L’Afrique, les défis du développement

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Transcription de la présentation:

L’Afrique, les défis du développement

L’Afrique, 7 fois plus étendue que l’UE, vient de franchir le cap du milliard d’habitants. A l’échelle planétaire, ce continent semble à l’écart du développement. Des conflits armés font des ravages et la malnutrition concerne près du quart de sa population. Les défis restent nombreux pour impulser un développement durable, mais la croissance se confirme, les démocraties progressent un peu.

De plus, l’Afrique n’est plus à l’écart du monde. L’utilisation d’Internet et du téléphone mobile explose. L’exploitation des richesses du continent, convoitées en particulier par les pays émergents, l’intègre dans le marché mondial, même si les populations et les territoires s’ancrent inégalement dans la mondialisation.

L’Afrique du Sud est particulièrement symbolique de ces mutations L’Afrique du Sud est particulièrement symbolique de ces mutations. Membre du G20, 5ème partenaire des BRICS depuis 2011, l’Afrique du Sud s’impose comme la 1ère puissance économique et politique africaine. Elle doit cependant relever les défis d’une société et d’un territoire fragmentés, héritage de la ségrégation et d’une insertion rapide à la mondialisation.

Problématiques : Quels sont les enjeux économiques et géopolitiques de l’ensemble saharien ? Quelle est la situation de l’Afrique face aux questions du développement ? Quels défis l’Afrique doit-elle relever face à la mondialisation ?

Le Sahara : enjeux économiques et politiques Les contraintes et les ressources 6 millions d’habitants : Maures, Touaregs, Arabes, Toubous et Sahéliens. Large bande de désert avec des pluies faibles de l’ordre de 100 mm par an. Il a toujours été une zone de transit en particulier au Moyen-Age. Le commerce maritime et la colonisation l’ont marginalisé.

Renouveau dans les années 1950 avec la découverte de gisement d’hydrocarbures, de minerais (fer en Mauritanie, Uranium au Niger, Phosphates au Maroc et en Tunisie). Urbanisation importante (90 %) du fait des contraintes climatiques.

Un espace complexe C’est un espace découpé entre 10 Etats. Chacun ayant des motivations différentes vis-à-vis de cette zone : Politique et symbolique Stratégique Economique Démographique

Des axes de communication ont été mis en place pour mettre en valeur ce territoire. Les échanges ont repris depuis les années 1990

Un espace convoité Le Sahara est l’objet de tensions et de conflits. Cela vient des frontières, des ressources mais aussi pour des raisons terroristes. Conflits avec les Touaregs, les Sahraouis, affrontements internes au Soudan, au Tchad. AQMI : « gangstéro-terrorisme »

Vidéo Le Dessous des Cartes « Etats fragiles dans le Sahel »

http://education. francetv http://education.francetv.fr/geographie/terminale/video/le-sahara-revisions-bac-geographie Questions internationales, « Le Sahel en crise », La Documentation Française, nov-déc. 2012 http://www.slate.fr/monde/80301/guerre-phosphate-maroc-mali

Croquis de synthèse (pas un croquis du bac) Voir bilan de l’étude de cas p282-283

Le continent africain face au développement Les défis démographiques La croissance démographique L’Afrique compte aujourd’hui plus d’un milliard d’hab contre 220 millions en 1950. La croissance démographique est la plus forte au niveau mondial. Les prévisions donnent 1,5 milliard pour 2030 et 2 milliards pour 2050. Le nombre d’enfants par femme varie de 2 à 7 en fonction des pays.

La très forte croissance démographique est un enjeu majeur des Etats. Elle peut être source de tensions sociales. Elle peut être aussi un enjeu de développement avec l’arrivée de jeunes actifs.

La population est la plus jeune du monde avec 41 % de l’Afrique subsaharienne qui a moins de 15 ans et 31 % en Afrique du Nord. L’âge médian est de 21 ans en Afrique du Nord et de 17 ans en Afrique centrale.

Sur le plan éducatif, on compte 160 millions d’analphabètes avec de grandes disparités comme un taux d’instruction de 80 % au Gabon mais seulement 30 % au Niger. 1 Etudiant sur 16 part faire ses études à l’étranger d’où une fuite des cerveaux handicapante.

La croissance urbaine La croissance urbaine est une caractéristique forte depuis 50 ans : le nombre de citadins est passé de 32 millions en 1950 à 415 millions en 2010. De gigantesques mégapoles se sont développées comme Le Caire, Lagos (15 millions contre 500 000 il y a 50 ans), Abidjan, Kinshasa, Johannesburg.

La moyenne africaine est de 40 % et vers 2030 on dépassera les 50 %. L’étalement urbain est toujours plus fort ce qui pose des contraintes de développement : eau potable, égouts, transports et électricité. L’urbanisation est un atout pour le développement car le niveau est plus élevé dans les villes comme l’accès à la santé et l’éducation.

La pauvreté Plus de 390 millions de personnes vivent avec moins de 1,25 dollar par jour : c’est près de 50 % de la population sub-saharienne. On les retrouve dans les campagnes mais aussi dans les bidonvilles africains où près de 62 % des urbains y vivent.

L’espérance de vie est la plus faible au monde avec une moyenne de 55 ans contre 68 pour la moyenne mondiale. Des progrès ont été réalisés mais certains pays ont été fortement touchés par la pandémie de SIDA (23 des 34 millions touchés sont en Afrique) La mortalité infantile est encore de 78 pour mille en Afrique subsaharienne. L’IDH est parmi les plus faible.

Certaines maladies pourraient être évitées si les réseaux d’égouts étaient existants. Seule 31 % de la population de l’Afrique subsaharienne en bénéficie contre 89 % en Afrique du Nord.

Une économie en développement Un décollage économique récent Depuis le début du XXIe siècle, la plupart des pays africains connaissent une forte croissance économique : elle a atteint une moyenne de 5 % par an entre 2001 et 2011. Les économistes comparent la situation de l’Afrique à celle de l’Asie dans les années 1970. Le développement des classes moyennes est perceptible en Afrique du Sud, au Kenya ou au Maghreb. On l’estime autour de 100 millions de personnes.

Le désenclavement numérique est spectaculaire avec le développement du portable et des câbles sous-marins. Aujourd’hui la couverture portable est de 90 % dans les villes et 40 % dans les campagnes. On compte 550 millions d’utilisateurs de téléphone portable soit un taux de 54 %. Ex: Nollywood (Nigéria)

La démocratisation s’affirme de plus en plus comme an Afrique du Sud, au Sénégal, en Tunisie, en Egypte, au Ghana mais les régimes autoritaires sont toujours plus nombreux.

La grande difficulté est la dépendance des exportations sur uniquement les matières premières et ses cours mondiaux fluctuants. Le poids de la dette s’est amoindri mais les ressources fiscales sont encore faibles du fait du fort développement de l’économie informelle.

Les ressources L’Afrique possède d’importantes réserves d’hydrocarbures et de minerais : 12 % des réserves mondiales de pétrole, le tiers des réserves minérales dont 80 % du coltan. Pour le premier, il fournit une bonne part du PIB de l’Algérie, de la Libye, du Nigeria, de l’Angola. Pour le second, on retrouve de l’or pour le Mali et le Ghana, des diamants en Sierra Leone et en Afrique du Sud, du fer en Mauritanie, du cuivre en Zambie, de la bauxite en Guinée, du coltan (utilisé dans la fabrication des composants électroniques) en RDC, de l’uranium au Niger. On peut aussi rajouter les bois tropicaux et certaines ressources agricoles comme le cacao ou le coton.

Vidéo « Blood in the mobile » reportage diffusé sur Arte le 17 août 2013

La forte demande mondiale rend ces ressources convoitées La forte demande mondiale rend ces ressources convoitées. Il y a aussi ce que l’on appelle la « malédiction de la rente ». http://www.alternatives-economiques.fr/la-malediction-de-la-rente_fr_art_1168_60824.html Le potentiel agricole est très important avec 60 % des réserves de terres cultivables, le 2ème massif forestier et des ressources en eau conséquentes mais les contraintes alimentaires restent encore très importantes. Les rendements restent faibles et la pauvreté rurale est toujours aussi forte.

Les contraintes Les difficultés Les infrastructures sont loin d’être suffisantes. Les réseaux routiers et ferroviaires sont très incomplets. L’électrification est faible. L’intégration régionale est encore faible. Les blocages aux frontières sont encore très nombreux. http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/05/09/regional-integration-key-to-africa-s-future-competitiveness

Les économies sont peu diversifiées Les économies sont peu diversifiées. Les pays ne transforment pas les matières premières. Ils sont des « pays-carrières ». Le secteur industriel est peu développé sauf en Afrique du Sud, au Maroc, en Algérie et en Egypte.

L’instabilité Les guerres sont nombreuses : elles touchent 20 % de la population. Les conflits internes aussi. Piraterie en Somalie. Les conflits aggravent le sous-développement du fait du pillage des ressources, des déplacements de population, retard d’investissement du fait de l’instabilité politique.

Les inégalités et les tensions sociales Il y a les difficultés d’intégration des jeunes du fait d’un chômage très important (55 % en Afrique subsaharienne, 37 % en Afrique du Nord), de la réinsertion des enfants-soldats, des orphelins du fait du SIDA. 230 millions de personnes souffrent de sous-nutrition. Des émeutes de la faim ont eu lieu en 2008 et 2011. Cette situation est due au manque d’investissement dans l’agriculture vivrière au détriment des agricultures d’exportation comme le cacao, le café ou les fleurs. Cela aggrave les tensions et amène des réactions xénophobes comme en Côte d’Ivoire ou en Afrique du Sud.

La corruption est très forte La corruption est très forte. Le Printemps arabe fut une réaction contre cette inégalité. Il y a aussi les conséquences des plans d’ajustement structurel qui ont été réalisés au détriment des agriculteurs, des éleveurs et des artisans qui subissent les importations de produits à bas prix.

Les tensions environnementales Des écosystèmes sont menacés du fait de l’exploitation prédatrice des matières premières. Les marées noires dans le delta du Niger (7 000 entre 1970 et 2000 !). La pêche industrielle au large des côtes a réduit les stocks. Les FTN ont des pratiques critiquables comme la pollution, l’évasion fiscale, l’exploitation de la main-d’œuvre.

Préserver l’environnement est un défi majeur comme par exemple les forêts tropicales (4 millions d’ha sont perdus chaque année). Le réchauffement climatique qui entraîne la montée des eaux engendre des risques accrus dans le golfe de Guinée. L’aridité du Sahel.

L’Afrique et la mondialisation Une place marginale L’Afrique ne réalise que 3,4 % du commerce mondial de marchandises. Elle exporte surtout des matières premières peu transformées comme du pétrole, des minerais ou du bois). Cela représente 80 % des exportations africaines. Ses principaux partenaires commerciaux sont la Chine, l’Europe ou les Etats-Unis. => On parle d’économie de rente. Les échanges interrégionaux sont faibles. Les flux d’IDE ne représentent que 1,5 % du total mondial.

Importance des migrations internes au continent : 22 millions de subsahariens sont installés dans un autre pays d’Afrique. La faiblesse des Etats favorise les réseaux illégaux et les trafics : drogue, diamants, contrebande, braconnage. L’Afrique accueille les déchets du monde entier. Elle est perçue comme un lieu de la mondialisation sauvage.

Les contraintes liées à la mondialisation La faiblesse des infrastructures Les ports africains sont à la marge. Le 1er port est Durban en Afrique du Sud. Il y a un manque d’infrastructures multimodales. Quelques ports se modernisent comme Pointe-Noire au Congo ou bien Tanger. Cela a des répercussions sur les échanges mais l’intérêt récent pour les ressources de l’Afrique pousse au développement des ports.

L’accès à Internet est encore faible mais progresse très rapidement L’accès à Internet est encore faible mais progresse très rapidement. Seul 5,7 % des internautes mondiaux sont africains. Les réseaux de transports sont encore peu développés. Développement de nouvelles infrastructures comme le TGV entre Tanger et Marrakech.

Des économies peu compétitives Carences du tissu industriel. Faible compétitivité agricole. Faible intégration régionale

Peu ou pas d’évènements mondiaux en Afrique Course du Paris-Dakar qui se déroule en Amérique du Sud depuis 2009 Toujours pas de JO organisés en Afrique => Nairobi (Kenya), Casablanca (Maroc) et Durban (Afrique du Sud) compte être candidates pour les jeux d’été de 2024

Le budget des Jeux olympiques est plus important que le produit intérieur brut (PIB) de plusieurs dizaines de pays d’Afrique subsaharienne. Le PIB du Burundi (1,8 milliards d’euros) est plus petit que le budget des Jeux de Londres (environ 12 milliards d'euros). Dans ce pays, les JO seraient plus chers que dans la capitale anglaise, au vu des infrastructures à construire ou à rénover (métro, aéroport…)

Pas de JMJ en Afrique, malgré une population catholique et jeune très nombreuse (149 millions de catholiques soit environ 17% des Africains) Jamais d’exposition universelle en Afrique Le Sénégal sera peut-être candidat pour 2025 Seul évènement mondial : 2010 : coupe du Monde de football en Afrique du Sud

Les perspectives Ce qui peut permettre à l’Afrique de décoller Les IDE se multiplient. Entre 2003 et 2010, ils ont augmenté de 80 %. Ils se concentrent sur une dizaine de pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria, l’Angola, le Kenya, la Libye et le Ghana.

La Chine, l’Inde et le Brésil investissent de plus en plus. Phénomène de « land grabbing » (accaparement des terres). http://farmlandgrab.org/6287

http://www. infoguerre http://www.infoguerre.fr/matrices-strategiques/chine-proteger-ressortissants-enlevements-afrique-4690

L’Afrique qui émerge Des puissances régionales comme l’Afrique du Sud. D’autres peuvent émerger comme l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire ou le Nigeria. 9 pays compte près des ¾ du PIB africain : l’Afrique du Sud compte pour 23 %, le Nigeria, l’Algérie et l’Egypte environ 10 % chacun, la Libye, le Maroc, l’Ethiopie, la Tunisie et l’Angola environ 5 % chacun.

Assemblées de la BAD (Banque Africaine de développement) – mai 2015 http://afrique.lepoint.fr/economie/perspectives-africaines-la-bad-pointe-les-defis-26-05-2015-1931085_2258.php Les revenus provenant de la diasporas commencent à prendre le dessus sur l’aide au développement Secteurs dynamiques : industrie, bâtiment

Ce qui empêche l’Afrique de décoller Les zones de conflit comme la Somalie, la RDC, le Mali ou post-conflictuelles comme le Libéria, la Côte d’Ivoire ou la Sierra Leone. Les Etats pauvres et enclavés : Burkina Faso, le Mali, le Tchad, l’Ethiopie, le nouvel Etat du Sud Soudan.

La malédiction de la rente comme au Nigeria, au Gabon ou en Angola. Une grande partie des habitants reste en marge du développement. Tout cela fait que 33 PMA sur 48 dans le monde sont en Afrique mais sortir des PMA est possible comme l’a fait le Botswana en 1994 grâce à une exploitation maîtrisée de ses richesses minières (idem pour le Cap Vert et les Maldives)

CONCLUSION L’Afrique est un continent encore à la marge de la mondialisation. Ces dernières années ont montré que son rôle pouvait évoluer grâce à une meilleure gestion des ressources. Elle n’en reste pas un moins un continent symbole de la pauvreté et des inégalités. Les instances mondiales (FMI, Banque mondiale) encouragent l’Afrique à poursuivre des réformes structurelles et poussent les pays à renforcer la coopération régionale.

Le Forum économique mondial sur l’Afrique qui s’est tenu en mai 2013 au Cap (Afrique du Sud) sur le thème « Tenir les promesses de l’Afrique », a fixé 3 objectifs : Accélérer la diversification économique Stimuler les infrastructures stratégiques Libérer les talents de l’Afrique.