (plonger, rapatriement) - assurances en responsabilité civile, individuelle - procédure en cas d’accident Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 48

ASSURANCES RESPONSABILITES Responsabilité civile Responsabilité pénale Sanction définie par la loi si portée atteinte à la vie ou à l’intégrité d’une personne par : - Maladresse - Imprudence - Inattention - Négligence - Manquement à une obligation de sécurité Obligation de réparation par un tiers responsable lorsque les 3 conditions suivantes sont réunies : 1- une victime a subi un dommage corporel, moral ou matériel 2- il y a faute de la part d’un tiers 3- il y a un lien de causalité entre la faute commise et les dommages subis Tiers = personne autre que l’assuré lui même Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 49

=> ASSURANCE INDIVIDUELLE ACCIDENT ASSURANCES ASSURANCES Assurance obligatoire pour pratiquer la plongée ASSURANCE EN RC Pour les dommages involontaires causés à un tiers Pour les dommages corporels sans tiers responsable => ASSURANCE INDIVIDUELLE ACCIDENT (facultative) Contrat de groupe = obligation d’informer l’adhérent du contenu du contrat, et le président doit s’assurer et pouvoir apporter la preuve que ses adhérents ont été informés Contrat de groupe entre et Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 50

Et elle s’appuie sur des éléments simples : CONCLUSION La prévention est la meilleure arme du plongeur contre les risques de la plongée. Et elle s’appuie sur des éléments simples : connaissance du contexte réglementaire bonne condition physique et psychologique maîtrise de sa technique individuelle respect des règles simples liées aux limites physiologiques humaines bon sens personnel permettant une pratique sécuritaire Sophy BASTERGUE 2007 - Théorie niveau 3 : prévention des accidents 51